Ce fut étrange entre nous. Elle avait fini par se déloger de mes bras et avait remis ses propres vêtements que j’avais totalement séchés dans la nuit avec mon rayon laser. Je m'étais réveillé quand j'avais senti ma chemise qu'elle plaçait sur moi comme une couverture.
- La marmotte se lève enfin.
Dit-elle quand je m'assis dans notre emplacement de fortune.
- Salut. Dis-je en la regardant
s'affecter à éteindre ce qui restait de notre feu de camps.
- Salut. Répondit-elle en me
lançant un petit sourire en coin.
- Pas trop mal dormir?
Elle me regarda plus
profondément, cherchant quelques choses dans mon regard.
- Comment ça ?
- Tu as marché toute la nuit ou quoi et avec moi sur ton dos. Regardes ! Nous sommes à notre première escale, plus très loin du village. A croire que nous avons marché plutôt que dormis ! Et pourtant, j'ai retrouvé la forme.
Je regardais autour de moi, surpris d'être allé aussi loin.
- Nous avons dû avancer plus que je ne l’aurais pensé dans la nuit. Tu as fini épuisée, et je t’ai porté.
- Je suis au courant. Dit-elle levant un sourcil désapprobateur.
Elle jeta son bâton de fortune et m'apporte les quelques noix de Jojoba qu'il restait.
- Tiens ça te donnera des forces pour repartir. Dit-elle dans un sourire.
- Merci. Répondis-je en les prenant.
- Clark... Commença t'elle plus agressive ! Je ne sais pas ce qui t'a pris et comment tu as fait pour nous emmener jusqu'ici mais... Merci pour tout. Dit-elle sincère. Pour la chemise, pour le feu, pour la balade nocturne, pour être rester, pour.... Pour m'avoir sauvé la vie. J'ai l'impression que la liste est encore longue.
Je souris. Elle me disait ça, sans arrière-pensée. Juste des remerciements. Ses joues rougissaient légèrement, la rendant encore plus craquante.
- Bon, nous avons encore du pain sur la planche… Il faut retourner au village, puis, il va falloir allé en ville pour voir ce que l’ONU a fait.
- Je doute qu’ils vont ébruiter l’affaire tout de suite.
- Je sais, mais c’est sans compter sur notre futur article. J’ai un contact à l’intérieur, je vais essayer de le joindre dans la première ville.
Je hochais la tête, tout en espérant intérieurement qu’elle n’en apprenne pas trop.
- Tu veux venir avec moi ? proposa-t-elle à mon grand étonnement. Elle dû le comprendre, car elle s’empressa d’ajouter… « Ne fait pas cette tête Smallville !! Je n’ai pas oublié que c’était avant tout, ton histoire. »
- Je viendrais, affirmais-je. ça nous permettra de savoir si le réseau est plus ample qu’on ne le pense et si les Elmono sont réellement hors de danger.
- Mannheim est une crapule que je connais bien. Ce n’est pas le mec le plus intelligent de la Terre. Il y a quelqu’un d’autre derrière ça. J’en suis persuadée. Il est plus du genre à suivre les instructions qu’a les donner. Mais si l’ONU s’en mêle, on peut espérer que tous les villages alentours de l’entrepôt soient libres pendant un petit moment. La tête pensante va attendre que tout ça s’apaise, et avec un peu de chance, nous le démasqueront avant.
- Nous ? Demandais-je en souriant.
- Clark, il ne faut pas s’arrêter là. Dit-elle sans se rendre compte de se que le "nous" me faisait espérer... Travailler avec elle, la revoir... La revoir me répétais-je en souriant. "J’espère que L’ONU a réussi à attraper Mannheim ! D’ailleurs… bien joué le coup du sabotage des voitures… y’en a la dedans. Dit-elle en montrant mon cerveau avec son doigt.
Je souris. Elle semblait très existée par ce projet d’enquête. Elle ne s’arrêtait plus de parler et le débit de sa voix s’était accéléré.
- Dès que le transfert de Mannheim sera effectif, il faudra essayer d’en savoir plus sur son patron et sur les commanditaires. J’espère vraiment qu’il ne va pas négocier une remise de peine pour ses informations. Dans ce monde-là, c’est compliqué, ils sont souvent mis au secret, car les « big-boss » n’ont aucuns scrupules à faire tuer les témoins. Arrrg !!! si ce mec s’en sort, c’est moi qui irais personnellement lui régler son compte à ce salop ! Enragea-t-elle en touchant l’hématome de sa joue. « Ce n’est pas une affaire facile, mais je suis sûr que nous pourrions y arriver. Demain, je contact mon indict et nous verrons bien ce que nous ferons ! »
- Lois, ça peut prendre des années pour démanteler tout le trafic, voir même ne jamais aboutir. Dis-je me rendant compte que je n’avais toujours pas décidé de se que je voulais faire après. Etais-je prêt à rentrer aux Etats-unis ?
- Ou est passé ta positivité, Kent !? De toute façon, nous avons le temps ! L’ONU ne sera pas prêt à nous donner ce genre d’informations.
Lois avait mis le doigt sur un point important… Mon avenir. J’avais passé plusieurs années à parcourir le monde, était-il temps de rentrer ? Et de rentrer pour ou, pour quoi ? Métropolis semblait avoir de plus en plus d’attraits quand je regardais Lois… euh… non… qu’est-ce que je raconte, Lois Lane ne sera jamais pour toi, Kent… n’oublie pas qui tu es…
Cette nuit avait été tellement étrange. Lois me faisait ressentir des choses tellement étranges, et fortes. Je ne devais pas y penser. Lois Lane, repartirais bientôt pour Métropolis, et moi, je n’avais aucune attache là-bas. Je connaissais à peine la ville, pour ne l’avoir visité que quand Chloé rêvait de faire carrière au Daily Planet. Chloé Sullivan, mon amie de Smallville. Ça faisait tellement longtemps que je ne l’avais pas vu. Nous restions en contact par mail, mais je n’avais rendu visite qu’à mes parents depuis toutes ses années. Les seuls à qui je n’avais pas besoin de justifier de ne pas prendre l’avion pour les voir. Ils me manquaient tous.
Nous avions fini par arriver au village en début d’après-midi, et quelques heures après, Soubadi était apparu. Les explosions des armes à feu de l’entrepôt avaient très vite fait le tour des différents villages des environs, et la nouvelle de l’intervention musclés des organisations internationales s’était vite répandue partout. Rapidement une grande fête s’était improvisée aux abords du lac Turkana. Lois et Moi étions accueillis comme des héros. Soubadi avait fait une déclaration, nous remerciant au nom de tous et nous garantissant un accueil éternelle dans leur village.
Jenki ne nous quitter plus. Souhaitant que nous racontions en détail toute notre aventure, que Lois se faisait un plaisir de relater avec ses mots. D’ailleurs, elle ne semblait jamais à cours de compliment me concernant, tout en y ajoutant toujours une plaisanterie bien placée. Ce qui faisait bien rire Jenky.
« Tu aurais du voir Clark,
avec sa chemise de bucheron. Je ne sais pas comment il pouvait avoir l’air si
sûr de lui en portant ça !
- C’est quoi un bucheron ? demanda-Jenky
- Oh… euh… c’est une sorte de ringard avec des muscles et des chemises affreuses.
- Ringard ?
- Oui, tu sais… kitch, démodé… tarte, essaya-t-elle devant le garçon qui ne saisissait pas la subtilité de Lois Lane. Quelqu’un qui a l’air ridicule si tu préfères ?
- Clark à l’air ridicule ?
- Non… enfin ça dépend des fois… Disons que ce n’est pas continuelle… enfin…
Lois, ne s’en sortais pas toujours, avec Jenky, mais moi, elle m’amusait à chaque fois.
Le lendemain, quand nous étions déplacé jusqu'à la première ville près du village, nous avions pu retrouvé le contact de Lois dans un bar.
- Désolé Lois, mais cette fois, je ne peux pas t’aider. Apparemment il s’est passé un truc très étrange la bas, et personne ne veut en parler.
- Comment ça étrange ?
- Je ne peux pas t’en parler. Mais il semblerait que l’ONU n’y soit pas pour grand-chose dans l’arrestation de Mannheim. Tout était déjà fait avant leur arrivé.
J’avalais ma salive aux mots de son indic, surtout que Lois me regardait étrangement, les yeux plissaient, comme si elle se posait des questions. J’espérais réellement qu’il ne dise rien d’étrange.
- Mais enfin, dis m’en plus Mitch ! insista-t-elle. Que s’est–il passer ?
- Lois, je suis désolée, je n’en sais pas plus, je n’ai pas assisté à l’intervention, et tous semble très tendu depuis cette histoire. Tout ce que je peux te dire, c’est que Mannheim à bien était arrêté et qu’il devrait être transférer aux Etats-Unis sous peu, mais que pour le moment, il est toujours interroger au Soudan. Il y a eu une énorme rafle et la quasi-totalité des armes ont été détruite. C’était très étrange d’après mes collègues. Certains gars ont même des discours assez incohérent sur se qui s'est passé.
Lois ne s’était pas laissé influencé par les informations de son contact. Mais, elle me regarda perplexe.
- Clark, il s’est passé un truc là-bas, que ni toi, ni moi n’avons remarqué.
- Oui, il semblerait… dis-je hésitant, je sachant jamais se qu’elle avait bien pu imaginer.
- Tu sais quoi ?
- Euh… Non.
Elle leva les yeux au ciel, comme exaspéré que je ne la suive pas.
- Je pense que l’homme volant était là-bas ?
- Ah oui ?
- Oui… chuchota –t-elle… Ça me parait-évident…
- Ah oui ?
- Tu n’es vraiment pas très observateur Clark Kent ! s’énerva-t-elle !
Je ne disais mot, attendant qu’elle m’explique.
- Clark ! les explosions pendant que nous étions enfermé. Ils n’y a que lui qui aurai pu faire ce genre de diversion. Les arrestations, les coups de feu. Y’en a eu tellement. Il n’y a que lui pour survivre à ça.
Et je me demande même s’il ne nous à pas aider à nous rapprocher du village pendant que nous dormions. Tu étais aussi étonné que moi d’être arrivé aussi prêt. Evidement, toi, tu n’as rien vu ?
- Euh non ! Rien du tout, Lois c’est tellement… hésitais-je perplexe.
- Quoi ?! Je sais bien que je ne peux rien prouver pour le moment Clark. Mais je t’assure, ce mec existe bel et bien, et si l’ONU est tellement frileuse pour parler de ce qu’il s’est passé, c’est qu’il s’est passé quelque chose que personnes n’arrive à comprendre. C’est en général l’effet qu’il fait sur son passage.
J’étais impressionné par les déductions de Lois. Tellement sûre d’elle. Sans pour autant faire le moindre rapprochement avec moi.
- Je me demande vraiment comment il fait. Ce qu’il fait est vraiment impressionnant. Est-ce un mec malade de technologie high tech, ou un...
- Ou quoi ?
- Je ne sais pas, un mec avec des pouvoirs ? Cette enquête devient de plus en plus intéressante. S’enthousiasma-t-elle.
Nous rentrions au village le jour même. Lois avait passé le reste de l’après-midi sur son ordinateur et en communication avec son patron. Notre collaboration semblait sur le point de prendre fin. Lois discutait de ses modalités de retour. Et le soir même une Jeep l’attendait. Apres qu’elle est dit au revoir à tout le village, je l’aidais à porter ses affaires jusqu’à la voiture.
- J’en ai bien l’impression.
- Oui, mon patron n’est jamais très heureux quand je pars aussi loin sans lui donner beaucoup de nouvelles, mais je pense qu’avec ce que nous avons trouvé, il ne va pas m’en vouloir très très vite. J’ai à avion qui pars demain matin de Nairobi pour les Etats-unis. Je dois rentrer.
Lois partais, une voix me chuchotée, tu vas enfin pouvoir reprendre une vie normale, et ne plus avoir besoin de faire attention à tout se que tu dis, et une autre… qu’elle allait affreusement te manquer.
- Alors ? Tu comptes faire quoi ? me demanda t-elle.
- Je ne sais pas encore. Ça c’est enchainer plus vite que prévu. J’avais prévu d’aller en Amérique du sud.
Elle hocha la tête. Elle mit son sac dans la jeep avant de se retourner vers moi.
- Tu es un type surprenant Clark Kent ! dit-elle en souriant chaleureusement.
- Oui
Je lui souri de plus belle. Est-ce encore un compliment ?
- Mais je découvrirai ton secret, crois-moi ! Dit-elle en pointant un doigt menaçant sur mon torse !
- Ah oui ? Répondis-je amusé extérieurement mais toujours ce malaise au fond de mes entrailles.
- Oui, et ce jour là, crois moi, tu ne pourras plus surprendre Lois Lane ! dit-elle dans un sourir menaçant et confiant.
- J’espère qu’on se reverra bientôt alors. Commentais-je… surpris par la véracité de mes propos.
- Je pense que oui. Et n’oubli pas, si tu passes par Métropolis, passe au Planet je suis sur que tu pourrai déposer ta candidature, je pourrais même t’appuyer.
Je ris.
- Alors là, c’est toi qui m’étonnes Lois. Tu es sérieuse ?
- Oui, répondit-elle sincèrement, je pense que tu as du potentiel. Et je serai ravie de t’avoir comme stagiaire, continua t-elle d’une façon plus espiègle tout en me donnant un léger coup de poing sur l’épaule.
- Je me disais aussi, ça avait l’air trop beau. Baragouinais-je faussement vexé.
Elle me donna tourna le dos et commença à s’éloigner, elle grimpa dans le 4x4, s’installa sur le siège passager et elle me jeta un dernier coup d’œil avant d’ajouter. « Ne t’inquiète pas Smallville, je suis sur que tu aimerais ça. »
La voiture démarra et je la regardais s’éloigner… Je sentais qu’un sourire niais avait envahis mon visage « oui, le pire c’est que je suis sur de ça aussi Lois » me dis-je à moi-même.
Je regardais encore longtemps la voiture de Lois qui disparaîtrait bientôt derrière l’horizon, me rendant compte au même moment que cette rencontre était en train de celer mon destin...
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Fin de la première partie… Apres
ça, nous allons quitter Clark et éviter d’aller faire un tour en Amérique du
sud, pour se retrouver dans l’action de la gigalopole qu’est Métropolis… et
surtout découvrir les pensées secrètes de Lois Lane.
J'adore trop ton Cloïs!!!! <3 <3
RépondreSupprimerJ'aurai trop voulu qu'ils s'embrassent avant qu'elle ne parte mais ça aurait été trop beau! O:)
super suis comme tjrs on ce croirais dans épisode mais en mieux le clois commence a prendre forme je me demande qui es déiere l'arrestation de Manheim et leur taquinerie hate de lire ck a ms avec lois en coéquipière
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