Pov Clark.
Nous y voilà, le jour de mon emménagement. J'avais été touché par la
proposition de Lois t'appuyer ma candidature dans son immeuble. En plus
l'appartement était parfait. Il n'était pas très grand, c’est vrai, mais
tellement suffisant pour moi seul. La cuisine était ouverte sur le salon, et il
y avait uniquement une demie cloison qui séparé le séjour de la chambre. Mais
le gros point positif, c’était qu’il était au dernier étage d’un petit
immeuble, avec une terrasse, certes un peu caché, mais qui donner uniquement
vers le ciel et sans aucun vis à vis. Et c’était exactement ce dont j’avais
besoin. L’immeuble en face était assez imposant, mais de mon côté, ce n’était
qu’un mur dans une impasse, sans aucune fenêtre. Bref, Parfait si je voulais
pouvoir m’échapper par la voie des airs.
- Hey… Salut Smallville !
Je me retournais vers la voix.
Lois était dans l’entrebâillement de la porte. Elle portait un jean et un
débardeur clair qui m’était en valeur ses formes parfaites. La lumière du
soleil qui filtré de la fenêtre extérieurs donné une couleur plus clair et
brillante à ses cheveux brun. Elle était juste magnifique.
- Alors, c’est le grand
jour ?
- Oui, j’avais dit que je pouvais
emménager le plus tôt possible, donc me voilà.
- Tu as besoin d’aide ?
demanda-t-elle en scrutant tout autour d’elle.
- Non, pas de soucis, je n’avais
qu’une simple valise. Et mes parents m’ont fait envoyé que ses deux vieux
cartons de mon ancienne vie. Que l’appartement soit meublé est plutôt un
avantage.
- C’est ça, d’avoir vécu quand un
nomade pendant plusieurs années. Me sourit-elle. Il est plutôt en bon état.
Dit-elle en visitant les lieux. C’est fou, je trouve qu’il ne ressemble pas du
tout au mien, malgré qu’il soit dans le même immeuble et au même étage.
- Lois, je te remercie vraiment
pour ton aide, cet appartement est parfait. Je n’aurai jamais pensé être
accepté dans ce genre d’endroit. Je me doute que c’est grâce à toi.
Elle rougit légèrement. J’adorais
voir cette petite pigmentation sur ses joues qui ne durer pourtant jamais bien
longtemps.
- Oh non, tu as fait très bonne
impression aux co-propriétaires, je suis sûre qu’ils ont aimé ta frimousse de
boyscout sans histoire. Me taquina-t-elle.
- Quand Madame Kederman à
commencer à me demander des infos sur mon passé de voyageur, j’ai bien cru que
c’était fini pour moi. Ces commentaires n’étaient pas très encourageants.
« Vous ne semblez pas très stable Monsieur Kent ! Vous comptez
repartir le mois prochain ? » Imitais-je gentiment.
- Ne t’inquiètes pas, Madame
Kederman n’est jamais très enthousiaste.
- C’est se que j’ai cru
comprendre. Souriais-je. Lois semblait inspecter les lieux. Je me dirigeais
vers les cartons envoyé par mes parents et ouvrir le premier.
Il y avait un bazar pas possible
la dedans. Des souvenirs de quelques voyages, souvent des choses qu’on m’avait
offertes comme ces poupées russes peintes à la main et représentant l’Ancienne
Russie Impériale que la princesse Tatiana m’avait offert après son interviews.
Il y avait également cette miniature
de sarbacane qu'Ahman, un chaman de la tribus des Ibans de Bornéo m’avait sculpté à notre retour d’expédition pendant mon
séjour dans les maisons longues sur les bords
du fleuve Kinabatangan. Pendant mon passage, une cru impressionnante avait
ravagé les rives du village et avait empêché toute embarcation de s’aventurer
sur le fleuve, seul accès à la civilisation et à la nourriture. J’avais proposé
mon aide à Ahman et nous étions partis à deux à travers la jungle primaire pour
atteindre un point de ravitaillement. Je l’avais sauvé plusieurs fois, sans
qu’il ne s’en rende toujours compte des différents dangers que nous avions
rencontré sur la route, et notamment des dangers dus aux crues d’eau
impressionnantes qui rendaient le terrain particulièrement dangereux pour un
humain. Sur la sarbacane, il avait représenté plusieurs de ses situations que
nous avions vécus. C’était une façon pour lui de me remercier silencieusement.
Je n’avais aucune certitude sur ce qu’il avait bien pu découvrir sur moi, mais
après ce cadeau, j’ai compris qu’il m’acceptait tel que j’étais.
Je continuais de déballer le
carton, quand je tombais sur ce vieux morceau de tissu rouge qui me recouvrer
quand mes parents m’avait trouvé dans ce champ de maïs. Je l’avais gardé
longtemps toujours avec moi. Comme une sorte de vestiges de mon ancienne vie,
dont je n’avais pourtant aucun souvenir. Le tissu était dans une matière douce
et solide. D’ailleurs il n’avait jamais perdu de son éclat et n’avait aucune trace d’usure malgré qu’il est
plus de 25 ans. Le tissu formait comme une couverture ou une cape fermée par
une sorte de broche sous la forme d’un pentagone triangulaire avec un
« S » en son centre. Je n’avais aucune idée de sa signification, mais
ce symbole m’avait toujours fasciné. Il était mon seul lien avec mon passé. Je
caressais la broche. La matière dans laquelle il était construit semblait
inconnu. Je reposais le morceau de tissu cachant la broche par la même occasion
pour éviter que Lois tombe dessus et continuer mon inspection.
Sous le tissu, il y avait aussi
d’autres souvenirs anciens, de mon enfance à Smallville. Un vieux ballon de
football avec mon uniforme, quelques cadres photos de la famille. J’en prenais
un, qui était particulièrement vieux. La photo me représenter enfant,
surement dans les premières semaines de mon arrivé à Smallville. Mais que jamais
je n’oserais mettre dans mon appartement. Je n’avais pas fait attention à Lois,
qui avait profité de mon inattention pour se glisser derrière mon épaule
pendant que je regardais l’image.
Elle éclata de rire.
- Clark, C’est toi sur cette
photo ? Je ne pensais pas te revoir nu aussi vite me taquina-t-elle tout
en me prenant le cadre des mains. Je la verrai bien accroché ici. Dit-elle en
plaçant le cadre sur le mur bien en évidence depuis l’entrée.
- Jamais de la vie ! Dis-je
en reprenant la photo. Cette photo retourne chez mes parents ! Ma mère
s’est trompée en me l’envoyant.
- les Mamans ne se trompent
jamais Clark. Tu devrais le savoir, et prendre en considération le message de
ta Môman. Ajouta-t-elle en rigolant.
Elle essaya de reprendre la
photo, mais avec mon mètre quatre-vingt-quinze de haut et en plus le bras
tendu… elle était loin de pouvoir l’atteindre.
- T’es pas très drôle
Smallville ! Râla-t-elle
- J’essaie simplement le garder
le peu d’amour propre qu’il me reste avec toi, Lois.
« Au secours, à l’aide !
Aidez-moi »
- Oh non… dis-je tout haut,
reprenant rapidement contact avec la réalité…
- Quoi ? demanda Lois,
changeant totalement de visage elle aussi. Elle avait du ce rendre compte que
quelque chose m’avait troublé, mais je ne pouvais rien dire.
- Rien. Répondis-je
machinalement. L’envie de m’amuser ayant totalement disparue. Encore un appel à
l’aide. Pourquoi fallait-il que je les entende continuellement.
- T’es sûr que ça va ?
Insistât-elle.
- Oui oui. Je vais bien. Et
j’avais encore se besoin de m’échapper… Écoute, Lois. Merci d’être passé, et de
prendre soin de moi. La taquinais-je espérant ne plus entendre cette voix. Mais
sans effet. Je n’étais déjà trop concentré sur elle, et je commençais à
distinguer d’où le cri provenait.
« Ne me laissez pas ici…
Aidez-moi s’il vous plait…Non... Au secours !! »
- Tu me mets à la porte,
Kent ? me demanda-t-elle me sortant un instant des cris de la femme.
- Euh… Non, biensûr que non.
Pourquoi ?
- Euh, parce que si je suis
venue, c’est pour que tu n’oublies pas que tu as une dette envers
moi… dit-elle en souriant.
Je la regardais interrogatif, ne
comprenant pas ou elle voulait en venir.
- Je tiens à ce resto !
ajouta-t-elle rapidement.
- Biensur, je n’ai pas oublié.
Repondis-je mes sentiments se mélangeant totalement entre le plaisir d’être
avec Lois et la culpabilité que je ressentais pour cette fille qui semblait enfermer quelque
part, attendant son heure sans s’arrêter de hurler. Euh, Tu es libre samedi
prochain ?
- Samedi, tu me prends au
dépourvu, il faut que je vérifie, j’ai surement quelques choses à faire le
samedi soir… dit-elle distraite.
- Sinon, on peut faire ça la
semaine d’après, ou même un vendredi si tu préfères. Proposais-je ne voulant la
forcer. C’est vrai que je débarque, et déjà que je monopolise beaucoup de son
temps au journal, alors si je fais ça aussi le week-end.
- Non non, pas de soucis pour
samedi prochain. Dans tous les cas, je devrais pouvoir me libérer.
- Super… dis-je en souriant. Et
rassurez également. Bien que se ne soit pas vraiment un
« rendez-vous », ça me plaisait de le croire un peu. Lois me faisait
tout oublier.
- Bon, je vais te laisser
d’installer tranquillement, tu as surement plein de chose à faire.
- Oui, répondis-je machinalement.
- Si tu as besoin de quoique
soit, un marteau, un tourne vis, ou une bouteille de lait… quoi que, je ne dois
pas avoir de bouteille de lait chez moi… en tout cas, essaie toujours et
n’hésites pas.
- J’y penserai, merci Lois.
Elle semblait un peu mal à
l’aise, mais après quelques secondes d’hésitation, elle sortit de mon nouvel
appartement, avec un simple signe de la main en guise d’au revoir.
« Dans quoi m’étais-je
fourré ? »
L’appartement était parfait,
j’avais une voisine plus que parfaite, mes premiers jours à Métropolies ne
pouvait pas mieux ce passé, pourtant il y avait toujours ces bruits atroces qui accaparaient continuellement. J’avais beau contrôlé mes pouvoirs depuis mon
adolescence, je n’étais jamais resté aussi longtemps dans une ville aussi
dense. Et tout ce bruit, me donner qu'une envie, celle de m’échapper.
A peine, Lois fut partie que je
me dirigeais vers mon balcon. Cet endroit était devenu une nécessité dans ma
recherche d’appartement, si je voulais réussir à tenir ici. Un endroit où je
puisse rapidement sortir et m’envoler. Je vérifiais autour de moi que personne
ne pouvait me voir. C’était parfait. Assez haut, et assez caché. La nuit serai
encore plus tranquille, mais si j’allais vite, je pouvais atteindre les nuages
très rapidement, et me retrouver enfin seul et loin.
Je flottais au-dessus de la ville
pour le moment. Il fallait que je m’habitue. J’avais l’impression de devoir
réapprendre à contrôler ce pouvoir. J’entendais tout, les gens qui se disputer
se croyant seul dans leur appartement, les enfants qui pleuraient, ou
simplement qui jouaient. Les vendeurs des magasins du coin qui conseillaient
leurs clients sur leurs meilleurs produits, les ronronnements des voitures, le
miaulement des chats…. Et ces cris, ces appels à l’aide. Il y en avait tant.
Je n’avais pas besoin de beaucoup
de sommeil, c’était devenu plus une habitude qu’un réel besoin, mais avec ce
bruit, impossible de dormir. Je montais encore plus haut. Les bruits devenaient
plus réduit, bien qu’avec de la concentration, je pouvais encore tout entendre.
Quand j’arrivais à me concentrer sur un élément bien précis, j’arrivais à faire
la part des choses facilement. Mais c’est comme si, une partie de mon esprit
était toujours sur le qui-vive. Que
devais-je faire ? Des personnes qui pleuraient en criant à l’aide, des
assassins qui n’hésitaient pas à ouvrir le feu sur des innocents… J’entendais
tout ! Certaine fois, je n’avais pas pu résister… entendre ses appels,
savoir que je peux faire quelques choses, et les ignorer étaient une torture.
Mais personne n’avait pu me voir pour le moment. J’avais était si vite, trop
rapide… Mais est ce que se serait toujours le cas ?
Je me dirigeais machinalement
vers les cris de la fille enfermé
quelque part. Les appels avaient cessaient, mais il s’était transformé en
larmes de peur.
Au bout de quelques instants, je
découvris les bâtiments, une ancienne usine désaffectée. Je la voyais. Une
jeune femme, rousse, qui devait avoir la trentaine, était attachée par des
liens sur une chaise dans une pièce sombre, totalement seule. Cette situation
me rappeler Lois en Afrique, lorsque Manheim l’avait ficelé sur une chaise dans
une pièce presque vide. C’était la même chose, sauf que la jeune femme était
seule et le bâtiment entièrement vide.
Je la voyais, pouvais-je
intervenir ?
Je n’attendis pas longtemps avant
de me décider. Impossible que je laisse quelqu’un aussi proche prendre le
risque de mourir.
J’entrais dans l’usine
facilement, et me dirigeait en moins d’une seconde devant la porte de la pièce.
La jeune femme était de dos. Si j’entrais, elle ne me verra peut-être pas. Dans
tous les cas, elle ne pourrait pas me reconnaitre, non ?
Je forçais la porte, et
j’entendis son cœur se mettre à battre plus forte. Elle se remit crier.
« Au secours, sauvez-moi… au
secours, à l’aide, à l’aide »
Je mis ma main sur sa bouche.
« Chuuut, mademoiselle, je
suis là pour vous aider, je vais vous sortir de là. Ne vous inquiétez pas. » Dis-je
espérant la rassurer.
Elle essaya de se retourner mais
ses liens étaient trop serrés.
Je les lui arrachais rapidement,
et sans même qu’elle s’en rend compte, je la laissais devant un commissariat
dans le centre de la ville.
Je savais que c’était risqué, je
ne savais même pas qui elle était. Mais que pouvais-je faire d’autres ? la
laissez jusqu’à ce que ses kidnappeurs la tue ?
J’attendais dans l’ombre, pour
voir sa réaction. Elle semblait sonnée et totalement abasourdis. Quand elle
découvrit qu’elle était devant la police, elle hésita un instant et y entra, en
titubant un peu.
Elle ne m’avait pas vu, c’était
sûr, je ne craignais rien, et elle non plus.
sacré Lois elle n'es pas subtille je sens quelle veux aider ck a déballer mais les cris perturbe Ck et bafouie devant elle sans le savoir a quand le costume
RépondreSupprimerOui, on dirait bien que Lois veut déjà habité avec lui... lol, mais pour le moment Clark n'a pas trop l'esprit à l'aventure horizontal avec Lois... Il est encore perturbé par sa nature!! C'est dure d’être un extra terrestre.
SupprimerMerci beaucoup pour ton com Jess