Dans la tête de Lois
Fic
retrassant les moments importants du point vue de Lois, depuis l’instant
ou Clark l’a embrassé. Fin de l’épisode 6 de la saison 9 : Crossfire.
Extrait de l'épisode S09E06 Crossfire POV Lois
Mes
rêves devenaient de plus en plus présents. Je rêvais de la ville en
feu, de Chloé morte, d’Ollie désemparé, mais surtout, je rêvais de…, de
sa chaleur, de sa peau, de ses lèvres sur les miennes, de ses caresses,
toutes plus sensuelles les unes que les autres. Je rêvais de ses
baisers, encore et encore. J’avais l’impression d’être en dehors d’un
monde devenant chaotique autour de nous. Comme si le monde sombrait,
pendant que lui et moi existions enfin.
Mais, ce n’était qu’un rêve,
je le savais. Depuis ma réapparition après 3 semaines de vide, je le
faisais quasiment toutes les nuits, et toutes ses nuits, j’espérais que
cette intimité avec Clark deviennent réelle. Est-ce parce que c’était un
rêve que ça semblait si parfait ? La sensualité qui se dégageait des
images et des sensations de mes songes étaient tellement envoutantes.
A
chaque réveil, j’avais la sensation que tout ceci était réel. Et à
chaque réveil, je ne rendais compte que tout ceci n’était que le reflet
des sentiments de plus en plus fort que j’éprouvais pour lui.
Arrg ! Pourquoi devais-je toujours me réveiller en pensant à lui ?!!
Pourtant,
la sensation de ses lèvres sur les miennes avaient été bien réelle la
nuit dernière. Et ce souvenir, je n’avais plus qu’à le chérir. Pourquoi
m’étais-je enfui, je ne sais toujours pas. Enfin, je n’en suis pas sur.
Flash back
«
Say Good morning Metropolis with Catherine Grant ! “ c’est se que je
pouvais lire sur la nouvelle affiche de l’émission pour laquelle Clark
et moi venions de nous faire renvoyer. Quand je pense que c’est cette
blondasse décoloré qui à eu le poste. « Making your morning A Little Bit
Brighter » Je suis sur que Clark et Moi, on pouvait la rendre bien plus
sympathique leur matinée…. Franchement nous étions parfaits. En plus
de ça, on n’avait même apporté de l’action dans cette émission.
Peut-être est-ce trop pour cette chaine…« Lois »
Clark venait enfin de me rejoindre.
« T’es ou au courant ? Ces crétins de KZXP ont décidé de nous remplacer pour leur émission du matin »
« Lois »
« Après tout ce qui s’est passé, Ollie et moi qui avons frôlé la mort, devine qui ils ont choisi.
Je lui tendis l’affiche de l’émission, ou l’on pouvait voir cette Cat Grant envoyé un baiser aguicheur à son public potentiel.
« Apparemment les blondes ont plus d’effet sur les spectateurs matinaux. »
« Lois »
« Je suis désolée. Je n’aurais même pas dû essayer ou t’entrainer là-dedans avec moi, et je… »
Et
d’un coup, sans même me laisser finir ma phrase, Clark me pris par les
épaules, et colla ses lèvres sur les miennes. Apres une seconde de
surprise, la sensation de ce baiser pris le dessus, et je me laissais
emporter par toutes les émotions qui m’envahissait. Est-ce possible que
se soit si bon ? Je fermais les yeux pour apprécier le bonheur de
sentir mon cœur sortir de ma poitrine, dans des battements devenus
rapidement incontrôlables. Son baiser s’approfondissait au même moment,
et je sentis ses bras puissant enlacer ma taille me collant un peu plus
encore contre lui. Mes mains avait instinctivement glissé sur son
visage, et mes doigts glissait dans ses cheveux avant d’atteindre sa
nuque, dans l’espoir d’approfondir d’avantage le lien qui nous unissait
enfin. C’était tellement doux, tellement bon. Mes mains caressaient ses
cheveux, tandis que nos lèvres dansaient l’une sur l’autre sans se
décoller dans un ballet parfait.
Nous restâmes ainsi un moment
qui me paru à la fois délicieusement long mais qui hélas s’interrompis
trop brutalement et rapidement aussi.
Clark se décolla de moi, le
souffle court, (autant que moi) et me lança un regard étrange. Je
sentais dans ses yeux à la fois le doute, le désir, et… l’espoir ?
Il ne disait mot, son regard plongeait dans le mien. Moi j’étais incapable de prononcer le moindre son.
« Lois ? » me demanda t-il enfin
Le
ton doux de sa voix, me permis de reprendre un instant mes esprits et
je me détournais de ses yeux à la fois trop intense, et de son éteinte
si soudaine.
« Wouaou.. .euh… » je me sentais presque tituber. Je m’assis rapidement à mon bureau.
« Lois, je suis désolée, je ne sais pas se qu’il m’a pris. J’étais venu te parler et… »
« Clark ! » l’interrompis-je « laisse moi reprendre mon souffle »
Il sourit et s’accroupit face à moi, me forçant à le regarder. Son regard était doux, et son sourire était à tomber.
« Je me suis peut-être emballé. » me souris t-il penaud.
« euh… » je ne pouvais m’empêcher de lui sourire à mon tour. « Je ne m’attendais pas à ça. » lui-je dis-je doucement.
« Ce n’était pas vraiment ce que je voulais faire » il ferma les yeux un instant. « Je me suis emballé, je crois ».
Son
regard ne me quittait pas. Ses yeux ne reflétaient que douceur, bonté
et gentillesse. Un regard à la fois tendre et brulant, qui ramena mon
rêve à la surface, je revis défiler devant mes yeux les images : Moi
agrippant un drap de soie rose avec force et envie, les lèvres sur mon
corps nu et brulant de désir, son corps sur le miens, ses yeux
amoureux…, mon cœur se remis à battre et je sentis que je bloqué
instinctivement ma respiration.
Wouaou… Il ne m’en fallu pas plus pour me lever précipitamment et m’enfuir sans même ajouter un mot.
« Lois ? «
Il me rattrapa trop rapidement, je n’avais pas eu le temps d’arriver jusqu’à l’ascenseur.
« Lois ? Ou vas-tu ? »
« Clark, je suis désolée, j’ai besoin de réfléchir là. C’est trop rapide, trop soudain, je ne sais plus ou j’en suis. »
Je vis au fond de son regard comme un éclair de tristesse. Ou est-ce mon imagination ?
Je m’approchais de lui pour le rassurer, et plongeais à mon tour mon regard dans le sien.
«
Clark, je suis désolée, tu sais que je ne suis pas insen… que…, tu me
plais. Bien sûr. Mais j’ai juste besoin d’un peu de recul pour faire le
point. Je dois… juste me préparer à se qu’il pourrait se passer entre
nous. Je veux y réfléchir, avant de faire quoi que se soit. »
Un sourire timide envahi un instant ses lèvres, et il hocha positivement la tête en signe d’abnégation.
Le « ding » de l’ascenseur retenti derrière nous, avant que les portes ne s’ouvrent. Je me dirigeais à l’intérieur
« Je t’appel » lui-promis-je
Il hocha une nouvelle fois la tête avant que les portes ne se soient refermées totalement.
Fin du flash back
Je
n’avais jamais était aussi rapide que ce soir là pour rentrer chez moi.
Comme si les feus avaient sentis que j’étais pressée. Je n’en avais pas
eu un seul rouge. Je sais, c’est ridicule. Pas une seule voiture ou un
seul piéton m’avait bloqué la voie de tout le chemin. Ça avait été la
route la plus directe que je n’avais jamais eue. Arrivé chez moi, je
m’étais jeté dans mon lit, sans même avoir le courage de réfléchir aux
conséquences de ce baiser. Tout se que je faisais, été de réimaginer les
sensations qui m’avaient envahies quand ses lèvres avaient touchées les
miennes. C’était délicieux. Je me rendais à peine compte que je serais
mon oreiller dans les bras, la tête enfui dessus, jusqu'à se que je
m’endorme.
Je m’étais endormie en pensant à lui et réveillée dans le même état.
Etais-je à ce point folle de lui ?
Je me levais finalement de mon lit au moment même ou mon téléphone sonna. C’était Chloé. Clark lui avait-il dit quelque chose ?
« Allo ? »
« Bonjour Lois, c’est Chloé ? »
« Qu’est se que tu veux ? »
« Oulà, on s’est levé du pied gauche ce matin ? Laisse-moi deviner… toujours pas de nouvelle de ton « flou ».
« Chloé, pourquoi m’appelles tu de si bonne heure ? »
«
Enfaite, je voulais juste te proposer un déjeuné aujourd’hui pour
discuter un peu entre filles. Depuis ton retour, nous n’avons pas
vraiment prie le temps de discuter de se qu’il t’était arrivé, et... »
« Je t’ai dis que je ne m’en souvenais plus ? »
«
Oui, mais peut être que je pourrais trouver quelqu’un pour t’aider. Je
connais un médecin très performant avec qui je travaille souvent, et
peut être qu’il pourra t’examiner. »
« Je ne sais pas Chloé, enfaite j’avais décidé de partir quelques jours. »
D’un coup, cette idée qui venait de me traverser l’esprit devenait comme une bouée de sauvetage.
« Partir ? »
« Oui, mais juste quelques jours. J’ai besoin de faire un peu le point sur ma vie. »
« Lois, si quelque chose ne va pas, tu sais que je suis là ? »
«
Oui, mais ne t’inquiète pas. J’ai juste besoin de remettre mes
batteries à bloc, et de faire le point. Je te tiendrais au courant. Je
te laisse. Bisous »
« Loi… »
Je ne lui laissais pas le temps de terminer sa phrase. C’était impressionnant comme ce besoin de fuite était devenu une urgence.
Qu’est
se qui était si étrange dans ma vie ? A part ma disparition, mes rêves
de fin du monde, le nombre de fois impressionnant que j’ai frôlé la
mort… bon d’accord, j’avais une vie quelque peu remplis. Mais c’est le
lot de tout bon journaliste. Apres tout, Clark avait quasiment le même
type de vie.
Je me servie un verre de jus d’orange et m’installait sur la chaise de bar de la cuisine.
Clark,
je pensais encore à lui. Impossible de le sortir de mon esprit. Cela
faisait maintenant 5 ans que je le connaissais. Il était très vite
devenu un de mes meilleurs amis. Sans vraiment m’en rendre compte,
j’avais développé avec lui une relation très complice, qui me plaisait
beaucoup. Il était mon ami, un véritable ami. Au début, Je l’avais
souvent prie pour un p’tit fermier de « plouc ville », mais il m’avait
prouvé dans bien des occasions à quel point il était une personne
exceptionnel. Un peu comme Olie. Oui, Clark pouvait être le genre de
personne, à devenir un héros. Son cœur était exceptionnel, et j’avais
l’impression en le regardant que j’y avais une place. Ça me terrifié…
C’est ça qui me terrifié. Changer notre amitié en une relation plus
intime. Je tiens énormément à Clark, et j’aime notre relation actuelle.
Je me sens bien avec lui. Je me sens libre d’être moi-même. Même quand
je craque, il est là. Mais maintenant c’est pour lui que je craque.
Pourtant
j’avais déjà un héros. Cette être mystérieux aux pouvoirs exceptionnels
qui ne fait que du bien autour de lui, et qui me fait ou faisait
confiance. « Le Flou », j’aimerais tant savoir qui il est. Voir son
visage. Je ressentais envers cet autre être merveilleux comme une
connexion entre nous. Je savais que je pouvais compter sur lui. Il est
comme mon ange gardien. Et pourtant, je ne le connaissais même pas.
Au
cours de nos brèves conversations, qui me manquaient affreusement, je
sentais qu’il n’était pas si invulnérable que ça. Qu’il avait ses
faiblesses, et qu’elle était douloureuse. Je voulais le protéger. Alors,
comment pouvait-on être attiré par un homme (qui n’en ai peut être pas
un) sans même avoir vu son visage. Je ne connaissais de lui que des mots
et des faits exceptionnels, un flou sur une photo, un symbole sur les
murs de la ville, et pourtant, à plusieurs moments j’ai vraiment eu ce
sentiment qu’un lien plus fort nous unissait.
Clark… Le Flou… étais-je amoureuse de deux personnes ?
Arrgg Lois, ma pauvre, tu débloques complètement. Tu fais bien de prendre un peu de distance avec tout ça.
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