Beacon of Hope Article 08

Quand nous étions sur le point de partir le lendemain matin, Lois était tout autant déterminer. Hier soir j’avais continué d’essayer de la dissuader en lui parlant des différentes espèces que nous rencontrions sur notre passage et comment les éviter. Et si elle était très attentive elle n’en restait pas moins décider. Et moi ça m’effrayais pour plusieurs raisons. Déjà si moi je n’étais pas en danger car invincible, Lois était loin de l’être. 

Et puis, biensur, je ne pourrais pas utiliser mes pouvoirs devant elle, c’était impossible, vu qu’elle me cherchait déjà.

- Tu es prête?

- Biensur dit-elle transportant un énorme sac a dos.

- Fait voir ton sac!

- C’est bon Kent. Je peux le porter.

- Oui pour le moment, ce matin, mais quand il va commencer à faire très chaud ça ne sera plus le cas.

- Tu sais que j’ai déjà fait de la randonnée ! Dit-elle plus agressive.

- Lois, fais voir ton sac! Tu te rappelles les conditions : « obéissance » ! lui rappelais je la regardant droit dans les yeux.

Elle me tendit son sac à dos tout en me fusillant du regard.

- Ce n’était pas une condition Smallville, puisque j’avais déjà prévu de venir avec toi. Minaudât-elle

J’ouvrir son sac et commençais à fouiller.

Il y avait trop de vêtements et c’est pas vrai! Elle avait pris son ordinateur. Je lui tendis l’engin.

- ça! Ça ne sera pas utile. Le second pull non plus, même pour dormir. Tu ne vas pas te changer pendant les trois jours que devrait durer l’expédition. Pourquoi autant de débardeur.

- Hey ! Il va faire chaud, je vais transpirer !

- Oui et il n’y aura pas de douche Lois ou de point d'eau pour te rafraichir!

Je tombais sur ... Oh non! De la dentelle! Je me sentie rougir.

 - Donne-moi ça Kent ! Ta jamais vu des sous-vêtements!

- Sérieusement tu penses devoir en prendre autant?

Elle me lança un regard assassin! Avant de les remettre dans son sac.

Je gardais les sous vêtement, mais au moins la moitié du chargement reparti dans sa cabane.

- Tu récupéras le tout en revenant!

- Ton sac à l’air bien plus lourd !

- Je me suis chargé de la nourriture.

Elle me regarda un instant avant de venir près de mon sac !

- Nous pouvons partager dit elle en essayant de soulever mon sac à dos.

- Wow! Tu as mis des enclumes dedans ou quoi?

- j’ai pris une tente également. Dans le désert la nuit, il vaut mieux être protégé.

Elle me regarda un instant avant de me lancer un sourire sincère.

- Je te remercie Clark ! Sincèrement, merci d’avoir accepté que je t’accompagne.

Je lui souris à mon tour, incapable de lui en vouloir quand elle me regardait avec son petit air attendrissant.

 - Tu es prête ?

- Oui, je suis parée !

Nous rejoignions Killy qui attendait à la sortie du village.

Il observa un instant Lois et se mis à rire.

Hier soir quand je l’avais prévenu de sa venue, il m’avait demandé pourquoi j’acceptais de m’enquiquiner la vie avec une femme, qui en plus n’était pas la mienne! Je lui avais dit que de la d’où je venais, je ne pouvais pas faire autrement, que je n’avais pas d'ordre à lui donner. Killy et les autres Elmono, s’étaient mis à rire prétendant que pour certaines femme, eux aussi perdait un peu La tête! Mais qu’il n’avait jamais donné une excuse aussi ridicule. Je n’avais pas bronché. J’étais conscient qu’il y avait un fond de vérité, cette femme me rendait dingue, mais je n arrivais pas a lui refuser quoi que se soit. Et puis avec moi elle ne craignait rien, non?

Après ça, la route commença dans un silence total. Lois suivait, mais plus la chaleur augmentait, et plus l’écart entre elle et Killy et moi s’agrandissait. Elle ne disait rien. Au bout d'un moment, je laissais Killy devant moi et l’attendit.

- Comment tu te sens ? Demandais-je

- ça va! Répondit-elle sans en ajouter davantage, et sans me lancer un seul regard, elle continuait d’avancer sans signe d’un quelconque ralentissement. Son visage était rouge et humide. Son sac semblait à présent peser  une tonne sur ces épaules, et elle commençait à le porter difficilement.

- Tu es sur ?

Elle soufla un léger «  oui ».

- Lois, donne-moi ton sac!

- non ça va je te dit, je peux le faire! Dit-elle exaspérer

- Je sais bien, mais se sera peut-être plus facile si tu me donnes ton sac! Lui dis-je dans un sourire.

Elle continua à avancer.

Je me retournais un instant vers Killy et alla le rejoindre en courant.

- On devrait peut être s'arrêter, je pense que Lois a besoin de boire et de se reposer. On marche depuis plusieurs heures et elle n’a pas l’habitude.

Il hocha la tête.

- Nous ne sommes plus très loin du premier arrêt. Dans une trentaine de minutes. La bas il y aura de l ombre et un peu de fraicheur.

 - Très bien, je vais la prévenir.

Je retournais vers elle.

- On fait une pause dans une demi heure, donne moi ton sac maintenant !

A ce moment-là, elle me regarda un instant.

- Tu viens de courir dans ce désert, ou il doit bien faire 50°C, et tu n’as pas une goutte de sueur! D' ou est se tu viens?

Je lui souris légèrement mal à l’aise. Je ne transpirais jamais, insensible au froid comme au chaud et j’étais loin de faire des efforts à ce moment-là.

- Je suis habitué à l’endroit. La chaleur ne m’atteint plus autant. Et puis, il ne fait pas 50°C Lois.  Alors tu me le donnes ce sac ?

Elle me regarda encore un instant et me le tendit.

- Si ça peut te faire plaisir.

Je pris son sac qui n’avait aucun poids pour moi et la vit se redresser.

- Oula, ça fait du bien, je ne m’étais pas rendu compte qu’il avait un tel poids.

- Je t’avais prévenu que se n’était pas une promenade de santé.

Elle me fit une légère grimasse et continua la route plus détendu.

Après une petite demi-heure nous apercevions la palmeraie.

Lois s’assit sur le premier obstacle à l’ombre qu’elle trouva.

- Bon sang, ça fait du bien !

- Tu as faim? Lui demandais-je en lui tentant la gourde d'eau.

- Oui, je meurs de faim. Dit-elle avant de boire sans s’arrêter l’eau de la gourde.

- Hey Lois !, laisse s’en pour les autres. L’eau potable est toujours difficile à trouver.

- Oui, excuse-moi... Je... Suis crevée.

- Tu sais, je trouve que tu te débrouilles plutôt bien.

- Dit celui qui n’a pas une goutte de sueur. Tu sais que même notre ami Killy transpire lui!

- Je dois être plus sportif. Répondis-je avec un clin d'œil. Tiens manges ça ! Dis-je en lui tendant des fèves de Jojoba espérant changer rapidement de sujet de conversation. Ce n’est pas très bon, mais ça te donnera des forces pour la suite. C est une sorte de noix, même si le goût est un peu spécial.

Elle prit le morceau et croqua dedans à pleine dents.

- Mmmmh c’est vrai que c’est dégueu ton machin.

- Clark il nous reste environ 4 h avant la frontière, de là, nous pourrons établir le camp et demain matin je vous mettrais  sur la piste de l’entrepôt. Tu es sur que tu ne veux pas que je t’accompagne jusqu’au bout ?

- Merci Killy, et non, il y a trop de danger. Répondis-je dans sa langue.

 - La dame s’en sort?

- Oui, ça a l’air d’aller pour le moment. Dis je en la regardant scanner avec intérêt la nourriture qui lui était destiné avant de la mettre dans sa bouche en faisant une grimace de dégout.

Le reste de l’après-midi se passa tranquillement. Lois était crevée, j avais continué de porter son sac. Elle en avait profité pour prendre plein de photos de l’escapade.

- Tu nous la joue Touriste maintenant, Lois ? La taquinais-je. Ou tu cherches une excuse pour t’arrêter plus souvent ?

Comme à son habitude, elle me lança un regard noir, qui d’ailleurs commençait réellement à m’amuser.

- Quel amateur !! Ralla-t-elle. Clark, je te rappelle notre métier : « REPORTER ». Et vu que tu sembles l’oublier, il consiste à apporter des preuves de ce que nous dénonçons. Bien que la photo soit de plus en plus sujet à controverse, ça reste un élément important de preuve. Alors, je vais t’apprendre un secret, ne sort jamais sans ton appareil photo, Kent ! chuchota-telle en mode conspiration.

- Nous sommes encore loin d’être arrivé !

- Je sais, mais ça fait partie de notre future histoire. Elle se tourna vers moi et dirigea son appareil sur moi.

« Sourit Kent » m’intima-elle avant de me photographier. Elle regarda l’écran et fit une grimace. « Mouais, tu pourras faire mieux j’espère. »

C’était devenu une véritable habitude, mais encore une fois, je levais les yeux au ciel en signe de consternation.

Elle avait continué à photographier les alentours un petit moment, puis, petit à petit, elle s’était calmée. Je pense qu’elle n’avait plus la force de faire le moindre effort supplémentaire en attendant d’arriver à notre premier point de campement.

Quand la nuit fut proche, Killy trouva un endroit tranquille ou s’installer pour la nuit. Je montais la tente, tandis que Killy évaluait le chemin pour demain. Lois s’était allongé par terre presque endormi. Je pense qu’elle avait hâte de pouvoir rentrer dans la tente.

- Lois, si tu veux aller te coucher rapidement, commence déjà à manger. Proposais-je.

- Non non, c’est bon, je peux patienter, dit-elle en s’appuyant sur ses coudes. Tu as besoin d’aide ?

- Non c’est bon, repose toi. Tu as fait une belle journée de marche aujourd’hui. Dans des conditions pas faciles.

- Arrête de me materner. Je te signal que tu as fait la même journée avec en plus deux sacs à porter !! dit-elle avec une pointe de reconnaissance dans la  voix. Je sais, je vais allumer le feu ! dit-elle, les nuits sont fraiches dans le désert.

- Attends Lois, n’allume surtout pas de feu.

- Pourquoi ?

- Il fait encore trop jour. Il ne faudrait pas qu’on voit de la fumée au loin. Nous devons être prudents.

- ooh, oui. Je n’y avais pas pensé.

- Nous attendrons que Killy revienne, et après nous mangerons, de toute façon nous n’avons rien à faire cuire. Apres nous irons dans la tente.

-  Il y en a qu’une ?

-Non, nous en avons deux.

-  Aah, j’ai cru un instant que tu en profitais pour dormir dans la mienne… et c’est hors de question… sourit-elle amicalement.

- Ça, je m’en serai douté, Lois. Lui souris-je en retour…

Apres le retour de Killy, Lois avait mangé rapidement et la nuit à peine tombée, elle s’était dirigeait dans sa tente.

Puis, après avoir rangé et nettoyer le campement pour éviter t’attirer le moindre animal sauvage, Killy et moi avions défini le roulement pour la garde de cette nuit. J’étais le premier.  Killy entra dans sa tente et je ne tardais pas à entendre le leger ronflement de l’Elmono.