A la suite du départ de Diana, je
m'élevais espérant trouver un élément vu du ciel. Il m'arrivait régulièrement
de commencer ma ronde de cette façon-là. J'avais une vue d'ensemble beaucoup
plus importante.
Cependant, cette fois, l’attente
ne fut pas longue. A peine arrivais-je au-dessus de la stratosphère que
j'entendis Brainiac m'appeler.
- Superman, je suis là… disait-il
d’une voix arrogante.
Je me précipitais une nouvelle
fois vers le hangar et le découvrir qui m'attendais paisiblement. Je
l'attrapais par le cou et le maintien en hauteur.
- Toujours aussi courtois! Dit-il
sans montrer la moindre impression de douleur. Je sais que j'ai dû partir un
peu vite tout à l'heure, mais de là à être aussi à cran. Tu n’as donc pas
compris, tes muscles ne vont pas pouvoir m'arrêter. Les seules qui peuvent sont
tes amis de la Légion et hélas pour eux, il n'arrive pas à capter mes
déplacements assez rapidement pour arriver à temps.
- Dit moi exactement ce que tu
mijotes Brainiac.
- Rien de bien compliquer,
vois-tu. Pas besoin d’un QI supra-développer pour mettre en place cette
stratégie. Tu devrais trouver facilement… Mais si tu me lâches, je serai
peut-être plus explicite. Je suis un homme de science, j’aime partager mes
découvertes.
N'ayant pas particulièrement
besoin de le maintenir, je le reposer à terre sans délicatesse, même si je
savais qu'il ne ressentait rien, moi ça me faisait du bien !
- Parle maintenant! Insistais-je
Tu veux libérer Doomsday?
- Je t'avoue que l'idée m'as
traversé l'esprit, et je ne la trouve pas si mauvaise, mais j'ai un peu peur
que tu ne sois pas à la hauteur pour te battre contre lui et comme tu le sais,
un monde sans aucune vie ne m'intéresse pas, je suis un collectionneur, pas un
destructeur.
- Tu as pourtant détruit mon
monde? Lui rappelais-je.
- Oh non, ne me confond pas avec
mes anciennes versions, elles sont si primaires. Je viens du XXXIème siècle,
et c'est mon monde que je veux changer. Hélas si toi tu as disparue
depuis longtemps tes idées elles sont restées, et se sont développées au-delà
de l’imaginable, et à travers toutes les galaxies. Si tu savais à quel point ce
monde est d'un ennui mortel.
- Me détruire ne changera pas ce
qui se déploie déjà aujourd'hui, je ne suis pas seul.
- Oui, j'en suis conscient, le
futur te prend pour le symbole, car tu as toujours étais le plus intègre de
tous, et ta nature d’extra-terrestre à permis à la Terre de s’ouvrir à d’autre
forme de vie, mais tu n'es effectivement pas seul à avoir les mêmes valeurs de
justice et de vérité qui pullule dans ma cité. Ta destruction ne suffit pas
aujourd'hui, tu n'as jamais influencé des êtres comme Batman ou même ta
bien-aimé Wonder Women, c'est bien la raison pour laquelle je ne veux pas
te tuer particulièrement. Bon si tu disparaissais ça ne me poserais pas
non plus de soucis. Mais ça n'est pas mon plan. Du moins, concernant ton
double de 2013.
- Alors que cherches tu
exactement en venant ici?
- Je me suis toujours demandé
d'où te venez ta si grande force de caractère? De ton éducation? De ta nature
Kryptonnienne? De ta formation auprès de Jor el? Tu sais que c'est rare pour un
être après autant d'année n'avoir jamais fait une seule bavure, et en plus tu
es quasiment immortel.
Il me sourit, toujours de cette
même façon arrogante qui me mettait hors de moi, avant de reprendre son
monologue.
- J'ai voyagé à travers le temps
et l'espace, j'ai traversé des dimensions et découvert des univers parallèles
et ça m'a beaucoup appris sur toi. Tu es un grand sentimental Superman...Tu
savais que sur certaine terre ta véritable identité avait toujours était connu?
Je ne pu m'empêcher de le
regarder avec une extrême animosité.
- Sur d’autres, tu sors avec
Wonder Woman… j’en ai même visité une ou tu as été élevé par des
communistes russes… très intéressant ses découvertes. Certaines dimensions
étaient vraiment plaisantes, je rêve de me retrouver dans ce genre d’endroit,
ou je pourrais faire la loi tellement facilement vu leur esprit limitée… Mais
que veux-tu, nous sommes toujours attachés à l’endroit ou nous avons commencé…
- Ou veux-tu en
venir ? M’impatientais-je.
Il me sourit, paternellement.
- La patience, n’a
jamais était ton truc Clark ! Bon, très bien, je continu. Ce que j’ai découvert
sur ces Terres si distinctes c’est que tes changements de volonté, de force de
caractère était souvent en lien avec un seul et unique élément…, Alors, auras
tu encore ce même courage et cette force si ta femme n’était plus ? C'est une
théorie que j'aimerais vérifier.
A ces mots, la panique et la
colère me submergèrent ! Je le repris par le col et le souleva une fois encore.
- Qu’as tu fait? Dis-je d’une
voix dure!
Il me sourit une nouvelle fois et
j’avais envie de l’étriper !
- Je ne suis pas
encore bien arrêté sur la façon dont je vais opérer, le problème en anticipant
trop, c'est que tout est déjà tracé. Et avec cette facilité de voyager dans le
futur nous en révélons trop. J'ai créé un programme pour suggérer une marche à
suivre à Doomsday, il devrait être instantanément attiré vers ta femme,
tuant et détruisant tout de qu’il trouverait sur son passage. Mais j'ai
aussi des lasers qui traverse les murs, c'est fou ce qu'on peut trouver sur
certain monde ou tu n'existes pas. Des armes si vicieuses. Certaine peuvent
même être contrôlé à distance, ou déclencher à un moment précis. J'adore.
Dit-il tout en disparaissant une fois encore dans son vortex me laissant les
mains totalement vide.
Au moment ou Brainiac a évoqué
Lois, mon esprit s’est mis à capté instantanément le son des battements de son
cœur. Tout semblé normal, mais la peur qui me tenaillait m’obligea à vérifier
par moi-même.
Elle était dans notre chambre,
dormant paisiblement dans mes bras, enfin, dans les bras de mon double.
L'essentiel était qu'elle soit en sécurité, et là je la savais en sécurité. Je
n'avais pas à m'inquiéter pour le moment. Juste à veiller. Son cœur était paisible
et la musique qu’il faisait m’allait totalement.
Je ne me rappelais plus le moment
ou écouter son cœur fut comme un second souffle pour moi. Plus la ligue s’était
développée, plus les missions particulières avaient pris un angle universel. La
rencontre de Hal Jordan avec la lanterne verte, avait d’ailleurs précipité
l’ouverture de la Terre à des centaines de Galaxies. J’avais au cours de ses
dernières années passaient un temps trop long loin des miens. A force de
m'éloigner de la Terre, j'avais fini par me rendre compte que le son régulier,
paisible du battement de son cœur, était la dernière chose qui disparaissait et
la première que j'essayais de trouver quand je rentrais sur Terre.
C'était venu naturellement et ça
avait fini par être une nécessité. Je le connaissais entièrement. Je
reconnaissais Le bruit qu'il faisait quand elle était heureuse, quand elle
était détendue, quand elle était calme, quand elle dormait, ou même quand elle
était anxieuse, quand elle avait peur ou qu’elle était excité. Et il m'avait
permis d'anticiper toutes les fois où elle se sentait en danger.
Montrer si ouvertement au monde
entier son soutien indéfectible à mon encontre l'avait de nombreuses fois mis
en dans des situations à risques, mais pour mon grand désarrois, elle savait
également très bien se mettre toute seule dans de mauvaises situations.
Le son de son cœur m'avait
manqué, j'avais l'impression de ne jamais rentrer chez moi depuis qu'elle était
partie. Comme si, c'était de savoir que j'allais la retrouver qui identifier ma
demeure...
Oui, elle était ma demeure, elle
faisait que n'importe qu'elle endroit au monde pouvait devenir chez moi du
moment qu'elle était là. Je ne laisserais jamais personne s’en prendre à elle.
(...à suivre)