POV LOIS
Le retour a Metropolis avait été
des plus long. Le voyage intérieur du village Elmono jusqu'à Nairobi avait
durée quasiment toute une nuit. Sans parler des conditions... Une jeep
inconfortable, des routes non goudronnées sur plus des trois quart du chemin,
pour enchaîner direct avec une série d'avions et des escales de plusieurs heures
dans des aéroports glaciales. Et cette fois.... sans les bras de Clark pour me
réchauffer... Stop... Divagation !!
J'arrivais enfin dans ma ville
aux dernières lueurs du jour. Je retrouvais les lumières des grattes
ciels s'allumant une à une et des affiches publicitaires qui illuminaient la
ville comme en plein jour. Ça dénoté tellement avec l'ambiance désertique du
lac Turkana ou je discutais avec Clark et Jenky il y a seulement 36 heures. Les
retours avaient toujours quelques chose de déroutant.
Dans le taxi, je me réimprégnais
de ma ville, l'agitation, la population, les odeurs aussi... Mais j'avais du
mal à garder les yeux ouverts. Je sentais la fatigue accumuler faire son effet
sur mon corps. Et je repartais en Afrique… cette enquête avait été des plus fascinante
et inédite. Enquêter sur des trafics d'armes n'était pourtant pas une première.
Mais ça n’avait jamais pris une telle tournure. Et je devais bien me l'avouer,
c’était grâce à Clark.
Il avait à la fois l'air si
innocent, si confiant et en même temps si rassurant. C'était comme si rien ne
prouver l'atteindre, et pourtant il avait une sensibilité de.... de fillette
plaisantais-je... Non, il était très impliquer dans ce qu'il faisait, a t-elle
point que ça en était déroutant. Clark est déroutant ! Et c’était sans parler
de son corps… STOP !! Me réveillais-je mentalement, m’interdisant
formellement de fantasmer ne serais-ce qu’une seule fois sur ce fermier !
Même si je savais déjà que c’était trop tard…
Je crois que l’expédition que
nous avions faites à la frontière seulement a deux avait réellement était
l’expérience la plus improbable de ma vie. J’étais pourtant loin de ne pas être
téméraire, mais il m’avait à ce moment-là plus que surpris. Et pourtant, le
trajet avait semblé simple. Dès que nous avions besoin de quelques choses Clark
l'avait prévu. Une sorte de sac à dos à la Mary Poppins... Même Killy avait été
surpris. J’avais compris qu’il avait passé plusieurs années à voyager de
cette façon et je comprenais maintenant comment il avait réussi à avoir toutes
ses informations inédites dans ses articles.
Il avait cette façon de creuser
profondément pour avoir l'information précise et complète. Tout en ne
retranscrivant que l'essentiel. Il avait une écriture directe, complète et
fluide et ces articles étaient vraiment très intéressants. Trop sans doute...
Pendant cette semaine j’avais pu
découvrir sa façon de travailler, mais mes heures de trajets retour m'avait
permis de découvrir une bonne partie de son travail. Vive le wifi dans les
avions...
Et je devais bien le reconnaitre,
c’était plutôt du très bon boulot !
En relisant celui sur Abusa, je
pouvais l'imaginez prendre part à l'action, sans réellement s'imposer.
Je l'imaginais très bien être celui qui avait convoqué la conférence de presse, je l'imaginais très bien être celui qui avait rassuré Abusa sur ses nobles intentions. Oui, Clark était bien là, présent, sans réellement se faire remarquer. Il avait un sang-froid impressionnant, un protectionniste utopiste.
Je l'imaginais très bien être celui qui avait convoqué la conférence de presse, je l'imaginais très bien être celui qui avait rassuré Abusa sur ses nobles intentions. Oui, Clark était bien là, présent, sans réellement se faire remarquer. Il avait un sang-froid impressionnant, un protectionniste utopiste.
Il avait déjà une petite carrière
derrière lui, et surtout des sujets d'articles très divers. Le tout réuni
sur un blog qu'il avait créé et alimenté depuis près de 3 ans. On y découvrait
des photos de ses voyages. (Sans aucune de lui... dommage...) Les commentaires étaient
nombreux. J'en devinais de personnes qu'il connaissait, trop familier dans les
propos. Comme celui-là
Commentaires de MCK : le
14 décembre 2010 :
"Tout ça a l'air encore très intéressant. Je te reconnais bien là,
comme ton père tu es impliqué par les problèmes d’environnement et d’écologie,
mais, même si tu n’as peur de rien, cet ours polaire a vraiment l'air féroce, tu
as du sacrément le déranger pendant son repas cannibale pour prendre cette
photo… Fait bien attention à toi et reviens nous vite."
Qui devait être sa mère, caché
sous le pseudo de MCK, sa première fane. Il ne devait pas avoir une image ou un
texte sans un petit commentaire de sa part. Une certaine "Clana"
aussi avait beaucoup commentait les premiers posts de ce blog. Ses commentaires
avaient la fâcheuse tendance a m'agaçait. Encore plus familier que ceux de MCK,
on aurait dit certaine fois qu'il y avait une forme de perversion pour l'auteur
dans ses propos.
Commentaires de Clana :
le 15 avril 2009
« Quand allons-nous avoir droit aux
photos du journaliste qui prend tous ses clichés… je sais bien que tu penses
que les Princesses de Russie sont plus jolies que tes tablettes de chocolat,
mais moi je ne suis pas de cet avis… »
Bref, Elle n’avait pas totalement
tort, mais… !! STOP !
Il semblait être allé partout et
avoir vu beaucoup de choses différentes. Les images s'enchaînaient passant des
plaines enneigées d'Alaska, au palais de Russie, en passant par les découvertes
archéologiques d'une petite île de Malaisie ou encore les trafics d'immigrer
dans les ports de marchandises du nord de l'Allemagne... Bientôt il parlera
sans doute du trafic d'armes du Kenya. Son blog était très intéressant.
Il y avait souvent cette note de positivité que j'avais découverte chez lui. Il
relatait les meilleurs éléments de ses sujets, et on sentait cet espoir qui
l'habitait. Il dénoncé également, sans aucune langue de bois tous les malfrats,
mafieux, et même les pratiques de certains membres de gouvernement d’un pays ou
autres… Son blog n’était sans doute pas assez connu, par rapport à la richesse
et la pertinence des informations et analyses fournies.
En arrivant à Metropolis je
retrouvais mon chez moi. Trop fatiguée pour faire quoique ce soit, je
déciderais de relire une dernière fois mon article pour la première page et
l’envoyer à Perry. J’espérais, grace à cet article, avoir l’occasion de faire
une grasse matinée demain.
La soirée passa très vite après
ça et elle se résuma à aller dans mon lit.
J’arrivais au boulot vers 11h !! J’étais encore fatiguée, mais retrouver un bon lit et avoir fait un tour complet du cadran n'avait fait un bien fou. Et surtout une bonne douche, avec de l’eau chaude à volonté, du savon avec une bonne odeur de fruit vitalisant… c’était vraiment trop agréable. Ça changé de la cascade glaciale que j’avais eu droit pendant mon séjour là-bas. Bien que, la vision, la première fois n’avait pas été des plus désagréables… me souriais-je à moi-même repensant à Clark, nu, se tenant debout dans la cascade, les bras écartées… Il était à ce moment-là, juste… STOP STOP STOP !!!
Au bureau, je fus très vite accueilli
par mon patron qui contrairement à son habitude me sauta presque dans les bras…
presque heureusement…
-
Ma chère lois, comme je suis content de vous
revoir. Venez dans mon bureau mon petit, nous avons des choses à discuter !
-
J’arrive chef, répondis-je en me dirigeant à mon
bureau pour poser mes affaires qui m’encombrées.
-
Bonjour Lois !
-
Tiens, bonjour Jimmy ! dis-je en voyant le jeune
photographe que j’avais pris sous mon aille, se diriger vers moi. Toujours son
énorme appareil photo sur lui. A chaque fois que je le voyait triturer son
objectif, ça me rappeler les réflexions de ma sœur Lucy quand nous étions au lycée,
elle passait son temps à analyser les objets que les mecs porter sur eux… Il y
avait évidemment toujours un rapport avec les complexes phallique des hommes…
en particulier les photographes. Pauvre Jimmy, vu la taille de son objectifs,
il devait vraiment avoir des choses à compenser.
-
Perry est dans une forme extraordinaire depuis ce matin, je ne sais pas ce que tu as fait, mais il est de
très très bonne humeur. Me confia-t-il
-
Je lui ai envoyé mon article hier
soir, et crois-moi c’est du lourd ! D' ailleurs je vais le voir de ce
pas. Je pense avoir droit aux félicitations du jury. Dis-je avant de rentrer
dans le bureau de mon rédacteur.
Il avait le même regard chaleureux de tout à l’heure, et ce sourire… il faisait
presque peur !
- Alors mon petit, vous êtes déjà remise de votre
décalage horaire?
- Euh… j’avoue
avoir encore un peu de mal, mais ça va.
- Je ne serai pas contre que vous preniez un Jour de
congés supplémentaire pour vous remettre.
- Je vais peut-être vous écouter chef.
- Et je ne veux pas avoir à le dire deux fois… dit-il
en même temps.
- Ah bon? Continua-t-il
- Oui.
- Ou est passé ma journaliste que je dois forcer à
prendre des jours de congés et que malgré ça elle continue de venir travailler
au planet.
- Cette semaine a été très intense et riche en
émotion.
- ça je veux bien le croire et d'ailleurs c’est bien
pour cette raison que je voulais vous voir aujourd’hui. Votre article est
absolument hallucinant! Comment avez-vous fait en une semaine pour en apprendre
autant ? Je me suis permis quelques mortifications dans certaines de vos
tournure et quelques corrections orthographiques Lois, mais croyais moi, cet
article vaut nomination au pulllizer. Il est vraiment incroyable et inédit.
Vous dites que l'ONU n'a encore fait aucune déclaration officielle, nous allons
être les premiers et les seuls à publier cette info.
- Merci Perry, mais pour tout vous avouez, je n’ai pas travaillé seule sur cet article.
- Il y avait un autre journaliste là-bas
depuis plus d’un mois, et c’est lui à vrai dire qui a trouvé quasiment tout.
Quand je suis arrivée, je n’ai eu qu’à l’accompagner. Il avait réussi a
tellement bien s’intégrer qu’il avait pu récolter de nombreuses informations.
Et quand je suis arrivée, il m’a proposé de l’accompagner dans l’antre ou il pensait
que le fin du mystère serait résolu, et il avait raison. Il a insisté pour que
j’écrive cet article pour le journal, mais j’aurai aimé le citer en tant que
co-auteur.
- Et bien Lois, je suis surpris… vous laisseriez quelqu’un partager la vedette.
- Non, ce n’est pas ça. Mais il a eu la gentillesse de
partager son histoire avec moi, et je n’ai quasiment rien eu à faire que le
scoop était là, juste devant moi.
- Il travail pour quel journal ?
- Aucun, il est en free-lance, et c’est un bloggeur.
- Ecoutez, je vous propose de mettre cet article dans
le prochain numéro du « planet monde », en première page, mais j’aurai
besoin de plus de lignes, je vous propose de le contacter et de lui proposer de
me faire un papier en complément du votre. Qu’il me joigne, pour me donner son
prix.
- Merci Perry, c’est très gentil de faire ça.
- Je ne fais pas ça pour vous, mais si ma journaliste préférer a trouvé un confrère qu’elle respect, je dois dire qu’il doit avoir un sacré potentiel, et dans ce cas, il me le faut au Planet !!
- Je ne suis pas sûr qu’il accepterait, il a l’air d’être du genre solitaire et sans engagement.
- Je veux bien d’un autre correspondant « monde ». Qu’il me joigne et on verra.
A peine sortie de son bureau que je me précipitais sur mon ordinateur pour lui écrire le mail.
« Hey Smallville !
Grande nouvelle pour toi !! Tu vas pouvoir me
remercier et te prosterner à mes pieds pour le coup de main que je viens de te
donner !
J’ai parlé de toi à Perry White, et il souhaiterait que tu lui soumettes un papier sur « notre » enquête, afin de compléter mon article. Qu’en dis-tu ?
Je t’ai mis ses coordonnées en pièce jointe, ainsi que mon article.
J’espère que ton voyage se poursuit bien. Je pense que
tu as du partir pour de nouvelles contrées n’oublie pas, si tu entends parler
de mon Superman, préviens moi… Ce scoop est pour moi ;)
Tu me le dois bien ;)
A bientôt et prend soin de toi
LL
Objet : RE : Proposition en or…
Hi Lois,
Merci beaucoup pour ton coup de main, et j’envoi des aujourd’hui mon papier à Perry White. Je pars dans quelques jours en Argentine, ou un scientifique à découvert une nouvelle espèce de verre de terre.
Bon retour dans le monde moderne
A bientôt
CK
Un verre de terre en Argentine. Ce genre d’article ne m’inspirait pas vraiment,
mais j’avais quand même eu la curiosité de suivre son blog pour pouvoir lire
son article. Et peut-être bien, juste pour essayer de découvrir si je pouvais
lire des choses à son sujet entre les lignes. Mais rien de vraiment intéressant,
enfin sauf si on s’intéresse aux verres de terres !
C’était assez étrange d’ailleurs de voir qu’il pouvait passer de sujet aussi dangereux que les trafics d’armes, à des sujets sur la faune et la flore de la planète.