samedi 6 mars 2010

Extrait de l'épisode S09E01 Savior POV Clark



Dans la tête de Clark

On se retrouve dans la tête de Clark à la fin de l'épisode 22 de la saison 8 et l'épisode 1 de la saison 9. Et plus particulièrement quand Clark découvre la mort de Jimmy, la disparition de Lois jusqu'au moment où il l'a voit.

Tous ses moments silencieux et parlant.

Extrait n°3 (mixte épisode 22 saison 8 et épisode 1 saison 9)

POV Clark

Flash back

Lois n’étais pas à la cabine téléphonique, il fallait que je la vois. Ou était-elle ? Il n’était pas encore l’heure, mais l’explosion d’où je venais de réchapper me rendait encore tout étourdit. Les rues avoisinantes se relevaient à peine de la tornade Doomsday. Il avait eu le temps de faire de nombreux ravages autour de lui. Des vitrines et des boutiques détruites, des voitures renversées, j’avais l’impression d’errer dans un monde apocalyptique. Des sirènes d’ambulance et des pleures de blessés raisonnaient un peu partout autour de moi. Et mon étourdissement, ce bruit dans ma tête, rendait la situation encore plus irréelle et chaotique. Je voulais voir Lois. Je ne sais pas que qu’il m’arrivait, mais il fallait que je la vois. Je n’arrivais pas à comprendre clairement ce sentiment, mais j’avais cette sensation effrayante et latente en moi… un pressentiment ? Je n’osais essayer de mettre des mots dessus, tout se que je voulais c’était la voir.

Quand j’arrivais dans les bureaux du Daily Planet, je fus surpris de découvrir nos bureaux saccagés, tout était renversé. Et toujours cette sensation, cette boule dans l’estomac qui ne cessait de s’amplifier au fur et à mesure que le temps passait. Je me précipitais à la Tour au milieu de la ville, l’hypothétique cadeau de mariage pour Chloé, cet endroit ou Jimmy avait du emmener Chloé et Davis pour les protéger. Mais rien ne m’avait préparé à découvrir se que j’y vis. Chloé était a terre, pleurant toutes les larmes de son corps, Oliver à ces cotés essayant de l’apaiser, mais le visage tout aussi ravagé. Les lumières de véhicules de polices et d’ambulance illuminés la scène qui se jouait comme au ralentis devant mes yeux anxieux. Des secouristes étaient en train de sortir deux brancards totalement recouvert par un drap de la tour… Des agents de police essayaient de récolter des informations sur se qui s’était passés. Davis avait transpercé le corps de Jimmy avec un tuyau tranchant, puis s’était attaqué à Chloé voulant la tuer aussi, mais grâce à son mari, qui s’était jeté sur son tueur, Chloé était la seule indemne de cette atroce scène de crime.

Jimmy est mort … il s’est fait tuer par Davis… Davis qui était humain… comment avais-je pu laisser une telle chose arriver ?

Je reportais mon attention sur Chloé, toujours bercée par Oliver quand Bart arriva vers lui, et lui murmura plus bas.

« Oliver, je n’ai pas de nouvelle de Clark, je n’ai rien trouvé à l’entrepôt, et le feu est toujours aussi intense. Dinah est resté sur place pour intervenir des que le feu se sera calmer»

« Ne t’inquiète pas, si y’a bien quelqu’un qui peut sortir de là, c’est bien Clark. » répondit Oliver tout en caressant les cheveux de Chloé.

J’entendis Chloé reniflé davantage, et essayé de calmer les soubresauts de son corps. La voir dans cet état me brisait le cœur, et pourtant, sans réellement le comprendre, je ne pouvais me résoudre à participer à cette scène, à m’approcher d’eux.

« Et Lois ? » l’entendis-je murmuré.

« J’ai essayé de la joindre, mais impossible, son téléphone ne réponds pas, et je ne la trouve nulle part. » Continua doucement Oliver à l’attention de mon ami.

Chloé éclata en sanglot « Non, impossible » dit-elle et continua d’une voix ou l’on sentait toute sa douleur. « D’abord Jimmy et maintenant la disparition de Lois… Elle doit être quelques parts. Bart cherche encore s’il te plait » le supplia-t-elle.

« J’ai déjà cherché dans tous les endroits ou elle aurait pu être. Entre ceux dont tu m’as parlé et ceux d’Oliver, mais elle est introuvable. Je ne sais plus où aller. Il y a beaucoup de blesser en ville, mais aucun hôpital de Métropolis ne l’a admise, je suis désolé Chloé»

Non, non, non… Lois… pas Lois… pas elle… Ces mots explosèrent dans ma tête comme un requiem douloureux.

« C’est comme si elle avait disparue de la surface de la terre. » continua Bart de l’autre côté de la rue.

Je m’étais figé, retenant ma respiration. J’avais l’impression que tout s’écroulait autour de moi et que je ne pouvais rien faire. Ne tenant plus, je me précipitais dans la ville à sa recherche. J’étais plus qu’anxieux. En entendant les mots de Bart et de Chloé, c’était comme si, je m’étais déchiré. Un sentiment de panique m’avait envahi, presque incompréhensible. D’abord Jimmy qui était mort parce que j’avais fait confiance à un humain, et maintenant Lois. Pas Lois, s’il vous plait, pas Lois. Ses mots raisonnaient continuellement dans mon esprit avec une telle intensité, j’en étais presque étonné… pourquoi ? Pourquoi me sentais-je si brisé à l’idée de la perdre ? Rien que cette pensée j’avais l’impression de m’asphyxier. Pourtant je ne pouvais plus m’arrêter.

Je connaissais Métropolis par cœur, et je connaissais tous les endroits ou Lois pourrait être. En quelques heures il n’y avait pas un endroit ou je n’étais pas allé. Ou pouvait-elle bien être passée ? Nous avions RDV à minuit à « notre » cabinet téléphonique, mon dernier espoir… Pourtant je savais déjà qu’elle n’y serait pas. C’était comme une évidence. Malgré cela, je me retrouvais à l’heure du RDV à cet endroit. Et je l’attendais… j’attendais…

Les heures passaient, il n’y avait aucune trace de Lois. J’attendais pourtant toujours sa venue. C’était comme ci, je refusais de m’avouer que je l’avais perdu.


Mes recherches durèrent 3 jours entiers, je m’arrêtais uniquement pour retourner à la cabine des que minuit sonné. Je n’avais repris contact avec personne. Je n’avais pas le courage de dire à Chloé que Lois avait réellement disparu. Je refusais de baisser les bras, je ne devais pas avoir cherché au bon endroit. Elle devait être quelque part. C’était comme une prière que je me répétais sans arrêt.

Au 4ème jour à 11h, je me dirigeais machinalement à l’endroit ou Jimmy devait être enterré. Ils étaient tous là, Oliver, Dinah, Bart… Chloé… j’étais incapable de me rapprocher. Comme bloqué. Je regardais Chloé, le visage anéantis. Par ma faute, elle avait perdu Jimmy, elle avait perdu son mari, et maintenant, je devais lui avouer que Lois aussi était introuvable. Je ne pouvais pas. Je me sentais si vide. Tant de gens, tant de proches avaient disparu autour de moi. Etais-je destiné à faire le bien pour des inconnus et perdre tous ceux que j’aimais ? ça fait trop mal. Je ne veux plus… je ne peux plus… Jimmy m’a fait confiance, et il est mort. Si j’avais écouté… tout est de ma faute… on m’a pourtant prévenu, Oliver, Jor El… J’avais considéré que mes sentiments humains faisaient de moi ce héros que je croyais être, mais j’avais tort. Davis en ai la preuve. J’écoute trop souvent mes sentiments qui font de moi cet humain que je voulais être, mais ce sont mes émotions qui me dictent mes choix… je ne suis pas humain… je ne dois plus être humain… C’est mon humanité le danger… Clark Kent ne doit plus être… Clark Kent est mort.

Fin du flash back

J’avais arrêté le métro en plein vol, mettant assez de contrôle, de force et de souplesse pour ne pas qu’il s’écrase sur moi. Même si le déraillement d’un train n’était pas une chose qu’on pouvait qualifié d’habituelle, en trois semaines, mes entrainements et les nombreux sauvetages que j’avais effectués m’avait énormément appris sur la maitrise de mes pouvoirs. Pendant ces trois dernières semaines, je n’avais quasiment pas dormit et je n’en avais même pas ressenti le besoin. Tout se qui m’importait était ma mission, et j’avais l’impression de me perdre dans cet unique objectif. J’étais concentré et je devais le rester. Je n’avais vu personne et en même temps je n’avais jamais sauvé autant de monde en si peu de temps. Et là encore, rien qu’avec ce train, combien en avais-je sauvé ?

Je levais les yeux pour vérifier qu’il n’y avait aucun blessé et c’est là que je la vis…

Lois...

Le soulagement qui me pénétra était si intense qu’il en était presque douloureux. Je senti mon cœur se gonflé à la vue de son visage. Elle semblait si fragile, mais elle était là. Un peu sonné par la secousse du déraillement. Je posais délicatement les wagons sur le sol et contempler son visage. C’était bien elle. Elle était vivante. Et je ne me souvenais pas m’être senti aussi léger qu’en cet instant. J’étais en paix. Elle reprenait conscience et moi aussi. Le poids retomba d’un coup sur mes épaules, elle ne devait pas me voir, ne devait pas savoir et moi j’avais une mission.

Avant même qu’elle n’ouvrit les yeux, je m’éloignais du train. Mais sans vraiment comprendre pourquoi je ne m’écartais que de quelques mètres. Quelques instants plus tard je l’a vis sorti. La savoir debout, vivante, et en bonne santé était apaisant.

Elle semblait perdue, mais elle avait cette lueur déterminée dans les yeux que je lui connaissais par cœur.

Je fis un bond sur le building le plus proche tout en gravant le blason de ma famille sur une porte en métal face au métro déraillé. Une habitude que j’avais prie depuis que j’avais commencé mon entrainement. Une marque pour symboliser l’espoir que je devais transmettre au monde, et qui revenait enfin en moi. Me retrouver là-haut, avec cette vue sur la ville entière, le bruit des sirènes, des voitures, de la masse, de la vie me remis en tête mon rôle et la mission qui m’était destiné sur cette planète. Je ne devais pas me laisser distraire. Lois était vivante, et j’en étais plus qu’heureux, mais Clark lui était toujours mort.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire