Pov Clark
C’était le
grand soir… Ce soir, j’amenais Lois au restaurant. J’avais eu un mal fou à
choisir le lieu. Je connaissais très peu Métropolis encore, alors c’était dur
de choisir. En plus, j’avais un peu de mal à définir la situation… C’était un
rendez-vous, sans être un rendez-vous. Avec Lois, nous l’avions répété un
nombre incalculable de fois depuis qu’elle m’avait confirmé sa disponibilité.
Mais je devais avouer
que depuis que nous l’avions évoqué de cette façon, je ne pensais à cette
sortie que comme un vrai rendez-vous… même si ça n’en était pas un. Et puis, après
tout, est-ce que ça m’aurait réellement dérangé, si ça avait été un véritable
rendez-vous ? Non… bien sûr… Et c’était bien là le problème !
Lois avait la
particularité de me rendre dingue. Je ne savais jamais ce qui se passait
réellement entre nous. Je me sentais proche d’elle comme de personne d’autre,
et j’avais toujours envie d’être près d’elle. Sauf que… ce n’était pas un
rendez-vous… Et que pour moi, ça ne pourrait jamais l’être.
Pourtant, il
fallait que je le reconnaisse… Ce soir, j’avais tout fait pour sortir le grand
jeu. Déjà, j’avais fait attention à ma façon de m’habiller. Une chemise bleu
foncée, Lois m’avait déjà dit que cette couleur « était vraiment pas mal sur toi », et j’y avais
également mis un costume foncé, espérant lui plaire… « Espérant lui
plaire ! ». Je soufflais… désabusé… bien sûr que j’espérais lui
plaire, et en même temps… il ne fallait pas !!
Ce n’était pas
un rendez-vous… je ne l’avais invité que pour la remercier de toute l’aide
qu’elle m’avait apportée depuis notre rencontre…
Vers 19 h 30
j’étais allé sonner chez elle. Nous nous étions vus dans l’après-midi pour
notre enquête sur l’homme volant, mais cette fois, si j’avais le cœur qui
battait, ça n’était pas pour les mêmes raisons. Ce soir, plus d’homme volant,
plus de secret, simplement une bonne soirée entre « amis » . Amis…
oui, ça c’était sur, nous étions amis. Ou en tout cas, nous nous comportions
comme tel… même si, cette amitié avait été très rapide.
Quand Lois
ouvrit la porte, je fus juste époustouflé une nouvelle fois par sa beauté. Elle
portait une robe sombre agrémentée d’un collier qui dirigeait mes yeux dans son
décol… non Clark, ne regarde pas par là… me disait ma conscience, même si je n’avais
qu’une envie, la détailler des pieds à la tête, tellement tout chez elle me
plaisait…
Mais qu’est-ce
qui me prenait ?
Lois avait
relevé ses cheveux, et des boucles d’oreilles pendait discrètement vers ses
épaules dénudées. Elle était à couper le souffle.
- Bonsoir,
dit-elle.
Dit quelque
chose, dit quelque chose Kent !
- Tu es
magnifique…
Elle rougit
instantanément, ce n’était pas du tout ce qu’il fallait que je dise à un
rendez-vous qui n’était pas un rendez-vous… mais ça m’avait totalement échappé.
Et puis, elle était tellement jolie ce soir.
- Merci.
Répondit-elle rougissante. Tu n’es pas mal non plus pour un faux rendez-vous.
Je souris.
C’était comme si nous pensions la même chose… Je lui donnais mon bras, et nous
nous dirigions vers la sortie.
- J’ai réservé
un taxi.
- Tu ne veux
toujours pas me dire où nous allons, Smallville ? me demanda-t-elle.
- Non… C’est
une surprise.
- Tu sais que
je n’aime pas les surprises…
- Ça ne me
surprend pas du tout. Avouais-je la taquinant un peu. Mais j’aime te voir un
peu nerveuse. Ça te va bien de ne pas toujours tout savoir.
Elle me donna,
comme à son habitude, une tape amicale sur mon épaule. C’était devenu une sorte
de rituelle entre nous. Je devais en avoir quasiment tous les jours.
Pensais-je.
J’ouvris la
porte du taxi, et la laissais entrer. Elle me fit un sourire moqueur, mais
n’ajouta rien.
Le taxi qui
nous emmena rapidement au restaurant se garant juste devant. Je me dépêchais de
sortir pour lui tenir la porte.
- Quelle
galanterie ce soir, se moqua-t-elle cette fois ouvertement en prenant la main
que je lui tendais. On pourrait presque croire à un vrai rencard.
Je souris.
- Tu m’as
demandais de faire les choses en grand, je te sors le grand jeu ce soir.
- Ça va devenir
intéressant alors. Dit-elle en regardant autour de nous alors que je payais le
taxi.
- Alors ? Où
est ce fameux restaurant ?
- Dans
l’immeuble juste au coin de la rue, répondis-je en lui proposant mon bras. Si
mademoiselle veut bien me suivre, je vais l’y conduire.
Elle roula des
yeux en souriant, mais n’hésita pas une seule seconde avant de prendre mon
bras. Nous marchions jusqu’au coin de la rue. Là, son sourire disparut
lorsqu’elle levait les yeux vers l’immeuble qui s’élevait devant nous.
- Rassure-moi,
le restaurant se trouve au rez-de-chaussée n’est-ce pas ? me demanda-t-elle le
regard vrillé vers le dernier étage.
- Non.
- T’es complètement
dingue, Smallville, ce restaurant coûte une fortune… Tu as gagné au loto ou
quoi ?
Je souris. Il y
avait des jours, où j’avais cette sensation, quand j’étais près d’elle.
- Non, mais
c’est le seul restaurant que Jimmy a pu me conseiller. Et surtout je tenais vraiment
à te remercier.
Elle rougissait
et je trouvais encore une fois, ses petits moments simplement craquants.
- Je n’ai pas
fait grand-chose. Juste donner un petit coup de pouce.
- Lois ?
Je suis moi aussi journaliste, je te rappelle. Dis-je taquin. Tu crois sérieusement
que je n’aurai jamais su que tu t’étais porté caution pour moi pour que j’ai
l’appartement.
- Que… oh
non ! dit-elle véritablement mal à l’aise. Comment ? dit-elle abasourdis.
- Le jour de la
signature. Il y avait ton nom sur les documents dans la case, caution et ta
signature.
Je pris sa main
dans la mienne et la regarda droit dans les yeux.
- Lois, tu m’as
rendu un fier service, vraiment, c’est très gentil. Et je te promets que je ne
te serai jamais débiteur… de toute façon, tu as trop de possibilités de me
retrouver pour risquer d’avoir des dettes envers toi. Essayais-je de
plaisanter.
- Oui, ce n’est
pas pour rien que j’ai accepté ! Je savais que je pouvais avoir confiance
en toi. Tu n’as pas était élevé à crédit toi. Me sourit-elle en me fixant droit
dans les yeux elle aussi.
Encore une
fois, je sentis mon cœur s’emballait, le siens aussi d’ailleurs, remarquais-je ce
qui me ramena une nouvelle fois à la raison.
- On y
va ? Demandais-je représentant mon bras.
Elle le saisit
une nouvelle fois et se laissa entrainer. Dans l’ascenseur, Lois observait avec
attention la ville apparaitre de plus en plus à travers les vitres. Elle
semblait perdue dans ses pensées. Les lumières de la nuit rendaient la vue sur
Métropolis saisissante. Pourtant, là, c’était de Lois que j’avais du mal à me
défaire… « Pas un vrai rendez-vous, pas un vrai rendez-vous » me
répétais-je pour m’obliger à garder la tête froide.
- La vue est
superbe. Dit-elle
- Je suis
d’accord. Répondis-je machinalement en ne la quittant pas des yeux.
Qu’est ce qui
me prend ?
- Tu penses que
c’est la sensation que peut avoir l’homme volant quand il décolle vers le ciel
? Ces lumières, cette densité qui apparait plus on monte vers le ciel, ça doit
être stupéfiant. Dit-elle.
J’étais toujours
étonné de constater à quel point Lois pensait souvent à cet homme volant, sans
même savoir qu’il s’agissait de moi.
- Surement. Répondis-je
seulement.
- Ça doit être
vraiment sympa d’admirer n’importe quel paysage d’en haut.
À ce moment, la
porte s’ouvrit sur The Sky Up Star, le restaurant 3 étoiles où je nous avais
réservé une table. C’était l’un des plus luxueux de la ville. Jimmy m’avait
parlait de ce restaurant, comme le « must » de Métropolis. J’avais un
peu peur de l’addition finale, je devais bien l’avouer. Mais je crois que je
voulais vraiment marquer le coup avec Lois. D’ailleurs, la réservation n’avait
pas été des plus simple. Les samedis soirs, les hôtesses prétendaient être
complet des mois à l’avance. Jimmy m’avait soufflé de parler du journal et de
Lois Lane, et contre toute attente, il avait eu raison… Les places s’étaient
mystérieusement libérées rien qu’à l’annonce de sa présence à cette soirée.
Décidément, Lois m’aidait dans bien des domaines.
Je plaçais
naturellement ma main sur le dos de Lois, et l’entrainais vers l’hôtesse de
réception. Après avoir donné le nom de la réservation, un serveur nous
conduisit à notre table, dans un coin intime où la ville offrait sa plus belle
vue nocturne et nous remettait à chacun les menus.
Lois s’assit
sans rien dire, les yeux rivés vers l’horizon et je me débarrassai de ma veste
que je posai sur une chaise.
- Comment tu
trouves ? lui demandai-je en croisant mes mains devant moi.
- C’est…
- Magnifique
n’est-ce pas ? répondis-je en regardant moi aussi la vue sur Métropolis.
- Oui, et haut,
mais c’est de la folie Clark ! murmura-t-elle.
- Tu n’es
vraiment pas facile à impressionner ! M’esclaffai-je alors qu’elle haussait un
sourcil dans ma direction.
Elle me sourit,
et je retrouvais son air malicieux.
- Heureusement
que ce n’est pas un vrai rendez-vous. Que pourrais-tu faire de plus si ça avait
été le cas ?
- Je ne sais
pas. Répondis-je sincère. Je ne crois pas être très doué pour les rendez-vous
de ce genre.
Elle se mit à rire.
- Impossible,
je ne te crois pas.
- Pourquoi ?
Demandais-je surpris. Me croyait-elle un bourreau des cœurs ?
- Et bien, je
ne sais pas. Tu ne sembles pas vraiment timide, ni mal à l’aise avec les
filles. Sauf peut-être avec Tess Mercer. Répondit-elle plus taquine. Mais c’est
une femme de pouvoir, peut-être est-ce ça qui t’impressionne ?
- Euh… Pas
vraiment…
- Bonsoir.
Puis-je vous demandez si vous avez fait votre choix ? nous demanda un serveur
qui venait d’arriver.
Je me saisis rapidement
du menu ne sachant quoi répondre sur le sujet « Oui oui, Lois, j’ai déjà rencontré Tess Mercer, je l’ai sauvé la
semaine dernière, sans qu’elle ne s’en rende compte… » Ça sonne
bizarre, non ? Même pour moi.
Lois m’imita et
elle aussi se mit à lire le menu.
- Non, pas
encore. Répondis-je au serveur.
- Voulez-vous
un apéritif. Demanda-t-il.
- Bien sûr,
Lois ? Demandais-je, il y a quelque chose qui te ferait plaisir ?
Elle se pencha
vers moi et se mis à chuchoter…
- Tu m’as amenée
dans un resto où ils n’osent même pas mettre les prix sur la carte ?!
dit-elle entre ses dents cachant sa bouche derrière sa main pour que le
serveur ne la voie pas.
Je levai un œil vers ce dernier qui affichait un sourire discret en
relevant le menton.
- Les femmes
n’ont jamais les prix dans ce genre de restaurant, lui répondis-je. Mais t’inquiète…
moi, je les ai bien tous. « Et
d’ailleurs, ça faisait vraiment mal ! » même un verre d’eau
minérale n’était pas en dessous de 10 dollars.
- Oui, c’est
bien ce que je pensais… Tu m’as amenée pour un repas qui n’est pas un
rendez-vous, dans un restaurant sexiste, ou l’homme doit forcément payer l’adition
! S’exclama-t-elle.
- En même
temps, ils n’ont pas tort, c’est bien moi qui t’invite ce soir, non ? Répondis-je
en souriant.
Elle leva un
sourcil, pensive, et finit par hausser les épaules pour se replonger dans sa carte.
Le serveur se
pencha vers moi.
- Cette
demoiselle est charmante monsieur, me chuchota-t-il.
- Je sais,
répondis-je sur le même ton avant de m’adresser à Lois. Alors, tu as choisi ?
- Je prendrais
bien un verre de vin blanc. Répondit-elle au serveur.
- Bien Madame,
puis-je vous proposer un Tariquet. Nous en avons un excellent, sucré et fruités
à souhait. C’est un vin très apprécié en apéritif.
Malgré moi, je regardais le prix du verre sur ma carte… 25$... Hey bien,
allons-y.
- Parfait pour
moi. Clark ? me demanda-t-elle.
- Euh, la même
chose. Répondis-je en souriant.
- Voulez-vous
prendre le temps de choisir les mets suivants ? nous demanda le serveur.
Je regardais
Lois, plongeait dans sa carte, me demandant si elle avait choisi.
- Non, c’est
bon, je crois que j’ai choisi… Je n’ai jamais mangé de canard conflit à la
périgourdine, fit-elle hésitante.
Je lui souris
et tendis la carte au serveur.
- Dans ce cas,
ce sera deux confits de canard s’il vous plait. Quel vin me conseilleriez-vous
?
- Avec ceci je
vous conseillerais un Buzet de France, Le Château de Guyze
- Ce sera très
bien merci.
Il s’éclipsa et
je me tournais vers Lois qui me regardaient avec des yeux ronds.
- Quoi ? lui
demandai-je.
- Tu as compris
ce qu’il a dit ? Une bouse de France ? dit-elle essayant d’imiter l’accent du
serveur.
- Un Buzet, la
corrigeai-je amusé. C’est une ville française.
- Toi, un p’tit
fermier du Kansas, tu connais les vins français ? me demanda-t-elle hébétée.
- J’ai séjourné
à Paris pendant quelques semaines. Répondis-je. J’ai partagé un appartement avec
un apprenti chef cuistot qui m’a fait découvrir la France des goûts. Je t’avoue
avoir eu un peu de mal à sortir du hamburger au début, mais leurs vins ont des
bouquets vraiment très variés et mélangés à leur gastronomie, c’est un vrai
régal. Ce type était un passionné, il m’a fait partager son savoir et sa
passion.
- J’ai l’impression
que tu as tout vu et tout fait dans ta vie ? Plaisanta-t-elle.
Je ris
légèrement et secouais la tête.
- Je n’étais
pourtant encore jamais sortie avec Lois Lane.
- Vrai !
Et ça n’est pas encore le cas, je te rappelle… ce n’est pas un vrai
rendez-vous.
C’est étrange à
quel point je me sentais détendu avec Lois. Elle avait ce pouvoir sur moi de me
faire tout oublier. Et pendant ce repas, j’oubliais même que je n’étais même
pas humain. Ça me semblait être une soirée parfaite, agréable. Au point que je
me permettais même de rêver à peut-être avoir un vrai rendez-vous avec elle.
Comme un homme et une femme normale, comme un humain. C’était nouveau,
agréable.
Je levais mon
verre de vin blanc que le serveur nous avait apporté avec de petits amuses
bouche et portez un toast.
- Alors à notre
faux rendez-vous. Dis-je en levant mon verre vers elle.
Elle sourit et
m’accompagna.
Quand elle mit
son verre en bouche, elle sembla réellement apprécier le mélange liquoreux.
- C’est
délicieux. Et je ne sais même pas ce que c’est.
- C’est
également un vin français, du sud-ouest. Il me semble. Un vin gorgé de soleil.
Je goutais les
amuses bouche. Très bon également.
- Qu’est-ce que
c’est ? demanda-t-elle suspicieuse.
- Je dirais un
feuilleté de blettes. Répondis-je pas très sûr de moi.
- De
blettes ? tu veux dire, les insectes ?
Je rigolais.
- Non, pas des
blattes, des blettes, répétais-je en articulant bien. C’est une plante, comme
les épinards si tu préfères.
Elle enfourna
le petit feuilleté.
- Mmmh, ça va
finalement, c’est plutôt bon. Commenta-t-elle en reprenant une seconde bouchée.
Quelques
minutes après, le serveur revint et me présenta une bouteille de vin que je
tâtai pour vérifier la température. J’acquiesçai et il entreprit de la
déboucher alors que je regardais Lois qui paraissait s’amuser de mon manège
œnologique.
- Je ne
t’imaginais pas comme ça, me dit-elle.
- Comme ça
comment ? dis-je surpris.
- Aussi fin
connaisseur.
- Serais-tu
superficielle pour croire que les habitants des campagnes sont forcément des
incultes, plaisantai-je alors qu’elle piquait un fard.
- Non bien sûr
que non. Je veux dire, tu me surprends de jour en jour toujours un peu plus, c’est
tout, finit-elle en souriant.
Et là, je ne
sus que répondre. Je sentais mes muscles se liquéfier totalement devant son
rougissement que je ne cessais de trouver mignon. J’avais l’impression d’être
sur un nuage, en apesanteur. Je sentis la chaise craquer légèrement et je me rendis
compte que ce n’était pas qu’une impression. Je m’étais soulevé de quelques
centimètres sans m’en rendre compte. Un bruit sourd surprit tout le monde quand
ma chaise atterrit brutalement sur le sol.
Je portais rapidement
le verre de vin à mes lèvres pour détourner l’attention.
- Il est exquis
! Déclarais-je d’un ton solennel alors que Lois éclatait de rire.
Lois dégusta
ses plats avec ravissement une fois que je lui eus expliqué quel couvert
utiliser pour l’entrée et le plat principal, me rappelant les cours de Norber
pendant mes nombreuses semaines à Paris. Cela nous avait valu un bon moment de
rire, surtout moi, alors qu’elle pataugeait avec ses outils. Tous ces instants,
me rappelait l’Afrique, lors de notre première soirée ensemble. J’avais dû lui expliquer
comment tout fonctionnait. Je l’avais découvert pour la première fois cette
soirée-là. À rire, comme maintenant, à s’amuser avec Jenky, à se détendre et à
me sourire … Elle était adorable,
tout en elle me plaisait. Elle était à la fois charmante, attendrissante, bornée
aussi, têtue, intelligente, coriace… Elle me plaisait, trop, sans aucun doute
me rendis-je compte au même instant. J’avais envie de la voir sourire à chaque
instant, comme maintenant. J’avais envie de passer tous mes instants avec elle.
J’aimais la voir rire aux éclats, voir ses yeux pétiller de bonheur. Je la trouvais
juste parfaite. Quand arriva le moment du dessert, je me contentai de la regarder
se délecter de son fondant au chocolat.
-Mmmh, il est exquis !
déclara-t-elle plongeant sa cuillère dans son dessert en me jetant un regard
taquin.
Je souris.
- Tu es plus
douée pour la dégustation du chocolat que pour celle du vin.
- En faite, je
suis surtout douée avec la bière. Répondit-elle en dégustant son fondant. Je suivais
machinalement le mouvement de sa cuillère vers ses lèvres à chaque bouché.
- Tu en
veux ? Me demanda-t-elle.
- Hein ? Tentai-je
de dire lamentablement. Ne sachant plus trop ou j’étais.
Elle me sourit
et me tendit sa cuillère de chocolat.
- Goute ça,
Clark.
Sans vraiment
comprendre ce qui m’arriver, je m’exécutais sans tarder.
- Mmmh,
délicieux, susurrai-je alors qu’elle récupérait sa cuillère et reprit une autre
part du chocolat qu’elle avala à son tour.
Son cœur se remit
à battre plus fort et ses joues rougirent instantanément.
Des fois, je
donnerais n’importe quoi pour savoir à quoi elle pouvait penser.
Elle reprit une
bouchée qu’elle avala tout doucement, fermant même les yeux pour mieux
l’apprécier. De mon côté, je sentais comme une combustion à l’intérieur, et je
me tortillai sur ma chaise. J’espérais juste ne pas me remettre à flotter.
Cette soirée commençait à déraper sérieusement, non ?
Et pourtant,
elle prenait une tournure qui me plaisait affreusement également.
Elle me toisa un
moment et la seconde d’après, elle partit dans un grand éclat de rire. Je la
regardai sans comprendre, et j’éclatais de rire moi aussi. Je ne comprenais pas
vraiment ce qui se passait, mais ça faisait du bien. J’avais l’impression que
la tension de la soirée retombait d’un coup, et ça devenait plus sain, plus
simple, plus normal.
- Si tu voyais
ta tête ! S’exclama-t-elle en pouffant derrière sa serviette de table.
- Je ne vois
pas de quoi tu parles, bougonnais-je faussement alors qu’elle riait de plus
belle.
J’attendais qu’elle finisse la dernière bouchée de son dessert et je lui proposais de terminer la soirée ailleurs. Elle accepta rapidement, surement curieuse de ce que j’avais bien pu prévoir…
à suivre...
Vu que le forum est encore en panne... j'attends vos commentaires avec impatience... ici <3
J’attendais qu’elle finisse la dernière bouchée de son dessert et je lui proposais de terminer la soirée ailleurs. Elle accepta rapidement, surement curieuse de ce que j’avais bien pu prévoir…
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