Dans la
tête de Clark
Passage de
l’épisode 15 de la saison 8
Rappel
de la situation : Clark revoit Lois, après leur presque baiser échangés et
le retour et départ de Lana avec qui il a eu une fois encore une relation
brève, mais intense, et bien sûr, une rupture brutale.
Je suis consciente que les points de vue sur la réaction des personnages dans ce passage peut être très divers .J’ai d’ailleurs eu du mal à choisir quelle sensation je mettrais dernière telle ou telle réaction. Je vous laisse découvrir ce passage.
Je suis consciente que les points de vue sur la réaction des personnages dans ce passage peut être très divers .J’ai d’ailleurs eu du mal à choisir quelle sensation je mettrais dernière telle ou telle réaction. Je vous laisse découvrir ce passage.
J’ai trouvé
cet épisode assez ambigu au niveau de la relation Clois. Assez compliqué, et
c’est pour ça que j’avais envie de mettre des émotions derrières les phrases
qu’ils se sont échangés.
J’ai finalement choisi ce passage plutôt que celui de la saison 9 (que je ferai surement plus tard aussi) car je me suis dit qu’au moins vous connaitriez les bases de mon point de vue, vis-à-vis des sentiments de Clark face à Lois.
J’ai finalement choisi ce passage plutôt que celui de la saison 9 (que je ferai surement plus tard aussi) car je me suis dit qu’au moins vous connaitriez les bases de mon point de vue, vis-à-vis des sentiments de Clark face à Lois.
Extrait
n° 2
Les
lumières de la ville étaient magiques de ce point de vue. Je dominais la ville,
les bruits, les odeurs, toute cette vie que je devais protéger. J’étais à 500m
au dessus du sol, dominant même tous les immeubles de la ville. La vue était
imprenable, l’endroit presque calme, assez pour respirer et prendre le temps de
réfléchir à tout se qu’il s’était passé ses derniers temps. Ma vie compliquée
ne cesserait donc jamais ? « Clark Kent, toujours tiraillait entre ses devoirs,
son destin et ses sentiments… »
Mes
sentiments, ma faiblesse.
J’étais
assis sur le bord de l’immeuble, ici j’étais seul, complètement seul, personne
ne pouvait me voir, personne ne pouvait atteindre cet endroit. Ça le rendait
paisible. Je sentais le vent s’engouffrer dans mes cheveux, rafraichissant l’air,
mais moi, ça ne me faisait aucun effet. Je le sentais souffler, c’est tout.
Que
devais-je faire ? J’avais l’impression que cette question était omniprésente
dans ma vie. Je devais me la poser tout le temps, tous mes choix avaient de
l’importance, aussi bien pour moi, pour mes proches, mais aussi pour
l’humanité. J’avais accepté cette responsabilité, et finalement, les décisions
les plus dures à prendre étaient toujours celles qui concernaient directement
ma propre vie.
A commencer par Lana… Lana encore et toujours Lana. Un soupir, des regrets ? Penser à elle était toujours douloureux. Mon amour pour elle me semblait tellement évident. J’étais amoureux d’elle depuis tant d’années. Tant d’années à nous chercher, à nous séparer, à nous faire souffrir, pour recommencer une ultime fois. Et cette fois, le destin nous avait vraiment réservé un « coup de théâtre », une impossibilité physique de s’approcher l’un de l’autre. Comme ci, ça n’avait pas déjà était assez compliqué jusque-là avec mes « juste » pouvoirs ?
A commencer par Lana… Lana encore et toujours Lana. Un soupir, des regrets ? Penser à elle était toujours douloureux. Mon amour pour elle me semblait tellement évident. J’étais amoureux d’elle depuis tant d’années. Tant d’années à nous chercher, à nous séparer, à nous faire souffrir, pour recommencer une ultime fois. Et cette fois, le destin nous avait vraiment réservé un « coup de théâtre », une impossibilité physique de s’approcher l’un de l’autre. Comme ci, ça n’avait pas déjà était assez compliqué jusque-là avec mes « juste » pouvoirs ?
Pourtant,
je devais le reconnaître, la souffrance de son absence avait déjà était pire.
Peut-être
avais-je grandi, peut être avais-je appris à me protéger, peut-être
qu’inconsciemment je m’étais fait une raison ? Néanmoins, quand je pensais à
l’absence de Lana, c’est Lois que je voyais.
Petit à
petit, elle était devenue mon rempart, mon bouclier, ma force. Elle avait
éveillé en moi d’autres sensations, de la détente et une légèreté sans pareil,
une complicité, une confiance, malgré mes secrets. C’est difficile à décrire,
avec elle, je me sens « Clark », je me sens normal. Comme si, pour elle, que je
sois quelqu’un d’autre qu’un fils de fermier de Smallville soit tellement
impossible que j’arrive à me laisser aller. Et je dois avouer que ça me fait du
bien. Sa présence m’apaise. Et malgré l’absence de Lana, ma responsabilité, mon
destin, sans le savoir, Lois apaise tous ses maux.
Je pensais
à ce premier jour, quand nous nous étions rencontré, et souri presque à cette
pensée. L’avais-je vraiment détesté un jour ? Elle s’était vite incrustée dans
ma vie, ses remarques toujours agaçantes, les situations gênantes dans
lesquelles elle s’amusait à me mettre. Pourtant, j’avais très vite appris à
l’apprécier, justement, parce qu’avec elle j’allais de surprise en surprise, et
que j’avais appris à rire à son contact. J’étais léger. Elle était la seule
personne qui m’avait jamais fait
ressentir ça. Avec elle, j’étais un humain, un vrai.
Qu’est-ce
que ça signifié au juste ? L’affection, la tendresse ne sont pas incompatible
avec l’amitié ? ni avec l’amour… pourtant rien ne pouvait la confondre avec
Lana. Cela n’avait strictement aucun sens.
Je suis incapable de mettre des mots sur se que je ressens pour Lois. C’est trop tôt. J’ai besoin de temps… C’est trop différent… Et je ne veux pas perdre se que j’ai avec elle. Oui, j’étais encore une fois, la proie du doute, autant indécis que lors de ma conversation avec Lois de cet après-midi.
Je suis incapable de mettre des mots sur se que je ressens pour Lois. C’est trop tôt. J’ai besoin de temps… C’est trop différent… Et je ne veux pas perdre se que j’ai avec elle. Oui, j’étais encore une fois, la proie du doute, autant indécis que lors de ma conversation avec Lois de cet après-midi.
Flash back
Au souvenir
de sa réaction la première fois ou je n’avais pas pu aller la chercher à
l’aéroport, lorsque j’avais fait le choix de retourner dans le passé, j’avais
prévu le coup : la voiture, le confort, le « porte-bagage » et même le
parapluie. Mais finalement, avec Lois, rien ne change, il faut toujours qu’elle
soit sur ces gardes et en colère contre moi.
Nous étions
en train de nous diriger vers le Daily Planet, quand elle commença à me faire
ses reproches.
« Certaines chose ne change pas, je me suis absentée un mois et tu ramènes toujours mamie Lane chez elle.»
« Certaines chose ne change pas, je me suis absentée un mois et tu ramènes toujours mamie Lane chez elle.»
« De rien
lois… je t’ai dis que tes commentaires m’avaient manqué ? »
« Non
enfaite, et à part pour me demander à quelle vitesse il fallait rouler, tu m’as
a peine parlé en rentrant… ou depuis mon départ, en comptant les 3 courts
messages sur mon répondeur. »
Aie, elle
m’en voulait alors… Oui, c’est vrai, je n’avais pas pris beaucoup de ses
nouvelles, entre le mariage, Chloé, et surtout, je devais l’avouer, le retour
de Lana. Mélangé à se qu’il s’était, ou se qu’il avait failli se passé au mariage
entre nous, j’avais toujours repoussé les moments ou je voulais prendre de ses
nouvelles.
Et oui, elle m’en voulait.
« Elles se
sont emballées avant que l’enfer ne se déchaine, disons cela… » Elle me parle
clairement du presque baiser… mais avant que je ne puisse dire quoi se ça, elle
enchaina « ou on pourrait ne pas le dire et oublier que tout ça est arrivé »
J’avais
toujours du mal à la suivre. Pense-t-elle finalement, que ça n’a pas d’importance
? Je n’avais pas vraiment prie le temps d’y penser. J’ai du mal à définir se
qui se passe quand je suis avec Lois.
« Je crois que c’est une conversation assez compliqué. » lui répondis-je un peu perdu
« Je crois que c’est une conversation assez compliqué. » lui répondis-je un peu perdu
« Inutile
de sur analyser les choses » me dit-elle dans un trait d’humour dégagé. Je cru
presque qu’elle voulait que la conversation s’arrête là, mais elle rajouta
toujours aussi décontracté « Je vais travailler mon décalage horaires au café
ce soir, si tu veux boire un coup, cool, sinon dis le et je comprendrais. »
Euh… « Ok »
lui répondis-je étonné. J’avais presque eu l’impression il y a 30 seconde
qu’elle m’en voulait, et là, elle me proposait, sans vraiment me le proposait
de sortir ?
« A plus
alors », me répondis t’elle me souriant toujours avant de reprendre sa phrase
rapidement « ou pas… ou peu importe » Elle se retourna dans les escaliers pour
se diriger vers son bureau « je vais travailler».
J’étais
toujours ébahi par la façon dont Lois mener les conversations. Sur n’importe
quel sujet, même ceux qui pour moi, me semblait compliqué, elle donnait
l’impression que tout était normal, tout allait bien, et que tout était simple
? Peut-être que je me faisais des idées sur ses propres sentiments à mon égard
? J’avais eu l’impression qu’elle tenait plus à moi qu’elle ne voulait le
montrer, mais là, c’était comme ci, elle n’avait pas plus de sentiments pour
moi que pour… euh, pour n’importe qui ?
Je fronçais les sourcils et la suivi, pour m’installer moi aussi derrière mon bureau.
Je fronçais les sourcils et la suivi, pour m’installer moi aussi derrière mon bureau.
Fin du flash back
Nous étions
proches, je ne pouvais le nier. Travailler avec elle tous les jours, être si
souvent tous les deux, nous avaient permis de renforcer encore plus notre
amitié et notre complicité. Mais c’est bien cette ambiguïté que je ressentais
pour Lois, qui lors du mariage de Chloé, m’avait fait penser un instant, qu’un
« nous » était possible.
Et ces deux
derniers jours, qui n’avaient finalement existé que pour moi, m’avait révéler
une facette d’elle qui m’était encore difficile à croire. Etait-il possible
qu’elle est de réels sentiments pour moi ?
L’heure du RDV approchait, et j’étais toujours tiraillé entre mes choix. Je me préparais et me diriger vers le café. Pourtant je m’arrêtais avant, et restais à une cinquantaine de mètres, attendant de prendre une décision. Lois était déjà là, dos à moi, un café à la main. Devais-je la retrouver ? Devais-je rester éloigner ?
L’heure du RDV approchait, et j’étais toujours tiraillé entre mes choix. Je me préparais et me diriger vers le café. Pourtant je m’arrêtais avant, et restais à une cinquantaine de mètres, attendant de prendre une décision. Lois était déjà là, dos à moi, un café à la main. Devais-je la retrouver ? Devais-je rester éloigner ?
Tout me
ramener à elle, tout, sauf la sagesse et la raison. L’expérience m’avait appris
que relation et secret ne pouvait fonctionner. Lois ne devait jamais savoir qui
j’étais réellement. Ça c’était clair. Pourquoi lui compliqué les choses en la
laissant s’attacher à moi plus qu’il ne le faudrait. Je suis incapable
d’accepter de lui faire subir ce choix. Mon choix. Alors que je ne suis meme
pas sur de se que je ressens pour elle. J’aime être avec elle… mais… c’est
différent…
Lois
regardait un peu autour d’elle, elle m’attendait. Mais j’avais pris ma
décision, je ne la ferais pas souffrir, et je ne la mettrais pas en danger.
Je pris mon
téléphone et commença à composer mon message « Désolé, bloqué au bureau, je ne
pourrais pas venir. » après avoir appuyé sur la touche « envoyer » je la vis
prendre son téléphone. Je ne voyais pas son visage, et savais juste qu’elle
m’en composait un elle aussi. Mon téléphone vibra dans ma main « Je suis sur
une piste, pas pu venir de toute façon. »
Je relevé
la tète vers elle. Pourquoi me mentir ? Ça fichu fierté… Enfin après tout, je
l’avais mérité. Pourtant, la voir comme ça me faisait mal au cœur. C’était tout
elle ça, elle ne se laissait jamais abattre, et ne montrait que très rarement
ses sentiments. Apres un dernier coup d’œil, je préférais m’éloigner. C’était
mieux ainsi. Je n’étais pas fait pour les relations. Et je tenais trop à Lois
pour la faire souffrir, comme j’avais déjà fait souffrir tant de fois ceux qui
m’étaient proches.
Ma vie, mon
destin c’était de sauver le monde, pas de risquer leurs vies par se que
j’étais. Un super héros devait être seul… non ?
Je
m’éloignais le plus d’elle, et parti à la recherche de ceux à quoi j’étais
destiné, sauver des vies, arrêter les criminels, protéger les innocents. Mon
échappatoire ! Quand je me plongeais dans cette vie, plus rien d’autre ne
compter, j’étais concentré, et plus rien ne me faisait mal, enfin, c’est se que
j’espérais à chaque fois.