mardi 17 novembre 2009

Extrait de l'épisode S08E15 Infamous Pov Clark



Dans la tête de Clark
 
Passage de l’épisode 15 de la saison 8

Rappel de la situation : Clark revoit Lois, après leur presque baiser échangés et le retour et départ de Lana avec qui il a eu une fois encore une relation brève, mais intense, et bien sûr, une rupture brutale.
Je suis consciente que les points de vue sur la réaction des personnages dans ce passage peut être très divers .J’ai d’ailleurs eu du mal à choisir quelle sensation je mettrais dernière telle ou telle réaction. Je vous laisse découvrir ce passage. 

J’ai trouvé cet épisode assez ambigu au niveau de la relation Clois. Assez compliqué, et c’est pour ça que j’avais envie de mettre des émotions derrières les phrases qu’ils se sont échangés.
J’ai finalement choisi ce passage plutôt que celui de la saison 9 (que je ferai surement plus tard aussi) car je me suis dit qu’au moins vous connaitriez les bases de mon point de vue, vis-à-vis des sentiments de Clark face à Lois.

Extrait n° 2 

Les lumières de la ville étaient magiques de ce point de vue. Je dominais la ville, les bruits, les odeurs, toute cette vie que je devais protéger. J’étais à 500m au dessus du sol, dominant même tous les immeubles de la ville. La vue était imprenable, l’endroit presque calme, assez pour respirer et prendre le temps de réfléchir à tout se qu’il s’était passé ses derniers temps. Ma vie compliquée ne cesserait donc jamais ? « Clark Kent, toujours tiraillait entre ses devoirs, son destin et ses sentiments… »

Mes sentiments, ma faiblesse.

J’étais assis sur le bord de l’immeuble, ici j’étais seul, complètement seul, personne ne pouvait me voir, personne ne pouvait atteindre cet endroit. Ça le rendait paisible. Je sentais le vent s’engouffrer dans mes cheveux, rafraichissant l’air, mais moi, ça ne me faisait aucun effet. Je le sentais souffler, c’est tout.
Que devais-je faire ? J’avais l’impression que cette question était omniprésente dans ma vie. Je devais me la poser tout le temps, tous mes choix avaient de l’importance, aussi bien pour moi, pour mes proches, mais aussi pour l’humanité. J’avais accepté cette responsabilité, et finalement, les décisions les plus dures à prendre étaient toujours celles qui concernaient directement ma propre vie.

A commencer par Lana… Lana encore et toujours Lana. Un soupir, des regrets ? Penser à elle était toujours douloureux. Mon amour pour elle me semblait tellement évident. J’étais amoureux d’elle depuis tant d’années. Tant d’années à nous chercher, à nous séparer, à nous faire souffrir, pour recommencer une ultime fois. Et cette fois, le destin nous avait vraiment réservé un « coup de théâtre », une impossibilité physique de s’approcher l’un de l’autre. Comme ci, ça n’avait pas déjà était assez compliqué jusque-là avec mes « juste » pouvoirs ? 

Pourtant, je devais le reconnaître, la souffrance de son absence avait déjà était pire.

Peut-être avais-je grandi, peut être avais-je appris à me protéger, peut-être qu’inconsciemment je m’étais fait une raison ? Néanmoins, quand je pensais à l’absence de Lana, c’est Lois que je voyais.

Petit à petit, elle était devenue mon rempart, mon bouclier, ma force. Elle avait éveillé en moi d’autres sensations, de la détente et une légèreté sans pareil, une complicité, une confiance, malgré mes secrets. C’est difficile à décrire, avec elle, je me sens « Clark », je me sens normal. Comme si, pour elle, que je sois quelqu’un d’autre qu’un fils de fermier de Smallville soit tellement impossible que j’arrive à me laisser aller. Et je dois avouer que ça me fait du bien. Sa présence m’apaise. Et malgré l’absence de Lana, ma responsabilité, mon destin, sans le savoir, Lois apaise tous ses maux.

Je pensais à ce premier jour, quand nous nous étions rencontré, et souri presque à cette pensée. L’avais-je vraiment détesté un jour ? Elle s’était vite incrustée dans ma vie, ses remarques toujours agaçantes, les situations gênantes dans lesquelles elle s’amusait à me mettre. Pourtant, j’avais très vite appris à l’apprécier, justement, parce qu’avec elle j’allais de surprise en surprise, et que j’avais appris à rire à son contact. J’étais léger. Elle était la seule personne qui  m’avait jamais fait ressentir ça. Avec elle, j’étais un humain, un vrai.

Qu’est-ce que ça signifié au juste ? L’affection, la tendresse ne sont pas incompatible avec l’amitié ? ni avec l’amour… pourtant rien ne pouvait la confondre avec Lana. Cela n’avait strictement aucun sens.

Je suis incapable de mettre des mots sur se que je ressens pour Lois. C’est trop tôt. J’ai besoin de temps… C’est trop différent… Et je ne veux pas perdre se que j’ai avec elle. Oui, j’étais encore une fois, la proie du doute, autant indécis que lors de ma conversation avec Lois de cet après-midi.

Flash back

Au souvenir de sa réaction la première fois ou je n’avais pas pu aller la chercher à l’aéroport, lorsque j’avais fait le choix de retourner dans le passé, j’avais prévu le coup : la voiture, le confort, le « porte-bagage » et même le parapluie. Mais finalement, avec Lois, rien ne change, il faut toujours qu’elle soit sur ces gardes et en colère contre moi.

Nous étions en train de nous diriger vers le Daily Planet, quand elle commença à me faire ses reproches.

« Certaines chose ne change pas, je me suis absentée un mois et tu ramènes toujours mamie Lane chez elle.»

« De rien lois… je t’ai dis que tes commentaires m’avaient manqué ? »

« Non enfaite, et à part pour me demander à quelle vitesse il fallait rouler, tu m’as a peine parlé en rentrant… ou depuis mon départ, en comptant les 3 courts messages sur mon répondeur. »

Aie, elle m’en voulait alors… Oui, c’est vrai, je n’avais pas pris beaucoup de ses nouvelles, entre le mariage, Chloé, et surtout, je devais l’avouer, le retour de Lana. Mélangé à se qu’il s’était, ou se qu’il avait failli se passé au mariage entre nous, j’avais toujours repoussé les moments ou je voulais prendre de ses nouvelles. 
Et oui, elle m’en voulait.

« Lois, tu sais au mariage, les choses se sont emballées »


« Elles se sont emballées avant que l’enfer ne se déchaine, disons cela… » Elle me parle clairement du presque baiser… mais avant que je ne puisse dire quoi se ça, elle enchaina « ou on pourrait ne pas le dire et oublier que tout ça est arrivé »

J’avais toujours du mal à la suivre. Pense-t-elle finalement, que ça n’a pas d’importance ? Je n’avais pas vraiment prie le temps d’y penser. J’ai du mal à définir se qui se passe quand je suis avec Lois.

« Je crois que c’est une conversation assez compliqué. » lui répondis-je un peu perdu

« Inutile de sur analyser les choses » me dit-elle dans un trait d’humour dégagé. Je cru presque qu’elle voulait que la conversation s’arrête là, mais elle rajouta toujours aussi décontracté « Je vais travailler mon décalage horaires au café ce soir, si tu veux boire un coup, cool, sinon dis le et je comprendrais. »

Euh… « Ok » lui répondis-je étonné. J’avais presque eu l’impression il y a 30 seconde qu’elle m’en voulait, et là, elle me proposait, sans vraiment me le proposait de sortir ?

« A plus alors », me répondis t’elle me souriant toujours avant de reprendre sa phrase rapidement « ou pas… ou peu importe » Elle se retourna dans les escaliers pour se diriger vers son bureau « je vais travailler».

J’étais toujours ébahi par la façon dont Lois mener les conversations. Sur n’importe quel sujet, même ceux qui pour moi, me semblait compliqué, elle donnait l’impression que tout était normal, tout allait bien, et que tout était simple ? Peut-être que je me faisais des idées sur ses propres sentiments à mon égard ? J’avais eu l’impression qu’elle tenait plus à moi qu’elle ne voulait le montrer, mais là, c’était comme ci, elle n’avait pas plus de sentiments pour moi que pour… euh, pour n’importe qui ?

Je fronçais les sourcils et la suivi, pour m’installer moi aussi derrière mon bureau.

Fin du flash back

Nous étions proches, je ne pouvais le nier. Travailler avec elle tous les jours, être si souvent tous les deux, nous avaient permis de renforcer encore plus notre amitié et notre complicité. Mais c’est bien cette ambiguïté que je ressentais pour Lois, qui lors du mariage de Chloé, m’avait fait penser un instant, qu’un « nous » était possible.

Et ces deux derniers jours, qui n’avaient finalement existé que pour moi, m’avait révéler une facette d’elle qui m’était encore difficile à croire. Etait-il possible qu’elle est de réels sentiments pour moi ?

L’heure du RDV approchait, et j’étais toujours tiraillé entre mes choix. Je me préparais et me diriger vers le café. Pourtant je m’arrêtais avant, et restais à une cinquantaine de mètres, attendant de prendre une décision. Lois était déjà là, dos à moi, un café à la main. Devais-je la retrouver ? Devais-je rester éloigner ?
Tout me ramener à elle, tout, sauf la sagesse et la raison. L’expérience m’avait appris que relation et secret ne pouvait fonctionner. Lois ne devait jamais savoir qui j’étais réellement. Ça c’était clair. Pourquoi lui compliqué les choses en la laissant s’attacher à moi plus qu’il ne le faudrait. Je suis incapable d’accepter de lui faire subir ce choix. Mon choix. Alors que je ne suis meme pas sur de se que je ressens pour elle. J’aime être avec elle… mais… c’est différent…
 
Lois regardait un peu autour d’elle, elle m’attendait. Mais j’avais pris ma décision, je ne la ferais pas souffrir, et je ne la mettrais pas en danger.

Je pris mon téléphone et commença à composer mon message « Désolé, bloqué au bureau, je ne pourrais pas venir. » après avoir appuyé sur la touche « envoyer » je la vis prendre son téléphone. Je ne voyais pas son visage, et savais juste qu’elle m’en composait un elle aussi. Mon téléphone vibra dans ma main « Je suis sur une piste, pas pu venir de toute façon. »


Je relevé la tète vers elle. Pourquoi me mentir ? Ça fichu fierté… Enfin après tout, je l’avais mérité. Pourtant, la voir comme ça me faisait mal au cœur. C’était tout elle ça, elle ne se laissait jamais abattre, et ne montrait que très rarement ses sentiments. Apres un dernier coup d’œil, je préférais m’éloigner. C’était mieux ainsi. Je n’étais pas fait pour les relations. Et je tenais trop à Lois pour la faire souffrir, comme j’avais déjà fait souffrir tant de fois ceux qui m’étaient proches.

Ma vie, mon destin c’était de sauver le monde, pas de risquer leurs vies par se que j’étais. Un super héros devait être seul… non ?

Je m’éloignais le plus d’elle, et parti à la recherche de ceux à quoi j’étais destiné, sauver des vies, arrêter les criminels, protéger les innocents. Mon échappatoire ! Quand je me plongeais dans cette vie, plus rien d’autre ne compter, j’étais concentré, et plus rien ne me faisait mal, enfin, c’est se que j’espérais à chaque fois.


mardi 10 novembre 2009

Extrait de l'épisode S09E06 Crossfire Pov Lois

Dans la tête de Lois
  Fic retrassant les moments importants du point vue de Lois, depuis l’instant ou Clark l’a embrassé. Fin de l’épisode 6 de la saison 9 : Crossfire.

Extrait de l'épisode S09E06 Crossfire POV Lois
 

Mes rêves devenaient de plus en plus présents. Je rêvais de la ville en feu, de Chloé morte, d’Ollie désemparé, mais surtout, je rêvais de…, de sa chaleur, de sa peau, de ses lèvres sur les miennes, de ses caresses, toutes plus sensuelles les unes que les autres. Je rêvais de ses baisers, encore et encore. J’avais l’impression d’être en dehors d’un monde devenant chaotique autour de nous. Comme si le monde sombrait, pendant que lui et moi existions enfin.


Mais, ce n’était qu’un rêve, je le savais. Depuis ma réapparition après 3 semaines de vide, je le faisais quasiment toutes les nuits, et toutes ses nuits, j’espérais que cette intimité avec Clark deviennent réelle. Est-ce parce que c’était un rêve que ça semblait si parfait ? La sensualité qui se dégageait des images et des sensations de mes songes étaient tellement envoutantes.

A chaque réveil, j’avais la sensation que tout ceci était réel. Et à chaque réveil, je ne rendais compte que tout ceci n’était que le reflet des sentiments de plus en plus fort que j’éprouvais pour lui.

Arrg ! Pourquoi devais-je toujours me réveiller en pensant à lui ?!!

Pourtant, la sensation de ses lèvres sur les miennes avaient été bien réelle la nuit dernière. Et ce souvenir, je n’avais plus qu’à le chérir. Pourquoi m’étais-je enfui, je ne sais toujours pas. Enfin, je n’en suis pas sur.

Flash back

« Say Good morning Metropolis with Catherine Grant ! “ c’est se que je pouvais lire sur la nouvelle affiche de l’émission pour laquelle Clark et moi venions de nous faire renvoyer. Quand je pense que c’est cette blondasse décoloré qui à eu le poste. « Making your morning A Little Bit Brighter » Je suis sur que Clark et Moi, on pouvait la rendre bien plus sympathique leur matinée…. Franchement nous étions parfaits. En plus de ça, on n’avait même apporté de l’action dans cette émission. Peut-être est-ce trop pour cette chaine…« Lois »


Clark venait enfin de me rejoindre.

« T’es ou au courant ? Ces crétins de KZXP ont décidé de nous remplacer pour leur émission du matin »

« Lois »

« Après tout ce qui s’est passé, Ollie et moi qui avons frôlé la mort, devine qui ils ont choisi.

Je lui tendis l’affiche de l’émission, ou l’on pouvait voir cette Cat Grant envoyé un baiser aguicheur à son public potentiel.

« Apparemment les blondes ont plus d’effet sur les spectateurs matinaux. »

« Lois »

« Je suis désolée. Je n’aurais même pas dû essayer ou t’entrainer là-dedans avec moi, et je… »


Et d’un coup, sans même me laisser finir ma phrase, Clark me pris par les épaules, et colla ses lèvres sur les miennes. Apres une seconde de surprise, la sensation de ce baiser pris le dessus, et je me laissais emporter par toutes les émotions qui m’envahissait. Est-ce possible que se soit si bon ? Je fermais les yeux pour apprécier le bonheur de sentir mon cœur sortir de ma poitrine, dans des battements devenus rapidement incontrôlables. Son baiser s’approfondissait au même moment, et je sentis ses bras puissant enlacer ma taille me collant un peu plus encore contre lui. Mes mains avait instinctivement glissé sur son visage, et mes doigts glissait dans ses cheveux avant d’atteindre sa nuque, dans l’espoir d’approfondir d’avantage le lien qui nous unissait enfin. C’était tellement doux, tellement bon. Mes mains caressaient ses cheveux, tandis que nos lèvres dansaient l’une sur l’autre sans se décoller dans un ballet parfait.

Nous restâmes ainsi un moment qui me paru à la fois délicieusement long mais qui hélas s’interrompis trop brutalement et rapidement aussi.


Clark se décolla de moi, le souffle court, (autant que moi) et me lança un regard étrange. Je sentais dans ses yeux à la fois le doute, le désir, et… l’espoir ?

Il ne disait mot, son regard plongeait dans le mien. Moi j’étais incapable de prononcer le moindre son.

« Lois ? » me demanda t-il enfin

Le ton doux de sa voix, me permis de reprendre un instant mes esprits et je me détournais de ses yeux à la fois trop intense, et de son éteinte si soudaine.

« Wouaou.. .euh… » je me sentais presque tituber. Je m’assis rapidement à mon bureau.

« Lois, je suis désolée, je ne sais pas se qu’il m’a pris. J’étais venu te parler et… »

« Clark ! » l’interrompis-je « laisse moi reprendre mon souffle »

Il sourit et s’accroupit face à moi, me forçant à le regarder. Son regard était doux, et son sourire était à tomber.

« Je me suis peut-être emballé. » me souris t-il penaud.

« euh… » je ne pouvais m’empêcher de lui sourire à mon tour. « Je ne m’attendais pas à ça. » lui-je dis-je doucement.

« Ce n’était pas vraiment ce que je voulais faire » il ferma les yeux un instant. « Je me suis emballé, je crois ».

Son regard ne me quittait pas. Ses yeux ne reflétaient que douceur, bonté et gentillesse. Un regard à la fois tendre et brulant, qui ramena mon rêve à la surface, je revis défiler devant mes yeux les images : Moi agrippant un drap de soie rose avec force et envie, les lèvres sur mon corps nu et brulant de désir, son corps sur le miens, ses yeux amoureux…, mon cœur se remis à battre et je sentis que je bloqué instinctivement ma respiration.

Wouaou… Il ne m’en fallu pas plus pour me lever précipitamment et m’enfuir sans même ajouter un mot.

« Lois ? «

Il me rattrapa trop rapidement, je n’avais pas eu le temps d’arriver jusqu’à l’ascenseur.

« Lois ? Ou vas-tu ? »

« Clark, je suis désolée, j’ai besoin de réfléchir là. C’est trop rapide, trop soudain, je ne sais plus ou j’en suis. »

Je vis au fond de son regard comme un éclair de tristesse. Ou est-ce mon imagination ?

Je m’approchais de lui pour le rassurer, et plongeais à mon tour mon regard dans le sien.

« Clark, je suis désolée, tu sais que je ne suis pas insen… que…, tu me plais. Bien sûr. Mais j’ai juste besoin d’un peu de recul pour faire le point. Je dois… juste me préparer à se qu’il pourrait se passer entre nous. Je veux y réfléchir, avant de faire quoi que se soit. »

Un sourire timide envahi un instant ses lèvres, et il hocha positivement la tête en signe d’abnégation.

Le « ding » de l’ascenseur retenti derrière nous, avant que les portes ne s’ouvrent. Je me dirigeais à l’intérieur

« Je t’appel » lui-promis-je

Il hocha une nouvelle fois la tête avant que les portes ne se soient refermées totalement.

Fin du flash back

Je n’avais jamais était aussi rapide que ce soir là pour rentrer chez moi. Comme si les feus avaient sentis que j’étais pressée. Je n’en avais pas eu un seul rouge. Je sais, c’est ridicule. Pas une seule voiture ou un seul piéton m’avait bloqué la voie de tout le chemin. Ça avait été la route la plus directe que je n’avais jamais eue. Arrivé chez moi, je m’étais jeté dans mon lit, sans même avoir le courage de réfléchir aux conséquences de ce baiser. Tout se que je faisais, été de réimaginer les sensations qui m’avaient envahies quand ses lèvres avaient touchées les miennes. C’était délicieux. Je me rendais à peine compte que je serais mon oreiller dans les bras, la tête enfui dessus, jusqu'à se que je m’endorme.

Je m’étais endormie en pensant à lui et réveillée dans le même état.

Etais-je à ce point folle de lui ?

Je me levais finalement de mon lit au moment même ou mon téléphone sonna. C’était Chloé. Clark lui avait-il dit quelque chose ?

« Allo ? »

« Bonjour Lois, c’est Chloé ? »

« Qu’est se que tu veux ? »

« Oulà, on s’est levé du pied gauche ce matin ? Laisse-moi deviner… toujours pas de nouvelle de ton « flou ».

« Chloé, pourquoi m’appelles tu de si bonne heure ? »

« Enfaite, je voulais juste te proposer un déjeuné aujourd’hui pour discuter un peu entre filles. Depuis ton retour, nous n’avons pas vraiment prie le temps de discuter de se qu’il t’était arrivé, et... »

« Je t’ai dis que je ne m’en souvenais plus ? »

« Oui, mais peut être que je pourrais trouver quelqu’un pour t’aider. Je connais un médecin très performant avec qui je travaille souvent, et peut être qu’il pourra t’examiner. »

« Je ne sais pas Chloé, enfaite j’avais décidé de partir quelques jours. »

D’un coup, cette idée qui venait de me traverser l’esprit devenait comme une bouée de sauvetage.

« Partir ? »

« Oui, mais juste quelques jours. J’ai besoin de faire un peu le point sur ma vie. »

« Lois, si quelque chose ne va pas, tu sais que je suis là ? »

« Oui, mais ne t’inquiète pas. J’ai juste besoin de remettre mes batteries à bloc, et de faire le point. Je te tiendrais au courant. Je te laisse. Bisous »

« Loi… »

Je ne lui laissais pas le temps de terminer sa phrase. C’était impressionnant comme ce besoin de fuite était devenu une urgence.

Qu’est se qui était si étrange dans ma vie ? A part ma disparition, mes rêves de fin du monde, le nombre de fois impressionnant que j’ai frôlé la mort… bon d’accord, j’avais une vie quelque peu remplis. Mais c’est le lot de tout bon journaliste. Apres tout, Clark avait quasiment le même type de vie.

Je me servie un verre de jus d’orange et m’installait sur la chaise de bar de la cuisine.

Clark, je pensais encore à lui. Impossible de le sortir de mon esprit. Cela faisait maintenant 5 ans que je le connaissais. Il était très vite devenu un de mes meilleurs amis. Sans vraiment m’en rendre compte, j’avais développé avec lui une relation très complice, qui me plaisait beaucoup. Il était mon ami, un véritable ami. Au début, Je l’avais souvent prie pour un p’tit fermier de « plouc ville », mais il m’avait prouvé dans bien des occasions à quel point il était une personne exceptionnel. Un peu comme Olie. Oui, Clark pouvait être le genre de personne, à devenir un héros. Son cœur était exceptionnel, et j’avais l’impression en le regardant que j’y avais une place. Ça me terrifié… C’est ça qui me terrifié. Changer notre amitié en une relation plus intime. Je tiens énormément à Clark, et j’aime notre relation actuelle. Je me sens bien avec lui. Je me sens libre d’être moi-même. Même quand je craque, il est là. Mais maintenant c’est pour lui que je craque.

Pourtant j’avais déjà un héros. Cette être mystérieux aux pouvoirs exceptionnels qui ne fait que du bien autour de lui, et qui me fait ou faisait confiance. « Le Flou », j’aimerais tant savoir qui il est. Voir son visage. Je ressentais envers cet autre être merveilleux comme une connexion entre nous. Je savais que je pouvais compter sur lui. Il est comme mon ange gardien. Et pourtant, je ne le connaissais même pas.

Au cours de nos brèves conversations, qui me manquaient affreusement, je sentais qu’il n’était pas si invulnérable que ça. Qu’il avait ses faiblesses, et qu’elle était douloureuse. Je voulais le protéger. Alors, comment pouvait-on être attiré par un homme (qui n’en ai peut être pas un) sans même avoir vu son visage. Je ne connaissais de lui que des mots et des faits exceptionnels, un flou sur une photo, un symbole sur les murs de la ville, et pourtant, à plusieurs moments j’ai vraiment eu ce sentiment qu’un lien plus fort nous unissait.

Clark… Le Flou… étais-je amoureuse de deux personnes ?

Arrgg Lois, ma pauvre, tu débloques complètement. Tu fais bien de prendre un peu de distance avec tout ça.