dimanche 14 novembre 2010

Extrait de l'épisode S10E04 Homecoming POV Lois



Mon prochain Os est du 100 % Clois, puisqu'il s'agit d'un extrait de l'épisode 4 de la saison 10... homecoming biensur

J'ai beaucoup hésiter sur ma façon de faire. Le problème que j'avais eu avec Hex c'est que je n'avais pas vraiment de scène fétiche, alors j'ai fais, comme la fait remarqué Ermai. Un transcript de l'épisode en insérant quelques scènes inexistantes, en passant par un double point de vue grâce au perso de Chloé ou de Clark.

Néanmoins, il est vrai qu'a part les pensées, ça n'apporte pas grand chose à l'épisode. Je ne veux pas risquer de faire la même chose avec le futur extrait.

Et pourtant, un point de vue de Clark me tenter beaucoup beaucoup... surtout pour avoir un aperçu de la scène dans l'ascenseur avec les doubles Clark

Alors j'opte finalement pour un POV entièrement Lois dans le futur.
Cet extrait va être plus long que d’habitude parce que j'ai décidé de faire aussi un petit point sur son présent dans le future... (vous suivez toujours ? :p )

Il est assez compliqué en un sens, car Lois est vraiment trés speed dans la partie du "futur" et je voudrais à la fois laisser cette impression d'une Lois pressée, mais aussi retranscrire les émotions qu'elle peut ressentir et que nous avons pu ressentir en regardant l'épisode. Une forte attirance, presque frustrante entre Lois et Clark...

Ensuite, il lui passe tellement d'idée à travers la tête quand elle discute avec Clark et comme se dernier réagi trés peu, à part par l'étonnement, l'ahurissement et la surprise. il faut vraiment bien brodé autour, pour n'avoir que les impressions d'une Lois qui ne sait pas du tout que Clark devant elle, n'est pas vraiment le sien (enfin, c'est lui, mais d'une autre époque). Et elle est vraiment trés speed, on dirait que son cerveau ne prend pas le temps de s'arrêter pour réfléchir lol

Cet extrait depuis que je me suis mise devant me rappelle la première fic que j'ai écrite il y a cinq ans... ça fait remonter des bons souvenirs.

Pov Lois Extrait de l’épisode 10x04 Dans le futur…

J’avais encore une journée bien rempli aujourd’hui au journal. Clark n’était pas rentré de toute la nuit, et encore ce matin, je ne l’avais pas du tout aperçu. Tout se que je savais, c’est que Superman avait fait encore un bon nombre de sauvetages durant ces dernières 24 heures. Pourtant, se que moi je retenais le plus ce matin, c’est à quel point il me manquait. Cette vie de super héros, était vraiment très prenante, sans parler de ses obligations au journal. Je faisais tout pour que ces absences soient toujours justifiées, et il arrivait toujours à rendre ses articles à temps. Mais notre vie à tous les deux était souvent des plus brèves. Et aujourd’hui, comme souvent, je ne m’étais pas réveillée à ses cotés, et ça me manquait.

Il y avait des périodes plus ou moins intense, mais depuis quelques temps, sa popularité était telle qu’il avait eu de nouvelles obligations. Hier, il avait assisté aux négociations de deux chefs d’états de pays d’Asie mineur afin de les aider à négocier la paix. La semaine dernière, il avait été convoqué dans plusieurs pays pour recevoir des honneurs et des récompenses pour tout le bien qu’il faisait partout. C’est vrai qu’il n’avait jamais aimé être le centre de l’attention, mais je savais aussi que cette reconnaissance dans le bien qu’il apportait autour de lui, lui donner du baume au cœur. Il avait cette impression de faire bouger le monde, de le rendre meilleur et toutes ces attentions le rendaient heureux. Et moi, j’étais si fier de lui… sauf que comme ce matin, égoïstement, je ne pensais qu’à une chose…il me manquait.

Je passais outre mon petit déjeuner espérant avoir plus de chance de le croiser au journal, si je me dépêchais. C’est seulement au moment ou je m’apprêtais à sortir que je vis le message accrocher sur la porte d’entrée. Mon cœur fit un bond en reconnaissant son écriture. « Mon Amour, je suis passé en coup de vent et je n’ai pas eu le courage de te réveiller. Tu étais si belle… La journée va encore être longue, mais je te promets que ce soir, nous aurons enfin une soirée rien qu’a nous. Reserve nous le restau sur la 5ème, je serai là. Tu me manques… deux jours sans avoir le temps de te voir et de te toucher, c’est trop long… Je t’aime, à ce soir. Promis. Clark »

Je sentis un sourire débilement niais s’inscrire sur mon visage. Je ne pouvais l’empêcher de s’afficher, malgré les claques mentales que je m’infligeais pour ne pas fondre ! Mais avec Clark, c’était impossible de ne pas craquer. Il avait tant d’attentions. Depuis que nous étions ensemble, rien n’avait changé, à part que plus les jours passaient, plus je l’aimais.

Quand j’arrivais au journal, l’ambiance était comme à son habitude, très en alerte et mouvementé. Le gros titre d’aujourd’hui, parlait de Superman comme l’homme du jour. Ces actions avaient de plus en plus d’importance dans le monde. Et ces dernières 24 heures avaient beaucoup compté. Il était devenu une véritable icône sur toute la planète.

Ma propre journée aussi n’allait pas être de tout repos. Entre Perry qui m’avait déjà harcelait plusieurs fois depuis ce matin pour me voir et mes nombreux rendez vous avec les politiques de la ville, je n’allais pas avoir beaucoup de temps pour me poser. L’élection à la mairie était dans deux semaines, et tout commençait sérieusement à se bousculer.

« Jimmy… » Appelais-je en arrivant prés de la porte de mon bureau.

« Bonjour Lois » répondit-il quasi instantanément.

Jimmy était la dernière recrue du journal et le petit frère du feu premier mari de ma cousine. Il était âgé d’à peine 19 ans, et était passionné par la photo journalistique. Chloé m’avait demandé en faveur si je pouvais le faire entrée au Daily Planet, et il était devenu rapidement notre assistant, photographe à ces heures, pour Perry, Clark et Moi.

« Tu pourrais réserver au resto « le Danube » ce soir 19h, pour deux personnes, s’il te plait ! »

« Ooh, un diner romantique est prévu avec CK aujourd’hui ? » commenta-il taquin !

« Jimmy… je peux compter sur toi ? » demandais-je pressé.

« Oui, ne vous inquiétez pas Lois, pas de soucis, je m’en charge ! »

« Merci » dis-je avant d’entrée dans mon bureau vide et d’allumer mon ordinateur.

Enfin assis devant mon écran, la première chose que je faisais en arrivant le matin était de regarder mon courrier et principalement mes mails. Je les recevais en général sur mon i pad, mais me poser cinq minutes pour y répondre était toujours plus confortable. J’avais de nombreuses demandes de RDV ses derniers temps, avec la campagne électorale. La plupart était des personnes presque inconnues qui demandaient si je pouvais les interviewers. Mais rien qui ne me semblait prioritaire… à part, peut être, le dernier mail de Perry qui m’ordonnais de me rendre aussitôt arrivé à son bureau.

Je soupirais bruyamment avant de sortir précipitamment. Je me dirigeais rapidement vers les ascenseurs, jetant un coup d’œil à Jimmy qui était en train de réserver le restau pour ce soir. Rien que cette idée me réchauffait le cœur… enfin un peu de tranquillité avec Clark. J’étais quasiment arrivé prés de la porte d’entrée du bureau de Perry quand je percutais quelqu’un.

« Hé !! Attention ! » dis-je me retournant sur un blouson rouge flamboyant….

Clark… je le regardais attentivement, étonnée de le trouver ici et surtout dans cette tenue ?! « Lois ?? Comment ? »

« Pas encore ? Allez Viens ! » dis-je autoritaire, nous enfermant dans l’ancienne cabine téléphonique la plus proche.

« Attends… »

« Sérieusement ? Le coupais-je encore en le retournant pour lui enlever cette veste plus que dangereuse !

« Je sais qu’on a convenu de conserver notre vie professionnelle, mais qu’elle histoire secrète t’a fait te déguiser comme ça ? » La veste retirait, je la lui tentais quand il se retournait vers moi « Voilà, Tiens ça »

Je regardais son visage, et m’aperçu immédiatement qu’il n’avait pas ses lunettes ! oh non, qu’est se qui lui arrive… nous sommes au Planet là ! Pourquoi prendre un risque pareil ou alors il les a encore casés !

« Chéri, je sais que tu ne les aime pas, mais c’est toi qui a décidé de les porter, et heureusement pour toi, j’ai une paire de rechange. » lui dis-je tout en plaçant la paire que j’avais sur son nez.

Il me fit une tête étrange, avant de se mettre à raller « Non » dit-il avant d’essayer de les enlever !

« Hé ! je sais qu’elles ne sont pas très à la mode » dis-je lui retenant les mains, « mais si elles ne se brisent pas, chéri, ne les répare pas. » dis-je amusé plongeant dans ses yeux si bleu… je m’y perdit un court instant, savourant son sourire attendri et sa proximité dans cet endroit exigu… ses lèvres, son corps… bleu, tee shirt !! C’est pas vrai, ça aussi !

« Sérieusement ? Clark ? je pensais qu’on s’était mis d’accord sur le code vestimentaire au Daily Planet ? » Et là, j’ai vraiment pas le temps de m’occuper de sa garde robes ! je pris mon sac pour ressortir quand Clark m’interrompit dans mon élan.

« Lois, attends. Comment es tu arrivée ici ? » me demanda t-il !

Quoi ? Comment ça ? Je ne comprenais pas sa question, j’allais lui dire quand il enchaina « j’ai besoin de savoir à propos de la réunion ? »

La réunion ? Quelle réunion ? Celle avec le maire ? ça peut attendre ça !

« On reparlera de ça plus tard. » dis-je en sortant de la cabine. Je suis trop en retard là.

« On ne doit pas laisser les gens avoir des doutes. » ajoutais-je en espérant qu’il aille vite se changer.

Je me dirigeais vers le bureau du chef, quand mon portable se mis à sonner. Au moment ou je décrochais, une grosse voix grave se fit entendre au bout du fil !

« Lois, ne devriez vous pas être déjà dans mon bureau ! »

« Perry ? Combien de fois vous ai-je dit que je ne supporter pas qu’on me cris dessus des le matin ! Vous vous êtes levé du pied gauche ou quoi ! »

« Tout de suite ! »

« J’arrive, je suis à votre porte chef ! »

Dis-je fermant le clapper de mon portable tout entrant dans son bureau !

« Perry avait encore le combiné à l’oreille et me regardait l’air en colère. Un autre homme était assis à coté de lui, fumant un gros cigare qui empester tout le bureau. Ce n’est pas cette odeur qui allait me rendre plus douce, ça c’était sur ! L’homme dans le fauteuil était petit, chauve et légèrement empâter… un homme riche qui abusait surement trop de la bonne chaire sans faire d’exercices. Il s’agissait d’un des administrateurs du journal.

« Lois, asseyez vous ! Vous connaissez Monsieur Church ! » dit Perry en me désignant l’homme au cigare.

« Evidement, et pour d’autres activités que les affaires » dis-je le regardant droit dans les yeux !

« Lois ! » me repris Perry, Monsieur Church ici présent à une requête à vous demandez. »

« Je n’ai pas beaucoup de temps pour bavarder Perry, j’ai rendez vous avec le maire pour une interview et vous connaissez les bouchons à cette heure dans les rues de Métropolis, je ne peux pas me permettre d’être en retard ! »

Perry soupira surement exaspérer par mon attitude, j’étais certaine qu’il n’appréciait pas mes remarques face à cet homme, mais je ne pouvais pas être aimable avec ce Church, sachant qu’il avait déjà essayé de faire du mal à Superman !

« Je vous autorise à vous servir de l’hélicoptère du Planet pour y aller Lois ! Mais seulement pour cette fois ! » Précisa t-il. « Et s’il vous plait, pour une fois, essayez vous et écoutez se que nous avons à vous dire ! »

Je soupirais bruyamment mais fini par m’asseoir dans le siège qu’on m’avait désigné.

« Que se passe t-il ? » demandais-je sèchement.

« Mademoiselle Lane, vos succès journalistiques vous précède, mais je n’avais pas encore pu percevoir les traits si charmant de votre personnalité ! » introduisa Monsieur Church.
 
Cet entretien était vraiment bien loin de me plaire. Quand je pense qu’en plus, Clark était juste à coté et que sans cet homme, j’aurai pu au moins l’embrasser avant mon départ.

Voyant que je ne répondais pas à sa jouxte verbale, il continua.

« J’ai besoin de votre aide pour approcher Superman ! »

Bin voyons, rien que ça !

« Tous le monde sait que vous avez des liens particuliers avec lui, et qu’il est plutôt difficilement joignable. J’aurai besoin de son aide et de la votre biensur, pour démanteler une possible organisation de drogue qui aurait investis mes entrepôts prés des docks. »

Sa demande était pour le moins, inattendu, et il semblait ravi d’avoir pu capter mon attention !

« Il semblerait que mes hommes se servent de mes entrepôts pour cacher de la drogue, et je voudrais par votre intermédiaire que vous convainquiez Superman de vérifier à quel endroit cette drogue est caché et surtout qui peut agir dans mon dos. »

« Vous voudriez qu’on enquête directement dans votre société ? »

« Oui mademoiselle Lane, je n’ai absolument rien à cacher vous savez » répondit-il avec un sourire innocent.

J’étais assez surprise de sa demande, mais avoir la possibilité d’enquêter directement à l’intérieur d’Intergang avait quelques choses d’assez séduisant…

« Superman semble plutôt occuper ses derniers temps, mais je lui ferais part de votre demande Monsieur Church ! Et je serai ravie de voir par moi-même l’étendue de votre innocence !’

« Lois ! » me coupa Perry l’air sévère.

« Je suis désolée Perry, mais là, je dois vraiment y aller ! Au revoir Monsieur Church ! Et Perry, merci pour l’hélico » dis-je en lui faisait un sourire triomphale qui le fit se rembrunir un peu plus.

Je m’apprêtais à sortir quand Perry m’interrompit une fois encore.

«  Lois, attendez une minute ! »

« Oui ? » demandais-je me retournant vers lui.

« ça va faire un moment que je n’ai pas vu Clark ! J’espère qu’il va bien ? »

Quelle excuse allais-je bien pouvoir trouver cette fois. « Vous savez, entre les interviews politiques du moment et les déplacements de Superman qu’il essai de suivre, il passe beaucoup de temps sur le terrain. Mais je viens de le croiser au Planet. Voulez vous que je vous l’envoie si je le revois ? »  Demandais-je plus docilement.

« Non, c’est bon, du moment que j’ai ces articles dans les temps, ça me va ! Je voulais juste être sur qu’il allait bien !’

Je lui répondis d’un sourire entendu avant de lui rappeler que j’étais pressée. Je pus donc enfin sortir de son bureau. Je me dirigeais vers celui que je partageais avec Clark quand je vis ce dernier debout, l’air penaud, derrière le tout premier bureau qu’il avait occupé à son arrivé au Planet. Qu’est se qui lui arrive encore ?

« Clark ? Que fais-tu ? » Demandais-je légèrement étonné. Surtout qu’il ne s’était toujours pas changé !

«  Lois, on doit parler » répondit-il précipitamment en se dirigeant vers moi. Il posa sa main sur ma taille et me conduisit directement vers notre bureau.

« Dis ce que tu voudras, mais ces noms seront interchangés à la seconde ou les patrons nous feront une visite surprise» dis-je en le voyant esquissé un sourire en regardant la porte ou été inscrit nos deux noms : CLARK KENT / LOIS LANE … honneur aux femmes, non ?

Je posais mon sac sur mon bureau, quand je vis Clark en face de moi regardait la pièce comme s’il la découvrait pour la première fois. Puis il jeta ses lunettes sur son bureau et tout en s’appuyant dessus il se pinçant le nez, l’air perdu et soucieux.

« Clark ? » l’appelais-je inquiète. Qu’avait-il depuis ce matin ? Mais il ne me répondit pas, coincé dans ses pensées.

« Clark ? » répétais-je plus fort pour le faire réagir. Il leva enfin les yeux vers moi. « Qu’est ce qui se passe avec toi aujourd’hui ? C’est comme si tu n’étais jamais venu ici avant. » dis-je espérant le détendre un peu.

« C’est le cas, Lois ! » répondit-il t-il tout en me fixant droit dans les yeux. Je ne comprenais pas se qu’il entendait par là. Et attendais qu’il s’explique.

« Je suis d’un autre temps » continua t-il.

Je levais les yeux au ciel, presque soulagée que se ne soit que ces habituels états d’âmes extraterrestre… je soupirais « Sans blague ! OK ! Clark, tu es d’une autre planète, ce n’est pas vraiment un scoop ! »

Il me regarda étonné, avant de se rapprocher de moi.

« Qu’as tu dis ? »

« Je ne veux pas jouer les Lois, c’est juste que parfois, quand tu deviens songeur, je sais que c’est parce que tu repenses que tu es le dernier fils de Krypton et que c’est lourd sur tes épaules. » dis-je pensant que je le rassurerai s’il savait que j’avais deviné son mal être. Mais il n’avait pas l’air content que je connaisse son état d’esprit. En même temps, je faisais tellement attention à lui, que même s’il ne se plaignait jamais, quelques fois je devinais se qu’il pouvait se passer dans sa tête. Il se recula pour retourner vers son bureau. J’essayais de rattraper mon discours en le temporisant un peu « Ok, c’est pourquoi tu m’as, non ? Pour te rappeler que si ton vaisseau spatial avait atterri n’importe où ailleurs, tu n’aurais pas pu être trouvé par de meilleures personnes que les Kent. » Tout en parlant, je m’étais approchée de lui, et j’essayais de le rassurer « Alors, tu dois arrêter de t’en faire. » Il s’assit sur sa chaise, l’air complètement ahuri par se que je venais de dire. Il ne disait mot et continuer de me fixer comme si je sortais d’un autre monde… il y avait autre chose ? Je n’avais pas compris ? Pas visé juste ? oh non, quel jour sommes nous ? est se que ?

« Attends. Je sais de quoi il s’agit. Dis-je en m’asseyant sur le bureau en face de lui. « J’ai encore oublié, c’est ça ? » Je cherchais mon calendrier derrière moi. Normalement j’avais tout noté, pour ne pas lui faire de la peine en oubliant ce moment dans les archives du Daily Planet « Notre anniversaire ? »

« Notre anniversaire ? » répétât-il d’une voix douce presque étonné tout en se levant de sa chaise.

« Oh, ne fais pas l’ignorant. Tu y tiens toujours à ce moment ! Le jour où tu m’as tout dit. Le jour où tu as enfin eu confiance en moi. Et c’était… c’était si romantique » dis-je d’une voix rêveuse, repensant à cette fin de journée merveilleuse. « Ce fut un jour parfait. » Son regard se fit plus tendre, et je me sentais déstabilisais pendant un instant, je reprenais un peu contenance et remis le nez dans le calendrier pour essayer de justifier mon erreur « Et…bon, moi je l’oublie toujours jusqu’à la dernière minute, mais je te jure que ce n’est pas jusqu… » Non, nous sommes bien le 16 octobre ! « Tu vois ? Je te l’avais dit » lui dis-je en lui montrant le calendrier et en ne comprenant toujours pas se qu’il se passait. « Alors, c’est quoi ? ». Il restait toujours sans voix, et sans réaction, toujours hébété.
Oh non, je sais !

« Attends une minute ! » lui dis-je en le forçant à s’assoir sur le bureau pour avoir son visage à ma hauteur. Je le fixais droit dans les yeux. « Oh non ! Encore la kryptonite ? Regarde-moi ! » dis-je tout en écartant ses paupières pour bien voir l’intérieur de ses yeux… « Bleu ? Rouge ? Pas verte ? » Oh non, pas ça « S’il te plait, dis moi que ce n’est pas la noire. » dis-je de plus en plus inquiète par sa passivité. « Parce que ce serait une catastrophe. »

« Attends, je… » dit-il en m’arrêtant, tout en se relevant rapidement. « J’ai besoin de l’anneau de la Légion ! Lois, sais-tu ou il est ? »

« C’est une blague, Clark ? » cet anneau est trop dangereux, il avait déjà bien failli nous faire tout perdre. On ne doit pas jouer avec le futur ou le passé. « Touche le, une fois, honte à toi. Touche le 2 fois, honte à moi ! » Dis-je résumant se que je pensais de cette petite chose qui nous avait déjà valu des problèmes.

« Quoi que… » me rappelant que j’étais déjà super en retard « Je pourrais vraiment l’utiliser maintenant cette bague, je te rappelle qu’on doit être chacun à l’opposé de la ville en moins de 10 minutes » dis-je après avoir regardé sa montre. « Et contrairement à toi, je dois conduire »

Je reprenais rapidement mon sac, et me dirigeais vers la sortie de notre bureau « je ne peux pas faire attendre le maire ! »

Arrivé vers l’ascenseur Clark me retourna vers lui au moment ou j’appuyais sur les deux boutons d’appels. Je devais aller vers le toit et Clark devait rapidement trouver une solution pour mettre des habits plus convenables.

« Lois, je ne suis pas sensé être là ! »

« Je sais, nous sommes en retard. » répondis-je

« En retard ? Lois, je dois repartir. Ecoute, il me faut l’anneau de la légion, c’est le seul moyen d’y arriver. »

Il avait l’air si perdu. L’anneau de la légion, cet objet avait l’art de me faire peur, mais qu’est se qui se passe ? Pourquoi ?

« Repartir ? » répétais-je troubler. Avait-il besoin de sauver quelqu’un ?

Tous ses objets « aliens » était en général dans sa grange. Il me regardait, presque implorant et inquiet.

« OK, écoute » continuais-je « pourquoi ne regarderais tu pas dans ton coffre à la ferme ? N’est se pas là ou tu gardes tous tes pièges à fantômes, les disques de la forteresse et tout ça ? Et si tu as besoin de moi, je suis là ! » dis-je le fixant droit dans les yeux pour lui rappeler qu’il n’avais pas à s’inquiéter tant que nous étions ensemble. « Rien n’est plus important que toi, d’accord ? » A mes mots, je vis son visage s’adoucir, comme à chaque fois, et son sourire était apaisant. L’ascenseur qui descendait été arrivé, alors je le poussais tranquillement à l’intérieur. Il avait l’air déjà plus serein.

«Je monte, tu descends» ajoutais-je avant de refaire mon geste habituelle pour qu’il n’oubli pas de remettre ses lunettes au moment ou les portes de l’ascenseur se refermèrent.

ça faisait longtemps qu’il n’avait pas eu l’air aussi perdu, je me demandais vraiment se qui lui arrivé, et toujours ses contraintes de temps. Enfin, ce soir nous pourrons enfin être tranquilles. D’où moins, j’espérais que ses oreilles hyper sensible allait lui laisser une pause... Il avait vraiment l’air d’en avoir besoin. Quand mon ascenseur arriva, je montais directement jusqu’au toit du Daily Planet afin de prendre l’hélicoptère privé qui m’attendais avec son pilote, Patrick.

« Bonjour Lois, Jimmy m’a prévenu que vous aviez droit à « l’hélicotaxi » aujourd’hui » dit-il avec humour.

Je lui répondis d’un sourir entendu « Il n’y a qu’une seule Lois Lane ici ! »

C’est vrai qu’il y avait peu de journalistes qui avaient un tel traitement de faveur au journal. Mais après tout, la concurrence était rude en matière de communication, et la presse écrite avait du mal à survivre. Sauf le Daily Planet, qui, contrairement à ses confrères papier, avait non seulement réussi à survivre, mais surtout à se développer. D’abord dans tout le pays, puis au-delà des frontières des Etats Unis. Et beaucoup alloué cette progression à notre duo de choc « Lane & Kent ». En quelques années, nous avions démantelé de nombreuses organisations criminelles. Mon intuition et la réactivité de Clark, ainsi que sa protection « Super » efficace faisait de nous un « tandem à scoops » ! Comme aimer le répéter Perry. Mais je ne pouvais omettre aussi, que les nombreuses infos exclusives que nous avions sur l’idole de tous : Superman, avait également un rôle dans notre renommé et celle du journal. Il avait permis de faire grimper les ventes en flèche !

Je montai dans l’hélicoptère aider par Patrick, qui se montrait toujours très galant quand il me voyait arriver avec mon tailleur, ma jupe droite et mes talons. Puis après s’être installé, il me tendit un casque permettant de communiquer plus facilement pendant le vol.

« Alors mademoiselle Lane, ou va-t-on aujourd’hui ? »

« Directement à la mairie ! je suis dejà en retard ! »

« Pas de soucis. » répondit-il tout en démarrant l’engin.

Les hélices se mirent à tourner et un bruit devenant vite assourdissant résonner dans tout l’appareil.

Au moment ou l’hélicoptère décolla, un bruit d’explosion retentit et attira notre attention. A plusieurs kilomètres au sud de la ville, un énorme champignon de feu et de fumé s’éleva dans le ciel.

C’était au niveau de la centrale nucléaire. Je vis un flou Rouge passait devant l’immeuble. « Encore un boulot pour Superman ! » Pensais-je fier de lui.

« Lois, accrochez vous !! je perds le contrôle » cria Patrick me sortant de mes pensées.

En effet, l’hélicoptère était en train de tanguer dangereusement dans une mauvaise direction au dessus du vide.

« Vous allez pouvoir redresser ? Demandais-je sentant les battements de mon cœur s’accélérer fortement.

« Je n’y arrive plus ! Envoyez un SOS ! » me cria de nouveau Patrick paniqué !

Je prie la radio le cœur battant.

« Mayday, Mayday » scandais-je dans le micro. « Nous avons perdu le contrôle, nous allons nous écraser ? » et réalisant en même temps que Superman était déjà occupé à la centrale nucléaire.

« Mayday Mayday » répétais-je malgré tout.

L’inclinaison de l’hélicoptère était de plus en plus inquiétante et malgré le bourdonnement du moteur, j’avais l’impression qu’un silence de mort régnait à présent autour de nous alors que ce dernier s’apprêter à tomber en chute libre du toit du Daily Planet !

Toute cette scène paraissait se passer au ralentie. La panique me paralysait. J’avais les yeux fixé sur le sol à plusieurs centaines de mètres en dessous de nous. Aucun de mes membres ne bouger, mais mon cerveau lui n’allait qu’a un seul endroit… Ma famille ! Clark… Kal… Lara…

J’avais peur, si peur de les perdre !

Mes yeux fixaient toujours ce sol qui se rapprocher quand soudain une forte secousse inattendue arrêta net l’hélicoptère dans sa chute.

Je n’eu pas le temps de réagir que déjà l’hélico était hissé vers le haut. Ma première pensée cohérente repartait vers l’homme de ma vie. Mais se ne fut qu’au moment ou j’aperçu son visage dans la rétro que toutes mes craintes s’envolèrent. Ce sentiment de sécurité que je connaissais si bien quand nous étions ensemble me fit reprendre contact avec la réalité. Son visage était concentré et beau, mais je ne m’attendais pas à le voir ainsi vêtu. Ou était passé sa cape ou ses lunettes ?

Dans un moment de lucidité, je fis le premier geste qui me semblait approprié pour ne pas mettre nos vies en danger, et je donnais un solide coup de coude dans la tête de mon pilote, espérant qu’un seul suffirait à l’assommer.

Je me retourner vers Clark, étonné mais heureuse de le voir.

« Qu’est se que tu fais ? » lui-dis je refaisant notre geste habituelle des lunettes ! Même si j’étais plus que soulagée de le voir ici. Il me sourit avant de m’ouvrir la porte pour m’aider à descendre de l’hélicoptère. J’étais bien contente de me débarrasser de cet engin. Pour voler, il n’y avait vraiment rien de mieux que les bras puissants de Clark.

« Il y a un pilote qui va se réveiller avec une bonne migraine ! » dis-je tout en me dirigeant vers la porte du toit. « Tu aurais pu au moins sortir avec ta cape ! » ajoutais-je vraiment étonné qu’il ose se montrer sous cet aspect.

« Lois ! » dit Clark en me stoppant du bras. Il me retourna vers lui et me regarda intensément « Tu protèges mon secret ! » Ses yeux était tant rempli de tendresse et de reconnaissance que cette fois je ne pu m’empêcher de faire se que j’avais envie depuis des jours. Je me jetais sur ses lèvres. Il sembla surpris pendant une seconde, mais il me rendit mon baiser très rapidement. Et se fut juste merveilleux. J’étais enfin dans ses bras, avec lui, rien que nous deux. Je savais que cet instant n’allait pas durer, mais j’avais besoin de sentir ses lèvres sur les miennes. J’avais besoin de lui montrer à quelle point je l’aimais et que je serai toujours là pour lui, comme il était toujours là pour moi. Il y a moins de cinq minutes j’ai cru mourir, j’ai cru le perdre à jamais, et comme toujours, il m’a sauvé la vie. J’avais le cœur qui battait la chamade et le souffle court. Toutes ses émotions étaient trop fortes ! Je me séparer à contre cœur de ses lèvres. Tout en moi bouillonnait et j’avais l’impression de fondre un peu plus à chaque seconde qui passait.

« Et que devrais-je faire d’autre ? Je ferais n’importe quoi pour toi ! » dis-je complètement envouter par ses yeux. « Et, ça non plus, ce n’est pas vraiment un scoop ! »

Il me sourit de plus belle. Avais-je enfin réussi à le détendre ? « Merci. » ajoutais-je simplement d’une voix tremblante d’émotion. Son sourire se fit plus assuré et doux, et nos lèvres se rencontrèrent de nouveau. Je retrouvais le gout sucré de sa bouche. J’étais à lui. Clark, Mon Clark, j’aimais cet homme de toutes mes forces, de tout mon être.

Lorsqu’il relâcha ma bouche pour plonger de nouveau son regard dans le mien, je lâchai un profond soupire de contentement.

« Tu me rends dingue ! » dis-je complètement transporter. Mon corps n’était plus qu’une masse liquide lorsqu’il me regardait de cette façon. Comment après tant d’années, il pouvait encore me faire autant d’effet ? La chaleur de ses bras, de ses lèvres, de son corps, il n’y avait que dans ses bras que je me sentais autant à ma place.

Clark semblait aussi chambouler que moi. Son corps serrait contre le mien, appuyait fortement pour me maintenir contre lui. Il continuait de me fixait le regard fou d’un désir réciproque. « Je pense que je devrais y aller » murmura t-il d’une voix rauque tout en me maintenant prisonnière de son corps. Il avait, apparemment, autant envie que moi de mettre fin à notre échange.

« Oh ! Ouais, Evidemment ! » dis-je essayant de reprendre contact avec la réalité.

« Journée occupée pour un super héros ! » ajoutais-je pour me forcer à me séparer de lui. Le devoir avant, le devoir avant. Il me rend folle !

Je remis une mèche de cheveux dernière mon oreille tout en me répétant qu’il avait des obligations bien plus importantes à remplir. Même si de mon coté je n’avais envie que de lui. Seule la perspective de l’avoir enfin à moi ce soir me convainquit de le laisser partir !

« Ne soit pas en retard. La réservation pour ce soir est à 19h ! » Ajoutais-je pour me donner la force d’échapper à son étreinte. Je pris la direction de la porte sentant son regard sur moi. L’intensité de cet instant était palpable et c’est seulement quand je fermais la porte du toit que je sentis cette tension redescendre. Il me rendait folle, mais aussi tellement heureuse."

...

lundi 18 octobre 2010

Extrait de l'épisode S08E18 Hex POV Clark



Comme je l'avais dit, je passe à la suite de l'épisode Hex dans la tete de Clark. La scène qui m'intéressait le plus était la scène du toit que j'ai absolument adoré.

Quand Chloé essaie de faire voir la vérité à un Clark plus que sceptique, c'était absolument géniale. ça m'a rappeler une scène de la serie Lois et Clark, quand Superman perd la mémoire et que ces parents essaie de le convaincre qu'il n'est pas que Clark Kent, mais également le célèbre Superman, et qu'il trouve ça aberrant. Je me souviens encore quand ces parents le pousse du balcon pour lui prouver qu'il peut voler et qu'il se casse royalement la gueule dans les poubelles. Lol

Ici c'est un peu le même cas, sauf que c'est en plus Chloé sous les traits de Lois qui essaie de le convaincre, et j'adore. Quand elle essai meme de le frapper avec une barre en métal et qu'il fini par s'énerver, c'était trop tordant... C'est qu'il est têtu ce Clark, convaincu d'être un simple reporter.

J'espère que cette scène va vous plaire...

Extrait n°6 Episode Hex suite… Dans la tête de Clark !

Chloé ? C’est Chloé ? C’est incroyable… je n’arrive pas à le croire…

Elle se dirigeait à pied vers le bas de la rue. J’avais du mal à réaliser que ce n’était pas Lois. Son corps, c’était tellement elle. Je ne voyais aucune différence.

« Comment c’est arrivé ? » demandais-je.

« Je ne sais pas, j’étais dans ce club, et ce matin je me suis réveillée dans le corps de Lois. Tiens regarde c’est ici. On ne peut pas dire qu’elle se cache ! »

« Tu t’es réveillée comme ça ? » insistais-je. Elle était comme ça depuis ce matin, et elle ne me le disait que maintenant. « Pourquoi tu ne me l’as pas dit tout de suite ? ».

« Ne m’en parle pas, depuis ce matin, c’est un cauchemar ! Et c’est le mien » me répondit-elle en essayant d’ouvrir les grandes portes de l’entrée du palais des spectacles de la ville, qui étaient verrouillées « En tout cas, j’ai appris se que tu pensais de moi. »

Oups, c’est vrai, Jimmy… Alors c’était pour ça qu’elle avait réagi de cette manière ce matin.

« Pour Jimmy, ce que je voulais dire … »

« Ça va ! J’ai compris, les torts sont partagés ! Et je n’ai pas l’habitude de te voir sous cet angle, c’est tout ! Pendant que j’y suis, les contes de l’étrange et de l’inexpliqué… Joli rappel ! »

Je souris, oui, joli rappel. Comment ne pas regretter ce moment ou tout ce qui était étrange et inexpliqué ne faisait partie que des rêves et de notre imagination. Alors qu’aujourd’hui pour moi c’est du quotidien. Au point que ce qui est étrange et inexpliqué devient normal… Des situations comme ce qui arrive à Chloé aujourd’hui ne devrait plus m’étonner… pourtant ça ne devrait pas sortir que de l’imagination ce genre de transfert ?

J’essayais d’exposer mon point de vue à Chloé, qui s’impatientait surtout à essayer de rentrer dans le bâtiment clos. Je lui donnais un petit coup de main en forçant le loquet, tout en continuant de lui expliquer que certains jours je rêvais du contraire de mon enfance, à savoir être un homme normal, un simple reporter qui n’aurait pas pour mission de sauver le monde.

Je suivis Chloé à l’intérieur du bâtiment, où elle découvrit rapidement la loge de Zatanna. En entrant dans la pièce, je la vis pour la première fois, elle ne nous avait pas entendu entrer ; Habillée toute en noir, veste redingote, bas résilles, elle semblait perdue dans ses pensées.

« Il n’y en a plus pour longtemps, Père ! » S’exclama-t-elle.

« Plus pour longtemps pour quoi ? » Dis-je d’une voix forte, nous annonçant par la même occasion.

Elle se retourna vers nous, surprise. Elle avait un regard de feu. Un de ses regards qui ne laisse personne indifférent. Elle dégageait une certaine puissance. Elle irradiait complément.

« Excusez-moi ? On se connait ? » Demanda-t-elle, intriguée.

« Je vais faire en sorte que demain soit un jour meilleur » Demanda ma meilleure amie avec la voix de Lois.

« Oh, vous êtes la fille de l’anniversaire ! » Répondit Zatanna, qui ne semblait pas du tout surprise de l’apparence de Chloé.

« Vous devez arrêter la malédiction que vous lui avez jetée. » dis-je rapidement.

« Annuler ? » répéta-t-elle tout en s’approchant de nous « Ce n’est pas une malédiction, souvenez-vous de se qui s’est passé ? J’ai exaucé votre vœu. »

Un vœu ? Chloé a voulu devenir Lois ? Mais pourquoi ?

« Vous croyez que je souhaitais vraiment être dans ce corps ? »

« Je ne sais pas. » répondit Zatanna. « Je n’ai pas écrit les formules, je les utilise. Maintenant, je ne pense pas que ce soit votre désir le plus profond, mais quand vous avez fait votre vœu c’était ce que vous vouliez. »

Chloé semblait mal à l’aise. Pourquoi avait-elle voulu être Lois ? Je savais qu’en ce moment sa vie n’était pas des plus faciles, mais pourquoi Lois ?

« C’est vrai oui, pendant une seconde ! Peut-être que j’ai était jalouse que Lois vivait mon rêve en travaillant avec Clark au Planet. Mais je ne voulais pas vivre sa vie. Pas comme ça. »

« Très bien, votre vœu s’arrêtera des que vous n’en voudrez plus. » Répondit Zatanna en lui souriant.
Et bien, c’est pas plus mal, au moins, c’était pas compliqué. Chloé soufflait de soulagement. Son « cauchemar » allait pouvoir prendre fin.

Elle s’approcha plus de Zatanna, la regardant droit dans les yeux et lui dit d’un ton convaincu « ça y est ! Je n’en veux plus ? »

Zatanna, la regarda de bas en haut avant d’avoir un petit sourire moqueur « C’est à vous qu’il faut le dire ! »
Ça suffit, c’en était trop. Elle jouait avec Chloé, mais elle n’était pas la seule à avoir subi les sorts de Zatanna. Je l’empêchais donc de se défiler. « Vous pensez que l’homme qui hurle sur son balcon souhaitait passer sa vie à parler latin dans un mégaphone ? »

Elle se retourna, son regard plus troublé. Je l’avais touchée. Elle me répondit d’une voix plus en colère que moqueuse « Peut-être que son rêve était de savoir parler des langues mortes ? Je cherchais l’héritage de mon père, on s’est aidé mutuellement. Donnant- donnant. »

Je commençais à m’inquiéter, les propos de Chloé sur les hurlements de cet homme me revenaient en mémoire.

« Vous avez trouvé cet héritage ? » demandais-je.

Elle ne me répondit pas, alors j’insistais. « Que veut dire Yuri quand il parle d’un livre qui sèmerait la mort ? »

« Il dit n’importe quoi » répondit-elle plus mélancolique. « Des superstitions. »

« Ce tour de magie est sans danger ? »

Elle se retourna de nouveau vers moi, me fixant de son regard de feu !

« Sans danger ? J’offre aux gens ce qu’ils veulent ! Vous savez, tout le monde à un rêve qu’il aimerait réaliser. Et parfois, les gens souhaitent devenir quelqu’un d’autre… Même vous. » Me dit-elle s’approcha et me fixant davantage… Soudain je me sentis étrange, comme si elle pouvait mettre mon cœur à nu… « Je me demande ce que vous aimeriez » entendis-je d’une voix plus lointaine et envoutante. Puis j’entendis ma voix en écho dans ma tête répondant à cette voix ensorcelante « des fois, je voudrais être normal, je voudrais n’être qu’un simple reporter ».

Qu’est-ce qui se passe…

« Clark ? » la voix de Lois me réveilla de ma transe. Elle me fixait d’une façon étrange, presque inquiète « Non c’est pas vrai ! » Bah quoi, qu’est se qui se passe ? Me demandais-je. Pourquoi Lois avait l’air si inquiète ? « Comment ça va ? » demanda-t-elle encore ?

« Très bien » lui répondis-je. Oui, je vais très bien. Je me sens même super bien. Je me sens léger et bien.

« T’es sur ? »

Pourquoi ne voulait-elle pas me croire ? Oui je me sens bien. Je lui confirmais encore, mais elle semblait vouloir insister.

« Dis-moi si tu te sens différent ? » Différent ? Je ne me suis jamais senti aussi normal de toute ma vie. Je ne me sens pas du tout différent. Pourquoi elle me regardait comme ça.

« Viens, on sort de là Clark ! » Me dit-elle en me tirant vers la porte.

« Qu’est se que j’ai fait, j’aurais jamais du t’amener ici, j’avais oublié que la magie t’affectait comme tout le monde »

La magie, mais qu’est-ce qu’elle raconte ?

« Tu es sur que ça va !? » me demanda-t-elle pour la cinquantième fois !

« Oui, Lois je vais très bien, mais qu’est-ce que tu veux dire par « comme tout le monde » »

« C’est à cause… » Commença-t-elle avant de piler net en plein milieu de la rue en se retournant vers moi « Attends ! Comment tu m’as appelé ? »

Mais je fus distrait par des cris d’une femme qui semblait avoir des problèmes. A à peine 100 m de nous, une femme était en train de se faire agresser. Ce n’était pas possible, en plein jour. Les gens sont fous. Devant tout le monde en plus. Et personne qui réagissait. Il fallait quand même faire quelque chose… C’est incroyable ça.

« Tu vas rester là sans rien faire ? » m’intima Lois.

Mais oui, il faut que je réagisse. Qu’est se qu’il faut faire dans ces cas là ? Euh, mais oui bien sûr.

« Tu as raison, il faut intervenir ! » Je sortais rapidement mon portable de ma poche et composer le numéro d’urgence. « Allo ? La police ? »

Lois me lança un regard assassin. Bah qu’est-ce qui lui prend ? Elle voulait peut être que je me lance à la poursuite de cet homme ? Elle était dingue, je n’avais pas envie de me faire tuer ! Puis, elle se mit à courir en direction de l’agresseur.

« Allo, Police de Métropolis, que pouvons-nous faire pour vous ? » Entendis-je dans mon téléphone.

Voyant Lois courir en direction du voyou je ne pus m’empêcher d’aller la rejoindre.

« Lois, attends, tu vas te faire tuer ! »

« Allo ? Que se passe t-il ? Allo ? »

« Vite, il vaut envoyer une patrouille devant le palais des spectacles de Métropolis, une femme est en train de se faire agresser. » et je raccrochais en courant vers Lois, qui avait déjà fait fuir l’agresseur.

 Elle continuait à courir après lui, quand elle se tordit une cheville au moment même où je la rattraper.

«  Ça va ? » Elle me regardait l’air très en colère, se dégageant rapidement de mes bras.

« Bon sang Clark ! Qu’est se qui t’a pris d’appeler la police ?! » Me dit-elle en colère.

« Comment ça « qu’est-ce qui m’a pris » ? Que voulais tu que je fasse Lois ? »

Elle s’apprêter à riposter, quand son regard changea complètement. « Clark, tu ne te souviens de rien ? C’est moi, Chloé ? »

Chloé ? Qu’est se qui lui prenait de me dire une chose pareille ! Elle me prend pour un imbécile ou quoi ?

Elle me regarda frustré. « Viens, on rentre au Planet. » Elle héla un taxi et 10 minutes plus tard nous étions seuls dans l’ascenseur.

« Clark, il faut que tu m’écoutes, je ne suis pas Lois, je suis Chloé, et tu n’es pas qu’un simple reporter. Il faut absolument que tu me fasses confiance. »

Elle commençait à m’agacer avec sa blague qui n’en finissait pas.

« Clark, je ne suis pas Lois, je t’assure ! » reprit-elle plus doucement quand les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur la salle de rédaction.

« Arrête de me prendre pour un imbécile, Lois ! »

« Mais je suis Chloé »

« D’accord, c’est vrai que j’ai du mal à vous différenciez toutes les deux, Lois c’est la plus grande c’est ça. » me moquais-je.

Elle est vraiment complément dingue aujourd’hui.

« Avant de voir Zatanna, tu avais accepté l’idée que je sois Chloé, mais cette magicienne t’a ensorcelé ! »

Mais bien sûr !

« Arrête, la magie ça n’existe pas » Redescend un peu sur terre, Lois. A part sa tenue provocante et sexy, je ne vois pas se qu’elle avait de magique cette Zatanna. « Ce sont des trucs, des tours de passe-passe »

« S’il te plait, essaie de me croire » Continua-t-elle tout en me parlant d’extraterrestres, de simple reporter et de double identité. Elle avait une imagination débordante aujourd’hui.

« Tu veux bien m’expliquer quelle double vie je suis censé avoir ? » L’interrogeais-je, curieux de savoir jusqu’ou elle était prête à aller pour me faire gober ses histoires.

Elle m’agrippa par le bras et m’emmena sans s’arrêter vers le toit du Daily Planet.

« Mais Lois, qu’est se qui t’arrive !! Tu sais qu’on n’a pas le droit de venir ici ! »

Elle me regarda fixement « Clark » dit-elle posément « tu dois oublier ton vœu ! » et là voilà qui revient à la charge. « Tu es un super héro ! » Tiens, c’est nouveau ça, une nouvelle invention ! Je ne suis plus un extraterrestre ! Vraiment n’importe quoi « Alors je suis l’Archer Vert ! » dis-je sarcastique ! Complètement dingue ! « Lois, je ne fais pas l’actualité, je la rapporte c’est tout ! » dis-je fièrement.

« Clark, tu es le plus grand scoop du siècle ! » Bin voyons ! Alors pourquoi n’ai-je pas déjà fait un article sur moi ! « Tu es un surhomme, tu viens d’une autre planète ! » Elle recommence avec ses histoires d’extraterrestres ! Elle me ferait presque peur, tellement elle a l’air convaincu.

« D’accord ! Surtout ne le dit pas à la DRH, tu seras gentille ! » Il pourrait te croire ! Bon ça suffit, j’en ai assez entendu ! « J’ai un article à terminer ! » Je me dirigeais vers la porte, mais elle se mit à courir devant moi, et… mais ce n’est pas vrai, elle est vraiment dingue ! Je la regardais abasourdi ! « Tu te rends compte qu’on est coincé ici ! »

« Ouvre la porte Clark ! »

C’est pas vrai, elle m’énerve vraiment aujourd’hui !

« Lois, elle est fermée, il faut la clé ! » Je ne trouvais vraiment pas ça drôle !

« Ouvre cette porte, Clark ! » répétât-elle.

Très bien, tu veux voir mes super pouvoirs en action, je vais te les montrer. Je me dirigeais vers la porte et pousser sur la poign… Qu’est ce ? Comment cette poignée pouvait-elle se retrouver dans ma main ? Je l’avais à peine touchée ?

« Tu me crois maintenant ? »

Hein ? Croire quoi ? C’est quoi ça ? Elle était déjà cassé enfaite, oui c’est ça.

« Si tu veux mon avis, elle était déjà cassée avant que je pose la main dessus. Tu as vu toute cette rouille ? » Dis-je en lui montrant les quelques minimes points orangés. « La maintenance ne passe pas souvent on dirait. »

« D’accord » dit Lois en me reprenant la poignée des mains et m’amenant plus au bord du toit.

« On va essayer ça ! » Elle prit une inspiration et me regarda droit dans les yeux « Ecoute, Ecoute attentivement » dit-elle calmement. « Qu’est-ce que tu entends ? »

Je la regardais sans vraiment comprendre, puis me concentra sur les bruits ambiants. C’est alors que le bruit s’amplifia avec une intensité incroyable. C’était extraordinaire. Comment le son pouvait-il être aussi fort à cet endroit ? J’entendais le bruit des voitures, le bruit des passants, le bruit de leur conversation, des aboiements de chien, des enfants qui criaient. C’est étonnant… C’est…

« C’est surprenant » dis-je vraiment impressionné. « L’acoustique est vraiment incroyable. Cette terrasse à un point d’écho parfait. Juste ici ! » Dis-je en retournant à l’endroit ou j’avais entendu tous les bruits.

Mais !! « Lois ! » mais, qu’est se qu’elle faisait avec une barre en métal ! « Mais t’es malade ? » explosais-je quand je me rendis compte qu’elle avait essayé de me frapper avec. « Qu’est se qui te prend ! Tu as failli me blesser ! »

« Non Clark » répondit-elle en s’approchant vers moi. Je reculais d’un pas, elle me faisait peur maintenant avec sa barre en métal ! Elle finit par la lâcher et recommença son speech plus énervé que jamais « Non Clark, tu n’as rien à craindre ! Tu as une super vitesse, et une super force, une super ouïe et une vision aux rayons X ! »

« J’ai surtout un article à rendre ! » La coupais-je , en ayant marre d’entendre toutes ses âneries ! « Maintenant ne m’en veux pas, mais je dois trouver un moyen de sortir d’ici ! » je retournais vers la porte, complément dépassé par son comportement. « Sauf bien sûr si mes superpouvoirs me permettent de… de voler ! » Dis-je vraiment exaspéré par son comportement. Je lui lançais un regard interrogatif, espérant qu’elle confirmerait cette nouvelle théorie… Mais cette fois, elle s’abstient de commentaires… Avait-elle enfin compris que ça ne m’amusait plus ? « Mais j’en doute » ajoutais-je avant de retourner vers la porte, me demandant comment faire pour l’ouvrir.