Pov Lara.
Notre planète était sur le point
d'exploser. Jor El, mon époux, avait beau avoir tout essayé pour convaincre le
conseil de la fin imminente de notre monde, personne n'avait voulu l'entendre.
L’intelligence artificiel, Brainiac, qui gérer toute notre planète et que Jor
El avait construit n’était pas d’accord avec les conclusions de son créateur.
Le Conseil avait vite fait son choix, et Jor El avait fini par être destitué de son mandat de
membre honorifique du conseil des sciences de notre planète. Il n'avait doc
plus aucun accès aux technologies qu'il avait lui-même mises aux points au
centre spatial pendant toutes ses années de travail.
Depuis ce jour, il restait enfermé jour et nuit dans son laboratoire personnel de notre résidence de Kandor, essayant de trouver une solution miracle. Pourtant, plus les semaines passaient et plus Jor El perdait espoir… Ce matin là, quand je m'approchais de lui espérant lui donner un peu de réconfort en lui apportant son fils, c'est un autre homme que je découvris. Mon époux, si confiant d’habitude, si plein d’espoir, avait peur...
- Que se passe t-il Jor El? Dis-je en m'approchant et en le forçant à me regarder.
- Je n'aurai jamais le temps ! Répondit-il désespérait. Je n'ai pas de moyen ici d'ouvrir un portail pour nous évacuer tous en dehors de Krypton. À part la zone fantôme, je n'ai pas d'autre endroit. S'il m'avait laissé l'occasion de travailler pour eux, peut-être que j'aurai pu trouver une solution, mais ici, tout seul, c'est impossible. S'énerva-t-il!!
- Ne crois-tu pas que Brainiac a raison
quand il dit que tu te trompes ?
- Non, Impossible Lara, je ne comprends toujours pas
pourquoi il n’arrive pas aux mêmes conclusion que moi, mais j’ai refait mes
calculs un millier de fois, et les résultats sont toujours les même.
- Que veux-tu dire ?
Il me fixa un instant, puis il regarda son fils. Il le prit dans ses bras et le posa sur son cœur.
Kal El était toujours heureux de
voir son père. Et sans se rendre compte de la situation dans laquelle nous
étions tous, il avait ce pouvoir par ses simples sourires de rendre à son père
le sien.
Mais pas cette fois, non… Jor El serra son fils encore plus fort contre son torse et me regarda avec ce visage éteint.
- Nous allons tous mourir Lara. m’affirma-t-il. Il n'y a aucune solution. Le temps est compté à présent, et il n’en reste pas assez. Je ne peux sauver tout le monde. Je ne peux nous sauver.
Jor El avait toujours était de
ses gens prêt à sacrifier sa vie pour son peuple, pour les gens qu'il aimait.
Et malgré la déchéance subie par le Conseil, il n'avait jamais renoncé à faire
son devoir. Pourtant, pour la première fois de ma vie, je sentais plus que de
l'inquiétude. Jor El ne manquait pas de conviction et de confiance en lui.
- Non, dis-je avec passion. Ne dis pas ça, tu n’es pas en faute Jor El. Notre planète est condamnée, nous devons accepter notre destin. Dis-je avec fatalité. Mon espoir était peu à peu parti en même temps que celui de Jor El, mais contrairement à lui, j’acceptais de mourir avec les miens.
- Notre destin??? S'énerva t'il une fois encore contre lui même. Je suis prêt à accepter mon destin, si c'est celui de mourir. Mais... Il regarda Kal. Ce ne peut être celui de Kal El. À l'aube de sa vie, il ne peut mourir sans n'avoir rien accompli, sans n’avoir rien vécu Il a droit à une autre destinée.
Je ne su que répondre. J'en étais persuadé également. Comment Kal pouvait terminer sa vie aussi rapidement. Ce fait m'était intolérable tout autant qu’a Jor El.
Mon époux continuait de regarder son fils qui n'avait d'yeux que pour son père.
- Je trouverais une solution pour te sauver Kal! Mon fils! Je te promets de tout faire pour te sauver. Que krypton entière soit détruit, vu que c'est sa destinée... Mais Toi, tu vivras et au nom de notre peuple, tu accompliras de grandes choses… tu accompliras ton véritable destin!
Je regardais Jor El faire cette
promesse à notre enfant. Et je sentis au fond de moi que sa résolution n'était
pas anodine. Notre fils survivrait à la menace de l’extinction de notre
planète. Il sera le dernier fils de Krypton. Et cette solution était devenue
depuis ce jour et jusqu'à la fin de notre existence, notre seul et unique
objectif...
Encore une nouvelle journée en Afrique. Je parcourais ce territoire depuis maintenant plus d’un an. J’avais déjà vu beaucoup de l’Europe et de l’Asie, mais je ne me sentais pas encore prêt à rentrer chez moi. Chez moi ? Je n’arrivais toujours pas à définir ce que cette expression signifier vraiment. J’avais une maison, biensur, une famille, aimante et adorable, des amis ! Mais… nul-par sur cette terre, je me sentais réellement à ma place.
Normal, pourrait-on me dire ! De
tous les êtres vivant qui peuple cette planète, je ne suis pas le premier à
ressentir ce sentiment puissant « de ne pas faire partie de ce monde ». Mais
contrairement aux autres êtres vivants qui peuplent cette planète, pour moi, ce
n’est que le reflet de la vérité.
« Je ne suis pas d’ici » et c’est bien ma seule et unique certitude.
Si on me voyait réellement tel
que j’étais, personne n’en douterais. Comme maintenant, à voler au raz des
immenses pleines d’Afrique, si déserte et si pleine de vie à la fois, le
berceau de l’humanité. C’était un vrai régal d’être ici. Cette chaleur, ce
soleil qui me donner des ailes, et cette nature si préservé par endroit. Bien
que je ne me sentais pas réellement à ma place, je savais apprécier chaque
instant de liberté que cet endroit me procurer.
D’où suis-je ? D'une autre
planète, mais je n’en sais pas beaucoup plus.
Je caressais les grandes étendues
d’herbes sèches. J’aimais voler aussi près du sol. La sensation étaient
agréable, grisante. J’essayais d’éviter tout ce qui se trouver sur mon chemin
sans réellement toucher le sol… Je croisais un troupeau de zèbres, qui malgré
leur courses folle étaient loin de pouvoir rivaliser avec ma vitesse.
Ça faisait plusieurs mois que
j’étais en Afrique, et depuis plusieurs semaines j’avais réussi à intégrer la
Tribu des Elmono. Les Elmono était une petite tribu du Kenya, installait sur
les bords du lac Turkana. Leur chef Soubadi avait été obligé de se cacher
depuis qu’il avait voulu faire entendre sa voix au nom de la survie de son
peuple. Les Elmono étaient depuis trop longtemps victimes des massacres
d’organisations mafieuses car ils ne se trouvaient pas au bon endroit. Sans
protection, ni du gouvernement, ni des organisations humanitaires, leur chef
Soubadi avait essayé seul, mais en vain de faire entendre la voix de son
peuple. Hélas, les trafiquants n’appréciaient pas cette publicité gratuite et les
revendications qui pouvaient mettre en danger leur trafic fructueux. Depuis
Soubadi se cachait pour ne pas se faire tuer.
Après des semaines de présence,
son peuple semblait enfin me faire confiance et Soubadi avait accepté de me
voir. J’espérais pouvoir leur apporter mon aide pour que tous ces massacres et cette
peur constante ne soient plus que des mauvais souvenirs.
Ce jour-là, Son fils, Jenky, un
enfant d'une dizaine d'année et sa femme Yummi m'avait accompagné
jusqu'à un lieu tenu secret ou je me trouvais enfin face à lui.
Il était en tenue officiel, bien
que je pouvais apercevoir sous sa longue robe coloré et décoré un vieux jeans
troués.Il devait avoir entre 40 et 45 ans, même si ses traits lui donné plus que son age.
Soubadi, chef des Elmono |
- Vous êtes doué pour un occidentale monsieur Kent. Je refuse en général de parler à des types dans votre genre car je ne leur fait pas confiance. Commença-t-il l'entretien avant même de me saluer.
J'avais l'habitude de cette
méfiance dans le coin. J'essayai donc de le rassurer.
- Je vous assure que vous pouvez
me faire confiance. Dis-je sincère.
- Le mensonge est une notion que
j'ai apprise auprès d'hommes comme vous. Contrat-il toujours sur la défensive.
- Pourtant vous avez accepté de
me voir.
- Oui, il me sourit plus
chaleureusement. Vous avez été accepté par ma tribu qui croit en votre
bonne fois. Ça fait plusieurs semaines maintenant que vous êtes là et ils n'ont
jamais adopté un étranger aussi vite. Que vous parliez notre langue aide beaucoup. D’ailleurs, comment l’avez-vous
appris? M'interrogea-t-il cette fois plus intéressé que méfiant.
- J'ai beaucoup voyagé, et à
force, les langues d'une même origine finissent par s'apprendre plus facilement
et rapidement.
- Vous avais l'air d'être un
homme particulier. Les enfants vous apprécient et ça aussi c'est un gage de
confiance pour nous. Ils ont plus d'instincts que nous pour cerner la vrai
nature des hommes.
- Je vous assure que je viens en
paix et que mon intention est purement dans votre intérêt. Je veux vous aider à
arrêter ces massacres qui pèsent sur votre tribu et toutes celles alentours.
- Et qu'elle est votre intérêt à
vous?
- Si je vous dit que j'espère que
je fais bien de continuer de croire qu'il existe des personnes qui souhaite
simplement se battre pour le bien, la vérité et la justice, vous me croirais?
- Je me dit que vous avez était
élever dans un foyer sans problème. Sourit-il amicalement.
Apparemment il semblait me croire
lui aussi.
- Peut être bien. Je viens d'une
petite ville de campagne. Répondis-je en souriant. Ça va faire quelques années
que je parcours le monde. Je cherche simplement une place qui me correspond. Ne
croyais pas que je veuille jouer les naïfs. J'ai rencontré la peur, le
désastre, la désolation, la méchanceté, mais il y a tellement plus aussi.
L'entraide, le bonheur, la paix, l'amitié, l'amour. Et j'aimerais trouver un moyen de me battre
pour qu'un jour le monde vive vraiment en harmonie.
- Vous êtes effectivement
quelqu'un d'étrange.
- Vous ne croyais pas que ce soit
possible.
- Si, biensur, je l'espère pour ma tribu, je me bats pour elle jour après jour pour que les hommes puissants puissent
enfin nous protéger. Mais je n'ai pas des ambitions aussi grande que celle de mon
propre clan. Vous parlez du monde entier. C'est rare et très utopiste. De plus, moi, je
veux les protéger, parce que je les aime. Quelle est votre force à vous.
Je réfléchissais un instant. Je le sentais au plus profond de moi, j'avais ce pouvoir, n'étais-ce pas la seule chose de bien à faire?
Je réfléchissais un instant. Je le sentais au plus profond de moi, j'avais ce pouvoir, n'étais-ce pas la seule chose de bien à faire?
- Je la cherche encore. Je me
cherche encore. Répondis-je sincère. Je n'ai pas encore trouvé ma place en ce
monde, mais j'ai l'impression d'être sur la bonne voie.
- Je vous le souhaite. Je vous accueille
à bras ouvert mon ami dans notre clan, restez autant que vous voulez, tous les
foyers vous seront ouvert, tout le monde est autorisé à vous parler. Vous
m'inspirez confiance. Vous êtes plein d'espoir, c'est rare. Je crois en vous.
Alors aidez-nous à nous sortir des atrocités qui pèsent sur nous tous, de ces attaques qui ont pour
seul but de nous anéantir et de nous faire disparaître et croître la puissance
armé et meurtrière des milices de ce pays.
- Je ne partirais pas, tant que tous
les membres du réseau de trafic d'armes qui vous font du mal ne soit tous derrière
les barreaux.
- Faites attention à vous
Monsieur Kent, voilà ou j'en suis depuis que j'ai parlé. A devoir me cacher ou
mourir, et pour le moment personne ne m'a réellement entendu. Je n'ai pas peur
de mourir pour ma cause, je suis prêt, mais pas de mourir pour rien.
- Je vous ai entendu, et je suis là
pour ça.
Il me salua et reparti, entouré
de son épouse dans la forêt. Jenky m'avait raccompagné dans le village ce jour-là
et l'ambiance devint totalement différente qu'à mon arrivé. La méfiance avait
laissé la place à l'intrigue. Tout le monde voulait me proposer l'hospitalité.
J'avais était accepté par leur chef, je faisais partie de leur tribu.
Les enfants, souvent les moins
timides, me tournaient continuellement autour. Jenky qui m'avait déjà bien
adopté depuis mon arrivée, contre l'avis de sa mère Yummi, était d'autant plus
protecteur.
Comme si je lui appartenais.
- Apprend-moi ta langue Clark?
M'avait-il demandé un Jour. Si je veux partir découvrir le monde pour faire
survivre ma famille, je dois bien parler.
- Tu as l'air d'avoir déjà
appris.
- Oui, Soubadi, pense que nous
devrions tous apprendre pour pouvoir se défendre contre les externes.
- Ok, je t’apprendrais tant que je resterais ici. Mais je compte surtout arrêté les bandits. répondis-je avec un clin d’œil.
- Tu y arriveras, je sais que tu es le meilleur Clark.
Je lui souris. J'avais déjà bien avancé dans mon enquête et maintenant que leur chef m'avait autorisé et accepté, j’espérais vraiment pouvoir clôturer toute cette histoire et qu'elle soit à jamais derrière eux.
- Tu y arriveras, je sais que tu es le meilleur Clark.
Je lui souris. J'avais déjà bien avancé dans mon enquête et maintenant que leur chef m'avait autorisé et accepté, j’espérais vraiment pouvoir clôturer toute cette histoire et qu'elle soit à jamais derrière eux.
Killy |
Depuis, Je passais mes journées
avec Killy, un jeune homme de mon âge qui avait été désigné pour m'emmener le
plus discrètement possible sur le chemin du trafic d'armes et me faire découvrir
tout se qu’ils savaient. J’avais maintenant un nom, des chiffres, des
itinéraires, des façons de procéder. Je
connaissais déjà l'entrepôt pour l'avoir survolé plusieurs fois. Mais j'avais besoin de le
découvrir le plus normalement possible pour mon article.
Le reste du temps j'apprenais à
connaître ses hommes, tout en simplicité et en communauté. Je participais à
leurs fêtes, à la pêche, à la chasse, se qu'ils avaient beaucoup apprécié. Il
disait que les hommes blancs ne chasser qu'avec des armes à feu, et je refusais d'en
porter. Il était même difficile pour moi de chasser, je n'aimais pas tuer les
animaux. Contre moi, ils n’avaient aucune chance. Pourtant un jour pour
protéger mon compagnon désigné, Killy, j'avais du tuer un de ses animaux, après l'avoir trop gravement blesser
et ça m'avait valu une nouvelle forme de respect.
Dans cette tribu, j’avais appris
tant de chose. Ce matin j’avais quitté mon groupe de
chasseur pour suivre ma propre piste, mais surtout pour me dégourdir les jambes
(et les ailes) à l’abri des regards craintif de ce peuple extraordinaire.
Après quelques heures, je les
avais retrouvés près du lac pour une partie de pêche. Rien à voir avec la pêche
que je pratiquais petit avec mon père. Ici c'était le harpon, il fallait être
vif et rapide, alors que dans le Kansas, il fallait surtout être patient. Vif
et rapide était plus dans mes cordes, me sourirais-je me remémorant l'ennui que
je ressentais devant la canne à pêche alors que je voyais à travers l'étang que
les poissons étaient bien loin des lignes de mon père. J'avais compris plus
tard que c'était surtout une façon pour lui d'être seul avec moi et de me
parler de "trucs de mecs" s'amusait-il a dire à ma mère. Et je
devais reconnaître aujourd'hui que ses journées
avaient toujours été agréables et paisibles. Mes parents me manquaient. Je les
imaginais au fin fond de leur Kansas, ma mère a l'affût du moindre de mes mails
et continuant ses recherches sur d'autres extraterrestres qui pourraient
exister sur terre et mon père, baragouinant sur mon départ, se demandant
toujours se que je pouvais bien chercher à l'autre bout du monde et se calmant
dans ses champs sous un beau ciel bleu et un soleil éblouissant. Après cette mission,
je passerais les voir à Smallville. Ça me fera du bien. Et après peut être que
j'irais en Amérique du Sud. Je ne sais pas encore. Pour l'heure, je devais
arrêter ce trafic, et je ne savais pas du tout pour combien de temps je pouvais
en avoir.
Killy me sortie de mes pensés, il
m'indiquait qu'il était temps de rentrer. J'aimais bien Killy, il était amusant
et sympathique. Je me sentais bien parmi eux, ses hommes semblaient très à
l’aise avec l’étranger que j’étais. Et si je continuais de cacher mes
véritables capacités, je pouvais leur montrer que j’étais un homme comme
ils l’entendaient ici. Et rien que pour ça, je leur plaisais. Depuis que
j’avais chassé le crocodile à main nue, j’avais été accepté dans leur
communauté. C’était intéressant de voir que dans ce milieu, le courage et les
capacités physiques étaient vraiment très importantes. Et elles ouvraient de
nombreuses portes. Depuis que je partais avec eux en chasse aux abords du Lac
Turkana, j’avais réussi à avoir indirectement de nombreuses informations sur le
trafic d’armes entre certain membres du Soudan et de l’Ethiopie. Beaucoup
passer par le territoire des Elmono, Assez en retrait, il n’en était pas moins
très observateurs et parfois même passeur. Les Elmono étaient obligés de fournir aux
trafiquants de quoi se sustenter, et l’abus des femmes pendant ses périodes
pouvaient être fréquentes. Toute la tribu avait peur de ses hommes. Ils
connaissaient pourtant parfaitement mon statuts de journaliste, mais les
langues s’étaient rapidement délier après mon entrevue avec Soubadi. Et ils
semblaient me croire quand je leur disais que je voulais les aider.
Comprendre et parler leur langue sans
intermédiaire était aussi un sérieux avantage dans ce genre d’endroit. Pas
besoin d’interprète, les gens se sentaient libre de parler. Bref, ça faisait à
peine 1 mois que j’étais arrivé et je me sentais accepter.
Les parties de pèche et de chasse
étaient devenu un rituelle presque quotidien pour moi. Je les accompagnais, je
chassais, ou péchais et participais au repas de la tribu, et j’avais droit par
la suite à des longs récits sur le monde telle qu’ils le connaissaient et le
vivaient ici.
Ces gens ne mentent pas, mais
savent être très discret.
Quand nous rentrions aux camps,
cette fois là, il y régnait un bourdonnement inhabituel.
Au centre de la tribu, il y avait
un attroupement autour d’une jeune femme, qui un calepin à la main, souriez et
s’amuser ou amuser quelques enfants. Je ne saurai le dire.
Je m’avancer vers le petit
groupe, encore torse nu. La nuit était déjà tombée et seule la luminosité du
feu éclairer le camp.
Quand j’arrivais à une courte
distance, la jeune femme se tourna vers moi, et se mit à me fixer. Son regard
changea en un instant. Du sourire éclatant qu’elle partageait avec les enfants,
elle devient très vite sur ces gardes. Un sentiment que j’avais beaucoup remarqué
chez les occidentaux, et particulièrement ceux vivant dans les grandes
métropoles. Les gens étaient très vite, méfiants envers leurs comparses. Elle
portait une veste claire couverte de poussière, et un foulard épais caché une
partie de ses cheveux brun.
- Bonjour dis-je en anglais,
souhaitant la rassurer.
- Bonsoir, répondit-elle du tac
au tac semblant chercher à me défier. Ces yeux étaient pétillants et
observateur.
- Alors c’est donc vous, l’autre américain
ici. Je vois que vous avez adopté la mode locale, dit-elle faisant un aller-retour
rapide et suggestif sur mon corps. Vous vous êtes vite acclimaté à la région
dis donc ! dit-elle d’un ton méprisant.
- Qui est-vous ? Demandais-je
étonné et déjà agacé par cette femme.
- Lois, Lois Lane,
répondit-elle avant de me tendre la main à la façon 007. Je la serer en retour.
- Vous êtes la Lois
Lane du Daily Planet de Métropolis ? Demandais-je surpris.
- Je vois que j’ai
affaire à un fan, répondit-elle avec un grand sourire, semblant se détendre en même
temps.
Je ne pu retenir un léger rictus.
Ses yeux vert continuant de me scruter, comme si elle cherchait à m’analyser.
- On peut dire ça.
- Et vous êtes ?
- Clark Kent, répondis-je.
- Kent, Kent.
Répétât-elle soudain songeuse. Vous êtes le Clark Kent de l’article sur Abusa.
- Vous l’avez lu ? Répondis-je
étonné, mon amertume déjà remplacé par un espoir. La grande Lois Lane du Daily
Planet, renommée et déjà récompensée avait lu un de mes articles. Wow. Je
l’avais écris, il y avait quelques mois, à suite à la fusillade qui avait tué
Abusa. Je l’avais rencontré quelques
jours avant sa mort. Mais, après avoir réunir toute une conférence de presse
pour qu’il puisse dénoncer devant témoins tout se qu’il avait à dire. Il
s’était fait tiré dessus. Il avait eu le temps de se battre jusqu’au bout, mais
pas de profiter de sa victoire. J’étais arrivé trop tard pour lui, qui m’avait
supplié de protéger sa famille plutôt que lui ce jour là. Abusa faisait partie
de ceux qui avaient découvert mes dons, après que je l’ai sauvé d’une énième
fusillade. Il avait, malgré la crainte que j’inspirais, gardé confiance en moi.
- Ouais,
répondit-elle simplement.
- Il n’a pas eu
l’air de vous enthousiasmer.
- Non, enfin, si,
c’étais pas mal. Vous avez un style encore un peu maladroit, mais vous allez au
fond des choses, et vous avez réussi à avoir des infos plutôt inédites sur cet
homme. C’était assez intéressant.
- Un style maladroit
? Répétais-je un peu vexé.
- Hey ! Ne soyez pas
déçu Kent, j’ai lu votre article jusqu’au bout !
- Trop aimable.
Dis-je douché
Elle se retourna pour rejoindre
le grand feu de camp au centre du village. Je la suivis un pas derrière elle.
- On m’avait prévenu
qu’un de mes confrères était déjà sur place, sans vraiment me dire le sujet de
ses recherches. Vous savez, qu’à cause de vous, j’ai eu énormément de mal à
faire valoir une entrée sur leur territoire.
- Vous m’en voyez
désolé Miss Lane.
- Appelez-moi Lois ! Vous êtes
ici depuis un sacré moment ! dit-elle s’arrêtant brusquement en se
retournant, me faisant face à nouveau.
- Euh, ça va faire
environ 1 mois.
- Vous prenez des
vacances ? demanda t-elle ironique.
- Disons que j’ai
appris dans mes voyages, que l’intégration est importante dans certain endroit
pour avoir les bonnes informations et pour découvrir la vérité.
- Aaaah, c’est le
pourquoi de votre tenue minimaliste, non pas que ça me déplai…, euh, enfin,
continua t-elle rougissant furieusement. Je veux dire, je comprends mieux.
Alors, vous avez appris des choses intéressantes ?
- Vous pensez que je
vais jouer le rôle de votre indict, Lois ? Répondis-je en souriant, devant son
rougissement. Elle est à croquer cette femme.
Elle me souri à son tour.
- Simple
question de politesse, on ne reste pas un mois entier, sans avoir flairé
quelque chose.
- Je suppose que si
nous sommes là, tous les deux, c’est que nous avons découvert qu’il y avait
effectivement anguille sous roche dans le coin. Dis-je sans en ajouter
davantage.
- Oui, mais la
question est : qu’elle est votre anguille Clark Kent ?
- Vous d’abord.
Dis-je plongeant en même temps dans les profondeurs de ses yeux.
Son regard était pénétrant. Il
était rare que des personnes osent regarder aussi ouvertement et aussi
intensément leur interlocuteur. Lois Lane ne semblait pas en faire partie. Et
je la défiais volontiers. Surtout que ses prunelles, d’un vert émeraude profonds,
avaient quelque chose de mystérieux et d’intrigants, voir même…
« Miss Lane, Miss Lane… » Appela
une petite voix d’enfant qui me sortie de ma contemplation, euh… de mon défi
visuel plutôt.
« Vous dormir chez ma famille,
car moi bien parler anglais »
- C’est vraiment
très gentil à vous, répondit-elle son visage changeant complètement
d'expression pour devenir beaucoup plus doux. Elle est encore plus à croquer.
Oulà, que t’arrive-t-il Kent ! On
se calme !
- Clark ! Tu as chassé un
crocodile aujourd’hui ? me demanda t-il dans son
langage.
Je me mis à rigoler.
-Hey ! Pas tous les jours quand même
Jenky !
- Et un hippopotame, tu as tué un
hippopotame ? demanda t-il plein d’espoir.
- Tu sais bien que c’est interdit
Jenky. Répondis-je avec un clin d’œil.
Bien que je comprenais
parfaitement le sens du terme « extinction » de certain mammifère.
Faire changer les coutumes d’une tribu telle que les Elmolo était très
difficile. Surtout que leur chasse était loin d’être la cause de ce phénomène
sur les animaux de la région. Mais bien la folie des occidentaux.
- Viens, viens, tout le monde dit
que t’es vraiment le plus fort des hommes blancs. Tu manges avec nous ce soir, et Miss Lane.
- Très bien, dis à ta famille,
que se sera avec plaisir et que je suis très honoré de partager votre repas.
Je lui tendit les quatre poissons que j’avais à la
ceintures. Tiens, tu donneras ça, à Yummi en la remerciant.
Il souriait de plus belle en
prenant les poissons et se mis à courir vers sa cabane.
Je me retourner vers Lois, qui semblait
songeuse et qui me fixait d’une façon étrange.
- Vous parler leur
dialecte ? demanda t-elle incrédule
- Oui, je l’ai
appris quand je suis arrivé. C’est un mélange de dialecte afro-asiatique de la
famille de couchitiques que j’avais déjà eu l’occasion d’apprendre lors qu’un
autre voyage. En arrivant ici, il ne m’a pas fallu longtemps pour les
comprendre.
- Vous êtes sérieux
?
- Euh, oui, dis-je hésitant,
j’ai une très bonne oreille.
Elle semblait perplexe. Elle me
fixa un instant, semblant sonder mon esprit. Encore.
- ça c’est original… Vous venait
de réussir à me surprendre Kent, et se n’est pas une chose facile, croyais moi.
Dit-elle sincèrement.
« Venait-elle de me faire
un compliment ? » pensais-je
- Euh, je… ne
sachant quoi répondre.
- Ne vous en faite
pas, vous êtes encore loin de mettre sympathique ! me coupa t-elle avec un clin
d’œil. Que vous a dit le gamin tout à l’heure, ça avait l’air amusant.
- Il m’a demandé si
j’avais tuer un hippopotame.
- C’est loin de vos
poissons. Se moqua t-elle
- Je vous le
confirme, il m’a aussi invité à votre table. Dis-je un sourire triomphant.
- Fantastique,
dit-elle d’un ton qui sembler dire le contraire.
Sur ces derniers mots, elle prit
son sac et se dirigea vers la hutte de Jenky.
La première fois que je lui avais donné une proie à remettre à sa mère, je l'avais surpris En train d'essayer de la troquer avec autre chose. J'avais compris plus tard, que le phacochère n'était pas sa viande préférer. Mais il avait tellement eu peur de moi quand il m'avait vu le surprendre qu'il avait stoppé immédiatement ses négociations. Depuis c'était devenu un rituel entre nous, je lui demandais toujours se qu'il en était. Et il me répondait toujours en souriant, avec un petit air innocent.
Yummi commencé à apporter le repas pour ce soir. Elle installait sur une natte au sol tous les plats dans un assortiment de couleur.
Elle fit signe à son fils de la rejoindre et je me retrouvais seul avec Lois.
Elle observait la scène en silence. Jenky se disputait avec sa mère, car il ne voulait pas aider a préparer la table, (étais-ce des disputes universelles ? me demandais-je). Pourtant, face a l'autorité de sa mère il fini par capituler et a disposer tous les plats et les assiettes sur la natte. Lois souriait, attendri par la scène.
Elle les regardait silencieuse, jusqu’à se qu’elle surprenne mon regard posé sur elle. Brusquement, son visage se masqua d’une certaine froideur.
- Je peux savoir se qui t’intéresse Kent !
Je la regardais sans vraiment comprendre le sens de sa question.
- Je ne suis certainement pas aussi à l’aise que toi dans cet endroit. Au lieu de vouloir te ficher de ma tête, tu devrais essayer de m’aider à m’adapter :
- Lois, Woow ! Du calme ! Je n’étais pas du tout en train de me moquer. Je t’assure.
- Mouais !
- Très bien, alors toi qui a l'habitude, comment se passe un repas ici? Me demanda-t-elle.
Je la regardais surprise qu'elle accepte mon aide et m'interroge.
- Je demandais ça uniquement pour faire la conversation, je déteste les silences gênant. Ajoutat-elle devant mon silence.
- C'est assez similaire à beaucoup de communauté vivant de façon plus modeste. Les Elmono mangent souvent ensemble. Les femmes font à manger toute la journée en groupe et se partage les différents légumes préparer. Puis selon les arrivages de la chasse, elles ajoutent de la viande, du poisson... Etc
Je l’invitais à s’assoir sur un endroit de la natte.
« Ici, nous sommes leurs invités, nous avons donc une place d'honneur. La même que celle des chasseurs. Normalement se sont eux qui s’assoie en premier, ensuite les femmes, puis les enfants.
- Encore en groupe ou la supériorité des hommes est évidente ! lança-t-elle froidement.
- Non, tu as tords de penser ça. Ils honorent simplement celui qui prend le plus de risques pour nourrir les siens. Si une femme devient chasseuse, elle a également cette place. Le partage des tâches est souvent très important dans ce genre d'endroit. Et les deux sexes ont leur lot de difficultés et d'épreuves.
Elle s’approche de moi et vint s’assoir en tailleur sur la natte à mes cotés.
- Très bien, soit honnête avec moi Clark! Dans ce genre d'endroit, tu préférerais être un homme ou une femme ? Dit-elle me regardant droit dans les yeux avec un petit air satisfait !
- Ici, Les hommes font principalement le travail physique, la chasse, la pêche et la terre... les femmes s'occupent principalement des enfants et du foyer. Dans nos campagnes c'est aussi très souvent le cas. Répondis-je
- Oui, j'imagine très bien les fermiers américains mettrent les pieds sous la table quand il rentre de leur dure journée, un brin d'alcool dans le nez. "Chérie! Je suis rentrée! Tu as fait quoi de bon ce soir!"
- Tu as une vision très réductrice dis moi ! Répondis-je en souriant, imaginant très bien ma mère envoyer une de ses délicieuses tartes à la figure de mon père s'il avait un jour osé dire un truc pareil !
- L'expérience! Répondit-elle confiante.
- Je suis fils de fermier. Répondis-je mes parents ont une ferme. Ma mère, après ses études s'est installée avec mon père qui en avait hérité au décès de mon grand père.
- Typique !
- Quoi donc?
- Ta mère? Elle a tout lâché pour être avec son mari.
- Euh oui. Et alors?
- Alors jamais je ne ferai ça! Un homme ne me fera jamais renoncer à mes rêves, à ma carrière.
- Peut-être que c'était son rêv...
- D'élever des poules et des vaches? Arrêtes Clark! Tu ne vas pas croire ça!
- Je voulais dire « de profiter de sa famille ». Répondis-je certain de se que je disais, tant ma mère me l'avait répéter.
Lois leva les yeux au ciel.
- Pauvre femme! Dit-elle soudain.
- Qui donc? Demandais-je surpris.
- Ta femme ou future femme je ne sais pas! Je la plains!
- Pourquoi?
- Les fermiers sont loin de l'image de mon prince charmant, bien au contraire. Les bouseux, non merci. Dit-elle en faisant une grimace. Mais les bouseux naïf, c'est encore pire!
- Tu ne laisses même pas au gens le bénéfice du doute?
- Pourquoi faire? Au final je suis toujours déçu.
- Tu n'as pas du avoir une enfance facile. Commentais-je.
- Mon enfance n'a rien a voir. Mais j'ai appris à m'adapter et à ne compter que sur moi! C'est comme ça dans les grandes villes!
Je la regardais perplexe. Il y avait chez elle quelque chose de dure, très dure. J'avais toujours imaginé que notre métier de journalistes devait nous rendre ouvert et compréhensif, se questionner tout le temps sur la vérité, et ne pas avoir de préjugés et d'idées arrêtés sans preuve. Les nombreux articles que j'avais lu de Lois Lane reflétaient cette approche et elle m'avait souvent inspiré. Percer la vérité dans mes propres enquêtes était devenu Ma façon de rendre la justice. Je n'imaginais pas la femme qui écrivait de tels articles aussi dure, froide et catégorique. C'est comme si, elle avait une double personnalité.
Qu'est se que tu dis Kent! Tu l'as connais à peine. On n'apprend pas a connaître une personne en lisant des articles et des éditoriaux.
- Clark, vous peux venir manger. Se mis à crier Jenky en nous faisant signe.
Nous étions déjà installé, et petit à petit, les hommes venaient s’assoir à nos cotés. Tous, regardait Lois avec une certaine crainte.
Quand j'étais arrivé dans leur tribu, les premiers repas avaient été très silencieux. J'avais eu l'autorisation de m'installer dans leur camps, le temps qu'ils décident si je pouvais ou non rencontrer leur chef. Leur accueil avait été très craintif, et les repas se passaient majoritairement dans un silence pesant. Seul les enfants étaient curieux et m'approchaient. Les adultes en profitaient pour m'observer. Petit à petit ils ont du apprécier ma façon d'être, car quand j'ai commencé à dire quelques mots dans leur langue, ils ont paru rapidement surpris et content qu'un étranger essai de s'adapter à leur façon d'être.
Si les Elmono restaient craintif, l’accueil de Lois semblait tout de même beaucoup plus rapide qu’avec moi. Et finalement, très vite le repas pris une tournure plus amicale et détendu. Killy, m'expliqua que les Elmono ne pouvait pas considérer une femme comme dangereuse pour la tribu. Pour eux, il était impossible qu'elle puisse se retrouver une arme a la main et se mettre a tirer sur tous les membres de leur tribu, comme l'avait déjà fait des tas d'hommes.
Je revoyais notre échange ou elle me traiter de bouseux naïf se superposer à son rougissement quand elle m'avait remercié il y avait seulement quelques minutes. Je ne comprenais pas réellement pourquoi, mais je sentais que cette rencontre ne s'arrêterait pas la. Et j'avais hâte de la découvrir davantage.
Le lendemain, après mon tour quotidien et matinale du village, j’arrivais prés de Lois. Elle avait l’air très concentré sur son écran d’ordinateur tout en tapotant énergiquement sur les touches de son clavier. Nous étions dans un endroit ou l’électricité était à peine présente, et elle, elle prenait son ordinateur.
- C’est dommage, non ?
Après mettre
un peu dépoussiérer et habillé d'une tenue convenable je rejoignais la famille
de Jenky prés de leur hutte.
Lois
semblait s'amuser avec le jeune garçon. Elle lui dessiné différentes formes sur
le sol et il essayait de trouver le mot en anglais. Quand il sortait des
bêtises, il arrivait à Lois d'éclater de rire.
Quand
j'arrivais prêt d'eux Jenky leva les yeux vers moi et se précipita pour me
tirer par la main et m'obliger à m'assoir avec eux. J’aimais cette spontanéité
chez ses gens, qu’on ne trouvait plus chez nous depuis longtemps.
Lois me
scruta, toujours ce regard froid et distant. Je lui souris.
- Vous avez
trouvé de quoi vous habiller. Dit-elle d’un ton hautain.
- Vous êtes
toujours aussi désagréable avec vos congénères ? Répondis-je surpris par le ton
glacial qu'elle employait pour me parler, alors que quelques secondes plus tôt
elle s’amusait avec Jenky.
- Je ne suis
pas désagréable! Juste prudente!
- Je vous
assure que vous êtes désagréable!
Elle leva
les yeux au ciel et se tourna vers Jenky. Celui-ci nous fixait à tour de rôle,
ne comprenant pas exactement le thème de notre échange.
- Tu as donné les poissons à
Yummi j'espère? Lui demandais-je dans sa langue.
- Biensur.
Répondit-il dans un sourire, me montrant par la même occasion les poissons en
train de cuire sur le feu.
La première fois que je lui avais donné une proie à remettre à sa mère, je l'avais surpris En train d'essayer de la troquer avec autre chose. J'avais compris plus tard, que le phacochère n'était pas sa viande préférer. Mais il avait tellement eu peur de moi quand il m'avait vu le surprendre qu'il avait stoppé immédiatement ses négociations. Depuis c'était devenu un rituel entre nous, je lui demandais toujours se qu'il en était. Et il me répondait toujours en souriant, avec un petit air innocent.
Yummi commencé à apporter le repas pour ce soir. Elle installait sur une natte au sol tous les plats dans un assortiment de couleur.
Elle fit signe à son fils de la rejoindre et je me retrouvais seul avec Lois.
Elle observait la scène en silence. Jenky se disputait avec sa mère, car il ne voulait pas aider a préparer la table, (étais-ce des disputes universelles ? me demandais-je). Pourtant, face a l'autorité de sa mère il fini par capituler et a disposer tous les plats et les assiettes sur la natte. Lois souriait, attendri par la scène.
Elle les regardait silencieuse, jusqu’à se qu’elle surprenne mon regard posé sur elle. Brusquement, son visage se masqua d’une certaine froideur.
- Je peux savoir se qui t’intéresse Kent !
Je la regardais sans vraiment comprendre le sens de sa question.
-
Je… je ne voulais pas vous offenser.
- Je ne suis certainement pas aussi à l’aise que toi dans cet endroit. Au lieu de vouloir te ficher de ma tête, tu devrais essayer de m’aider à m’adapter :
- Lois, Woow ! Du calme ! Je n’étais pas du tout en train de me moquer. Je t’assure.
- Mouais !
-
Et je t’assure que si tu as besoin d’aide il suffit de le
demander.
- Très bien, alors toi qui a l'habitude, comment se passe un repas ici? Me demanda-t-elle.
Je la regardais surprise qu'elle accepte mon aide et m'interroge.
- Je demandais ça uniquement pour faire la conversation, je déteste les silences gênant. Ajoutat-elle devant mon silence.
- C'est assez similaire à beaucoup de communauté vivant de façon plus modeste. Les Elmono mangent souvent ensemble. Les femmes font à manger toute la journée en groupe et se partage les différents légumes préparer. Puis selon les arrivages de la chasse, elles ajoutent de la viande, du poisson... Etc
Je l’invitais à s’assoir sur un endroit de la natte.
« Ici, nous sommes leurs invités, nous avons donc une place d'honneur. La même que celle des chasseurs. Normalement se sont eux qui s’assoie en premier, ensuite les femmes, puis les enfants.
- Encore en groupe ou la supériorité des hommes est évidente ! lança-t-elle froidement.
- Non, tu as tords de penser ça. Ils honorent simplement celui qui prend le plus de risques pour nourrir les siens. Si une femme devient chasseuse, elle a également cette place. Le partage des tâches est souvent très important dans ce genre d'endroit. Et les deux sexes ont leur lot de difficultés et d'épreuves.
Elle s’approche de moi et vint s’assoir en tailleur sur la natte à mes cotés.
- Très bien, soit honnête avec moi Clark! Dans ce genre d'endroit, tu préférerais être un homme ou une femme ? Dit-elle me regardant droit dans les yeux avec un petit air satisfait !
- Ici, Les hommes font principalement le travail physique, la chasse, la pêche et la terre... les femmes s'occupent principalement des enfants et du foyer. Dans nos campagnes c'est aussi très souvent le cas. Répondis-je
- Oui, j'imagine très bien les fermiers américains mettrent les pieds sous la table quand il rentre de leur dure journée, un brin d'alcool dans le nez. "Chérie! Je suis rentrée! Tu as fait quoi de bon ce soir!"
- Tu as une vision très réductrice dis moi ! Répondis-je en souriant, imaginant très bien ma mère envoyer une de ses délicieuses tartes à la figure de mon père s'il avait un jour osé dire un truc pareil !
- L'expérience! Répondit-elle confiante.
- Je suis fils de fermier. Répondis-je mes parents ont une ferme. Ma mère, après ses études s'est installée avec mon père qui en avait hérité au décès de mon grand père.
- Typique !
- Quoi donc?
- Ta mère? Elle a tout lâché pour être avec son mari.
- Euh oui. Et alors?
- Alors jamais je ne ferai ça! Un homme ne me fera jamais renoncer à mes rêves, à ma carrière.
- Peut-être que c'était son rêv...
- D'élever des poules et des vaches? Arrêtes Clark! Tu ne vas pas croire ça!
- Je voulais dire « de profiter de sa famille ». Répondis-je certain de se que je disais, tant ma mère me l'avait répéter.
Lois leva les yeux au ciel.
- Pauvre femme! Dit-elle soudain.
- Qui donc? Demandais-je surpris.
- Ta femme ou future femme je ne sais pas! Je la plains!
- Pourquoi?
- Les fermiers sont loin de l'image de mon prince charmant, bien au contraire. Les bouseux, non merci. Dit-elle en faisant une grimace. Mais les bouseux naïf, c'est encore pire!
- Tu ne laisses même pas au gens le bénéfice du doute?
- Pourquoi faire? Au final je suis toujours déçu.
- Tu n'as pas du avoir une enfance facile. Commentais-je.
- Mon enfance n'a rien a voir. Mais j'ai appris à m'adapter et à ne compter que sur moi! C'est comme ça dans les grandes villes!
Je la regardais perplexe. Il y avait chez elle quelque chose de dure, très dure. J'avais toujours imaginé que notre métier de journalistes devait nous rendre ouvert et compréhensif, se questionner tout le temps sur la vérité, et ne pas avoir de préjugés et d'idées arrêtés sans preuve. Les nombreux articles que j'avais lu de Lois Lane reflétaient cette approche et elle m'avait souvent inspiré. Percer la vérité dans mes propres enquêtes était devenu Ma façon de rendre la justice. Je n'imaginais pas la femme qui écrivait de tels articles aussi dure, froide et catégorique. C'est comme si, elle avait une double personnalité.
Qu'est se que tu dis Kent! Tu l'as connais à peine. On n'apprend pas a connaître une personne en lisant des articles et des éditoriaux.
- Clark, vous peux venir manger. Se mis à crier Jenky en nous faisant signe.
Nous étions déjà installé, et petit à petit, les hommes venaient s’assoir à nos cotés. Tous, regardait Lois avec une certaine crainte.
Quand j'étais arrivé dans leur tribu, les premiers repas avaient été très silencieux. J'avais eu l'autorisation de m'installer dans leur camps, le temps qu'ils décident si je pouvais ou non rencontrer leur chef. Leur accueil avait été très craintif, et les repas se passaient majoritairement dans un silence pesant. Seul les enfants étaient curieux et m'approchaient. Les adultes en profitaient pour m'observer. Petit à petit ils ont du apprécier ma façon d'être, car quand j'ai commencé à dire quelques mots dans leur langue, ils ont paru rapidement surpris et content qu'un étranger essai de s'adapter à leur façon d'être.
Je pense que
Jenky était en grande partie l’élément le plus important de mon intégration. Il
était plutôt bavard, très spontané, et il m'aimait bien. Ça avait compté. Puis,
quand j'avais proposé mon aide dans la chasse, ça avait également beaucoup
compté. C'était un des principaux actes d'intégration de la tribu. Participer
au ravitaillement. Je m'aimais pas tuer les animaux, mais lorsque j'avais sauvé
Killy d'un Crocodile, Les Elmono m'avaient définitivement accepté. Les
relations avaient commencé à se détendre, même si sans l'approbation de leur chef,
les Elmono restait sur leur discret sur leurs problèmes. Par contre, le jour ou
j'avais rencontré Soubama, tout avait changé. J'avais enfin commencé à en
apprendre plus sur leurs difficultés...
J'espérais
d'une certaine façon que se serai différents pour Lois. Malgré sa dureté,
j'avais envie de croire en elle. Avoir l'occasion d'apprendre avec elle,
pouvait être une vraie chance pour moi. Il fallait juste qu'elle accepte de
collaborer. Et ça, ce n’était pas gagné.
Si les Elmono restaient craintif, l’accueil de Lois semblait tout de même beaucoup plus rapide qu’avec moi. Et finalement, très vite le repas pris une tournure plus amicale et détendu. Killy, m'expliqua que les Elmono ne pouvait pas considérer une femme comme dangereuse pour la tribu. Pour eux, il était impossible qu'elle puisse se retrouver une arme a la main et se mettre a tirer sur tous les membres de leur tribu, comme l'avait déjà fait des tas d'hommes.
Jenky
commença à déposer des plats sur le sol.
-
Dans quelques instants ils vont apporter tous les mets
qu’ils ont préparé et chacun va se servir dans cette feuille de palmier. Puis
tu pourras manger.
-
Il n’y a pas de couverts ? demanda t’elle simplement tout
en observant les femmes et les enfants qui commençaient à placer les plats au
centre du cercle qui s’était formé.
-
Si, ils ont découvert la fourchette et le couteau y’a déjà
plusieurs années. Dis-je en lui souriant.
J’espérais
juste la détendre, mais des que je croisais son regard je compris mon erreur.
Lois devenait rapidement plus froide. Décidément, je n'arrivais à pas grand
chose avec elle.
-
Je te préviens, ne t’avise pas de te moquer.
Je la
regardais perplexe par tant d’agressivité.
-
Mais enfin, pourquoi voudrais tu que je me moque
constamment. Dis-je incrédule.
-
Je connais les mecs de ton espèce. Répondit-elle du tac au
tac.
-
De mon espèce ?
-
Oui, le genre aventurier, bien à l’aise dans les milieux hostiles.
Bien content de pouvoir se moquer d’une citadine en mal de technologie.
Je ne pu
m’empêcher de rire. Et elle ne se gêna pas pour me lancer un regard encore plus
noir.
-
Lois, je t’assure que tu te trompes. Détends-toi. Je
trouve que tu n’as pas l’air perdu du tout, bien au contraire. Apres, ça
va faire un mois que je suis ici, si je peux simplement t’aider à
t’adapter plus vite que moi, je serai ravie de le faire. Il n’y- a rien d’autre
la dessus. Dis-je sincèrement.
-
Oui, nous verrons. Ils disent tous ça ! répondit-elle tout
en acceptant dans un sourire sincère le plat que lui tender Jenky afin
qu’elle puisse ce servir.
-
C’est pour Toi miss Lane, vous voulez fourchette ? demanda
t-il.
-
Oui, je te remercie Jenky.
Tout le
monde avait fini par s’installer, et le centre du cercle étaient rempli de
couleur. Poissons et légumes cuits en tout genre décorer la table du sol dans
des plats en plastique rose et bleu. Chez nous, ce type de vaisselle étaient
quasiment pour les dinettes des petites filles. Ici, c’était pratique et
incassable.
-
Mmmh, c’est bon. Dit Lois à la femme du chef qui la
remercia d’un signe de tête chaleureux.
Le repas se
passait dans la bonne humeur. Les hommes du clan racontaient notre partie de
chasse et aujourd’hui, je n’étais pas le centre de l’attention. Je n’avais
rapporté que de simples poissons, tandis qu’un des hommes avait réussi à
rapporter une antilope grâce à sa seule dextérité.
Après le
repas, une fête s'improvisa ou les chasseurs se mirent à raconter tout en
mimant leurs exploits. Les gens s'était attroupés autour du foyer de Yummi et
ils riraient des imitations des animaux que certain Elmono réussissaient à
merveille, tout en les parodiant. Je traduisais au fur et à mesure les tirades
à Lois qui rirait également beaucoup au cours de la soirée. Je cru même qu’elle
oublia un moment donné son agressivité à mon égard quand elle me gratifia d’un
sourire communicatif. Tout le monde semblait détendu et la fête. Je ne sus pas
trop se qui se passa réellement de différent de d’habitude, mais je passais une
de mes meilleurs soirées depuis mon arrivée ici.
Jenky fini
par s'endormir sur le sol à côté de moi. Et Yummi, qui représenté l’autorité du
chef en l’absence de son mari fini par donner le couvre feu. La vaisselle était
déjà faite. Et rapidement les personnes partirent un a un dans leur hutte pour
se coucher.
Très vite,
le silence repris, chacun reprenant le chemin de son foyer.
- Bon, il
est temps d'aller dormir. Me dit-Lois dans un sourire. Elle était tellement
plus détendue que tout à l'heure, moins agressive.
- Oui, je
dors dans le foyer de Killy, pas très loin. Dors bien Lois.
- Oui, toi
aussi.
Je lui
souris et tournait les talons pour aller rejoindre mes hôtes, quand Lois
m'interrompit.
- Clark?
- Oui?
Répondis-je en me retournant vers elle.
- Merci pour
la soirée, pour les explications, la traduction et tout ça. C'était sympa de ta
part.
Je la
regardais étonnée, Lois Lane disait merci... Et en plus elle rougissait... A
cet instant, je La trouver trop craquante... Elle avait l'air presque mal à
l'aise. Je souris de plus belle.
- De rien,
c'était un plaisir. Répondis-je après quelques secondes de silence. Bonne
Nuit lois.
Elle sourit,
et rentra dans le foyer de Yummi.
Je m'étais
allongé rapidement sur ma natte pour la nuit, et instinctivement les pensées
partir vers ma découverte de la journée "Lois Lane".
Je revoyais
ses yeux émeraude me fixait avec un brun de défi dans le regard. En une soirée,
j'avais découvert plusieurs facettes de la journaliste. À la fois dure, elle
cachait une autre personnalité, beaucoup plus sensible et attachante. Du moins,
des qu’elle était proche de Jenky. Elle
me donnait envie de la connaitre davantage.
Je revoyais notre échange ou elle me traiter de bouseux naïf se superposer à son rougissement quand elle m'avait remercié il y avait seulement quelques minutes. Je ne comprenais pas réellement pourquoi, mais je sentais que cette rencontre ne s'arrêterait pas la. Et j'avais hâte de la découvrir davantage.
Le lendemain, après mon tour quotidien et matinale du village, j’arrivais prés de Lois. Elle avait l’air très concentré sur son écran d’ordinateur tout en tapotant énergiquement sur les touches de son clavier. Nous étions dans un endroit ou l’électricité était à peine présente, et elle, elle prenait son ordinateur.
Je m’approcher d’elle.
- Tu as une connexion
internet ici. Dis-je étonné.
- Oui, mais elle est
très faible, je passe par les satellites. C’est quand même pratique.
- Qu’as-tu besoin de
savoir dans un endroit pareille ?
- Kent ! dit-elle se
retournant. Tout en me faisant signe de partir. De un, je pense que tu envahis
trop souvent mon espace personnel. De deux, je dois rendre des comptes à mon
patron, je ne suis pas en free lance comme toi ! Et de trois, c’est le seul
moyen que j’ai trouvé pour essayer de découvrir qui tu étais !
Malgré sa demande, Je m’assis à côté
d’elle, jetant un coup d’œil à son écran avant qu’elle ne le referme violemment
tout en me lançant un regard assassin !
- Si tu veux savoir
qui je suis, je pense qu’il est plus simple de me demander directement, dis-je
en rigolant.
- Kent, je ne te
connais pas ! Comment veux tu que je donne du crédit à se que tu pourrais me
dire !
- Tu penses toujours
que les gens te mentent ?
- Quoi ? Tu n’as
jamais menti ? Tu viens d’où Kent ? du fin fond de l’Arizona ?
Je rigolais.
- Pas tout à fait, enfaite, je
viens du fin fond du Kansas, une petite ville du nom de Smallville ! Tu vois,
il suffit de demander.
- C’est vrai qu’au milieu des
champs on ne doit pas vous apprendre la prudence ! Moi je viens de Métropolis,
et crois-moi, si tu ne veux pas te faire marcher dessus, il faut que tu sois
devant !
- Tu devrais te relaxer un peu
Lane, si tu veux, on peut faire équipe, plutôt que de chercher à être l’un
contre l’autre !
- Dans tes rêves Smallville,
je travaille seule.
- Pourquoi ? Nous cherchons sans
doute la même chose.
Elle me scruta un instant, avant
d’enchainer.
- Très bien, tu commences ! Sur
quoi tu travailles exactement, qu’elles sont tes pistes ? Parce que pour le
moment, à part te voir te balader à poil dans le village, je ne comprends pas
ce que tu cherches.
Je lui souris, elle avait un côté
agaçant, mais j’essayais de mettre ça sur son coté défensif et puis, après
tout, si je voulais qu’elle me fasse confiance, je n’avais pas de soucis pour
faire le premier pas.
- Très bien. dis-je pour introduire mes explication, et je commençais mon récit. « ça va faire maintenant un
mois que je suis ici, et j’ai découvert un gros trafic d’armes. La plupart des
villages de Somalie et d’Ethiopie ont accès à des armes à feu alors que les
enfants y meurent de faim. Les rumeurs sont fréquentes dans ce genre d’endroit
sur les trafics, mais j’avais envie d’aller plus loin. Je suis en Afrique
depuis plusieurs mois et je me suis habitué à beaucoup de dialecte. J’ai commencé
à apprendre des choses de-ci de-là. J’ai décidais d’enquêter plus en détail. Ça
m’a mené à cet endroit.
- Tu penses que les Elmono sont impliqués
? demanda-t-elle méfiante.
- Oui et non. Tous les villages
bien placés sont en quelques sortes impliqués. Pas forcément volontairement.
Entre menace et pouvoir, les trafiquants ne reculent devant rien. Les Elmono
sont pacifiques par nature. Ils vivent de la chasse et de la pèche. Et n’ont
pas d’implication particulière avec le monde moderne. Mais ils sont sur un
point stratégique. C’est pour ça que je suis venue ici. J’espérais en apprendre
davantage. Mais ces gens ont en général très peu confiance en des occidentaux. Et
il n’est pas difficile de savoir pourquoi.
- Ils n’ont pas l’air d’avoir
peur de toi.
- J’ai réussi à me faire
accepter. Pour une femme c’est plus facile. Ils ne se méfient pas autant. Il
pense que vous ne pouvez pas faire partie de ce genre de complot. Menace sur
des enfants, armes à feu.. C’est un travail d’hommes. Répondis-je.
- Et
alors qu’a tu découverts.
- Un entrepôt
secret. En plein sur le territoire Elmono et très proche des frontières censées
être désertes de la Somalie et de l’Ethiopie. Il y a même une route, qui a été
tracé. Mais elle n’apparait sur aucun carte.
- Et
tu sais se qu’il y a dedans.
- Non,
je n’ai jamais pu m’approcher assez prét. L’entrepôt est gardé constamment. Je
suppose qu’il y a des armes. Je n’ai jamais réussi à voir le moindre mouvement
d’armes. Juste l’entrepôt et des gardes. Mais il y a peu, j’ai rencontré le
chef des Elmono, qui se cachent dans la forêt, parce qu’il a osé dire
« non » aux trafiquants. Et il pense qu’un important marché est sur
le point d’être conclu. Il faut juste que j’arrive à découvrir qui est le
commanditaire et le jour et l’heure du transfert, pour essayer de mettre la
main sur le responsable de tout cette organisation. En général, il se découvre
lors des grandes transactions. D’après les Elmono, l’entrepôt est plein.
Maintenant, il faut vendre.
- Tu sais, se que tu
as découvert est vraiment impressionnant. Je te remercie de me le faire
partager. La plupart des journalistes ne travaille que pour eux. Dit-elle le
visage reconnaissant.
- C’est dommage, non ?
- Je ne sais pas,
j’avoue être comme eux, la plupart du temps.
- Mais
tu sembles surprise par se que j’ai découvert. Tu étais sur une autre piste ? Demandais-je
intéresser.
Elle se mis à rougir et bégaya quelques mots.
- Oui,
non… enfin je n’étais pas aller aussi loin. Dit-elle mal à l’aise.
- Tu
as d’autres pistes ? Demandais-je
- Je…
c’est un peu compliquer. Répondit-elle.
- Ah
d’accord. Tu me laisses parler et après tu ne veux pas partager tes propres
théories et résultats d’enquêtes.
- Non, Je… ce n’est pas ça. Disons que je suis
là pour une intuition qui est difficile à expliquer. Répondit-elle.
Elle semblait tellement mal à
l’aise que je me sentis obliger de la croire. Je n’avais pas envie de la forcer
à dire quoi que ce soit.
Un silence pesant se fit. Lois
semblait perdu dans ses pensées.
- Clark ?
- Oui ?
- Je peux te poser une question ?
- Biensur…
- Est-ce que tu aurais par
hasard, entendu parler d’autres choses pendant tes voyages ?
- D’autres choses ?
- Oui, une sorte de mythe, de
légende, qui se répands petit à petit dans plusieurs endroits du monde, et
particulièrement en Afrique ces derniers temps.
- C'est-à-dire ? Demandais-je,
un sentiment d’inquiétude commençant à m’envahir
- Beaucoup trouvent cela
ridicule, et j’avoue que la première fois que je l’ai entendu je n’y ai pas prêté
réellement attention. Mais au cours de mes enquêtes en dehors des Etats unis,
cette « chose » est comme qui dirait, revenu plusieurs fois, dans des endroits
les plus improbables et éloignés qui soient.
- Soit plus précise Lois, je ne vois
pas à quoi tu fais allusion. Demandais-je de plus en plus perplexe.
- Enfin Clark !! Toi qui as fait
tant de voyages, tu n’as jamais entendu parler de lui ?
- De qui ? Demandais-je
incrédule
- De « L’homme volant »
Intérieurement je sentis mon
corps se glacer d’effrois, et la panique me tordre le ventre mais
extérieurement j’espérais feindre la totale surprise.
- Tu ne vois pas de quoi je parle
? j’eu l’impression qu’elle me scrutais au plus profond de mon âme. Je la
regardais quelques secondes, avala ma salive et contre toute attente, je me mis
à rire surement trop fort. Je crois que c’était nerveux…
- Lois, je n’aurai
pas cru que tu pouvais faire de telles blagues.
« Oui, c’est ça, Clark, feins, feins, feins !! Calme-toi, elle ne
sait rien ! Rien du tout. Ce n’est pas possible.
- Clark, je
t’assure, je suis sérieuse.
- Tu veux dire que
tu enquêtes sur un homme volant ? dis-je faisant croire que je me moquer.
- Non ! biensur que
non, se reprit-elle. C’est juste que je commence à me poser des questions, et
j’en profite. Ce genre de coup, trafic d’arme, massacres…., c’est le genre de
chose qui semble attirer cet homme et j’espérais en entendre parler ici.
- Lois, tu sais, les
mythes sont des thèmes très rependus dans les coutumes tribales. Mais il ne
faut pas leur accorder pour autant tant de crédit.
- Ecoutes Kent !
Je sais très bien se que je dis ! Je ne nie pas qu’il y a une explication
rationnelle dernière tout ça. Une machine, une armure, ou je ne sais quoi. Mais
je t’assure Clark, j’en ai vraiment la conviction… cet homme existe. Et un jour
je le prouverai. Et toi !! tu n’as pas intérêt à me piquer ce scoop !!
- Lois, je te promets
que si je découvre ton homme volant, je ferais tout pour te joindre
immédiatement pour que tu sois la première à l’interviewer !
- Tu ne devrais pas
faire de promesse de ce genre Clark !! Tu viens peut être de passer à côté du
prix Pulitzer…
Je mettais levé plus tôt ce matin, espérant éviter Lois. Sa révélation sur sa
connaissance de l'homme volant m'avait particulièrement troublé. Elle ne
semblait pas se douter de quoique se soit, mais chercher cet homme, qui n'était
d'autre que moi était très inquiétant.
Au cours de mes voyages,
plusieurs personnes avaient découvert mes capacités, hélas, ça ne s'était pas
toujours bien passé. La plupart du temps, l'après découverte était suivi d'une
méfiance et d'une peur que je ne pouvais contrôler. Quand on découvrait mes
capacités, les gens, même ceux avec qui je m’étais liés d'amitié avaient peur
de moi, m'évitaient et ne voulaient plus me parler. Je leur apparaissais
comme un monstre. Lois aussi me verrait-elle comme ça, si elle savait?
Je n'osais pas l'imaginer. Que
savait-elle exactement ? Me prenait-elle déjà pour un monstre ?
Je n'avais quasiment pas dormis
de la nuit, tel un lion en cage, je n'avais qu'une envie, c'était de sortir et
de réussir à me détendre. Le lendemain matin, je me levais aux aurores et
décidait d’aller faire un peu d’exercice avant d’aller me laver à la chute
d’eau. Je m’envolais comme à mon habitude et parcourais des dizaines et des
dizaines de kilomètres rapidement afin de juste avoir le plaisir de la
sensation du vent chaud sur mon visage. Je décidais d’essayer de vérifier si
les trafiquants d’armes que j’avais repérées plus tôt étaient revenus.
L’entrepôt était à quasiment deux
jours de marches pour un humain, mais quelques secondes me suffisaient pour y
accéder. J’étais allé à pieds, une seule fois avec Killy. Il m’avait montré les
différents postes de garde et expliqué comment les trafiquants utilisaient les
Elmono pour passer des armes d’une milice à une autre. Il m’avait également
fait part des moyens de pressions utilisées pour les faire accepter et garder
le silence.
Ce matin-là, quand j’arrivais à
l’entrepôt, je scannais l’endroit. Les gardiens étaient toujours à leur poste,
mais il y régnait une agitation anormale. Soubadi avait sans doute raison, une
grosse cargaison ou vente devait être sur le point d’entre exécuté. J’essayais
d’écouter les conversations, mais les gardiens parler entre eux en somalien et
je n’avais pas l’habitude de cette langue. Je restais un certain temps,
espérant en apprendre davantage, mais je n’en appris pas plus.
J’avais juste se pressentiment
qu’il allait peut être bientôt se passer quelque chose. Le temps s’écoulait et
je préférais rentrer au village avant que quelqu’un ne me cherche. Apres y être
rapidement passé et salué quelques habitants, je me dirigeais vers les chutes
d’eau. Jenky me les avait faites découvrir assez rapidement après mon arrivé.
Les Elmolo n’étaient pas de grands adeptes de la baignade dans les eaux
fraiches et naturelles. Il trouvait même ça idiot que je puisse autant l’apprécier.
Surtout, qu’elle était particulièrement froide. Mais, je trouvais cet endroit
assez magique. Le paysage y était magnifique et préservé. Une oasis de
fraicheur au milieu de ses grandes plaines arides. Les chutes tombaient
sauvagement dans un bassin d'eau douce. C’était toujours vide et seul le bruit
de la nature se faisait entendre, c’était un vrai havre de paix, entouré d’une
végétation luxuriante, rare dans ses contrés.
Quand j'arrivais aux chutes, je redécouvrais ce décor paradisiaque. Une eau limpide et claire aux reflets chatoyants turquoise et vert. Une cascade légère coulait d'une haute falaise abrupte. L'eau était profonde. Après avoir retiré mes vêtements, je m'envolais jusqu'en haut de la falaise. De cette hauteur je voyais un horizon lointain. La végétation s'arrêtait très vite pour laisser la place au désert, mais se que j'apprécierais vraiment s'était de me laisser tomber jusqu'à senti la fraîcheur de l'eau recouvrir ma peau. Les bras écartés je tombais en avant et plongeais nu dans le bassin d’eau glacé.
Quand j'arrivais aux chutes, je redécouvrais ce décor paradisiaque. Une eau limpide et claire aux reflets chatoyants turquoise et vert. Une cascade légère coulait d'une haute falaise abrupte. L'eau était profonde. Après avoir retiré mes vêtements, je m'envolais jusqu'en haut de la falaise. De cette hauteur je voyais un horizon lointain. La végétation s'arrêtait très vite pour laisser la place au désert, mais se que j'apprécierais vraiment s'était de me laisser tomber jusqu'à senti la fraîcheur de l'eau recouvrir ma peau. Les bras écartés je tombais en avant et plongeais nu dans le bassin d’eau glacé.
Tout était agréable, la chute
libre de toute cette hauteur, l'arrivée dans cette eau fraîche, pourvoir
ensuite nager et me détendre. J'adorais ces instants de paix. De plus, je
pouvais profiter de cette eau limpide pour me laver de toute cette poussière
environnante. Je nageais jusque dans la cascade et m'élevais en elle. L'eau
fouettait mon corps avec une forte pression. Si moi je résistais largement en
lévitation, la poussière de mon corps partait sans le moindre souci. Je
profiter de cette douche naturelle un petit moment me croyant seul, jusqu’au
moment où j'entendis une branche se briser suivi d'un juron d'une voix que reconnu
instantanément !
Pris de panique, je me laissais
tomber dans le bassin la seconde suivante.
" Non, c'est pas possible,
elle ne m'a pas vu!" Pourvu qu'elle ne n'ai pas vu !" pensais-je
en nageant un peu plus loin et en me dirigeant vers le centre du bassin.
- Clark, oh mon dieu!"
entendis-je crier à travers l'eau.
Je sorti la tête de l'eau et
découvris Lois en train de retirer ses chaussures à toute vitesse avant que son
regard croisa le mien. Il avait surement l'air aussi anxieux que le mien! Elle
m’avait vu, et maintenant, je lui faisais peur.
- Clark! Sérieusement, tu m'as
fait une de ces peurs! Quand je t’ai vu tomber et ne pas ressortir…
- Désolé, répondis-je pas très à
l'aise. Tout va bien.
- Tu as de sacrés poumons!
Dit-elle tout en faisant un vague mouvement d'épaules.
Puis, étrangement, elle se mis à
regarder dans tous les sens, comme si elle cherchait quelques chose, ou plutôt
comme si elle évitait de me regarder!
Elle m'avait vu. Et maintenant,
elle me prenait pour un monstre. Elle essayer d'éviter mon regard.
- Euh... qu'est se que tu
fais la? Demandais-je nerveux.
Je m'approchais de la rive
jusqu'à se que j'ai pied. Mes épaules et le haut de mon torse était à présent
en dehors de l'eau.
- Rien? Répétais-je surpris. Nous
ne sommes pourtant pas à côté du village.
Elle jeta un coup d'œil dans ma
direction et détourna immédiatement les yeux. Je l’effrayais donc tant que ça.
- C'est Jenky qui m'a conduite
ici. Il m'a dit que nous pouvions nous baigner dans ce genre
d'endroit et comme j'avais un envie de me rafraichir un peu, je l'ai suivi. Je
ne m’attendais pas à te voir. Conclu-t-elle.
- Oui, C’est vrai que je n’ai pas
l’habitude de voir du monde ici.
- C’est ce que j’ai cru
comprendre. Repondit-elle tout en fixant mon corps. Elle se détourna
rapidement. Euh, je veux dire. C’est incroyable cet endroit. Continua-t-elle
tout en regardant tout autour d'elle. Vraiment magnifique.
- Oui, c’est vrai, et l'eau est
plutôt agréable. Un peu fraiche au début, mais une fois qu’on y ai, c’est
presque dure d’en sortir. Dis-je en me rebaissant dans l'eau jusqu'au cou.
Elle finit par regardait dans ma
direction et regarda avec plus d'attention la cascade qui se trouvait dernière
moi. On y était.
- Oui, ça à l’air agréable, y’a
des points d’appuis dans la cascade ? demanda-t-elle. J’ai presque cru que tu étais
en lévitation, Rit-elle nerveusement. Sans me regarder en face.
Bon sang, elle m'avait vu ?!
Mais ne semblait pas avoir compris que je flottais. Je profitais de l'occasion.
- Euh, oui, il y a des rochers,
mais ils sont plutôt éphémères. J’essaie à chaque fois de me tenir un peu plus
longtemps, mais c'est très glissant.
Bravo Kent, tu commences à savoir
mentir comme en pro. J’espère qu’elle va me croire.
- Tu avais l'air d'y arriver.
Dit-elle en rougissant. Moi je n’oserai pas.
- Tu m'as vu? Demandais-je
n'arrivant pas à comprendre sa réaction.
- Euh… Je…, Non non! Oui!
Enfin pas vraiment. Dit-elle rapidement en rougissement fortement, elle était
encore plus mal à l'aise. Je veux dire... Un peu. Je t'es surtout vu tomber.
Dit-elle reprenant contenance et confiance en elle. Son ton était plus
assurant.
Je souri comprenant enfin son embarra.
Alors elle m'avait vu dans la cascade, mais apparemment se n'étais pas de me
voir flotter qui l'avait troublé, mais plutôt de me voir nu.
Je ne sais pas trop pourquoi,
mais cette information me rassura comme jamais. Elle m'avait juste vu nu.
J'étais
tellement soulagé, que j'ai eu envie de la taquiner un peu devant son malaise.
Je me levais et la moitié de mon corps se retrouva une fois encore hors de
l'eau.
- Essaie de t’annoncer la
prochaine fois. Ça t’évitera de rougir et de fuir mon regarda après. La
taquinais-je
- Pff, je n’ai pas vu
grand-chose, se défendit-elle.
- Oui, c’est ça… j'espère que tu
as apprécié le spectacle. Dis-je faussement mécontent.
- Oh je t'en pris, c'est pas
comme si y'a ait quelque chose à voir! Dit-elle tout en ne quittant pas mon
regard. Elle affichait un air de défi, sauf que je surpris ses yeux lorgnaient
une demi-seconde sur mon torse.
- Toujours aussi sympa! Dis-je
faussement vexé.
- Fais pas le malin Kent!
Répondit-elle tout en continuant de me défier du regard.
Je restais planter devant elle
sans oser sortir, vu qu'elle ne bougeait pas et
ne quitter pas mes yeux.
Pourtant, son regard se fit de
plus en plus distant, comme si elle se perdait dans ses pensées.
- Hum hum, dis-je histoire de la
ramener à la réalité.
- Quoi? Répondit-elle mécontente.
Y’a un soucis?
- Aucun, mais mes vêtements sont
derrière toi, et j'aimerais sortir.
Elle rougit instantanément, et
c'est fou comme je la trouvais mignonne à ce moment-là.
Elle reprit pourtant contenance
assez rapidement.
- T'inquiète Kent, j'ai étais
élevé dans une caserne militaire, j'en ai vu d'autres. Ce n’est pas un p'tit
journaliste de ploucville qui va me choquer. Dit-elle le sourire moqueur.
J’avais dit mignonne ???
- Peut-être, mais je suis
pudique!
Comment c'était possible de
trouver une femme mignonne la seconde d'avant et si exaspérante celle d'après!!
Elle fini par se retourner un
grand sourire aux lèvres.
- Tu peux y aller, je ne regarde
pas blanche neige.
"Exacerbante, désagréable et
agaçante!"
Je me précipitais vers mes
affaires et enfilais rapidement mon pantalon, sans même prendre le temps de me sécher.
- C'est bon! Dis-je en ramassant
ma chemise.
Elle se retourna vers moi et me
regarda des pieds à la tête. Surprenant son inspection, je la regardais
étonner. Quand elle rencontra mon regard, elle dit simplement.
- C'est bon? Décidément, tu ne
sais pas enfiler de haut! Dit-elle d'un ton moqueur.
"Agaçante et antipathique! »
- Je suis encore trempée. Me
défendais-je
Mais je n’eus droit qu'à un sourire
encore plus moqueur... Encore perdu Kent !
Comment avais-je pu penser
"mignonne" y'a moins de 5 minutes. Cet adjectif n'était décidément
pas compatible avec Lois Lane.
- Tu vas restais ici encore longtemps? Fini
t'elle par demandais me sortant de mes réflexions.
- Euh...?? M'interrogeais-je ne
comprenant pas sa remarque.
Elle leva les yeux au ciel.
- Le bassin! Baignade! Lois!
Seule! Intimité! Articula-t-elle exagérément! A moins que tu ne veilles te
rincer l’œil …
Je compris instantanément, et une
fois encore je me senti perdant face à elle. Décidément cette femme avait l'art
de me déstabiliser.
- Désolé répondis-je me
retournant pour partir.
Mais au moment de quitter la clairière
j'ajoutai.
- J'espère que tu n'as la trop
peur des couleuvres, c'est infesté ici. Dis-je satisfait de voir son regard
changé et devenir anxieux. Je la regardais content de mon effet et quand elle
s'en rendit compte, elle remit son masque de froideur.
- Très drôle! Vraiment très drôle
Kent! Dit-elle mécontente.
Je la laissais, content d'avoir au
moins gagné le dernier round de notre échange.
(à suivre...)
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