mardi 5 mars 2013

Beacon Of Hope Article 22




Pov Clark.

Nous y voilà, le jour de mon emménagement. J'avais été touché par la proposition de Lois t'appuyer ma candidature dans son immeuble. En plus l'appartement était parfait. Il n'était pas très grand, c’est vrai, mais tellement suffisant pour moi seul. La cuisine était ouverte sur le salon, et il y avait uniquement une demie cloison qui séparé le séjour de la chambre. Mais le gros point positif, c’était qu’il était au dernier étage d’un petit immeuble, avec une terrasse, certes un peu caché, mais qui donner uniquement vers le ciel et sans aucun vis à vis. Et c’était exactement ce dont j’avais besoin. L’immeuble en face était assez imposant, mais de mon côté, ce n’était qu’un mur dans une impasse, sans aucune fenêtre. Bref, Parfait si je voulais pouvoir m’échapper par la voie des airs.

- Hey… Salut Smallville !

Je me retournais vers la voix. Lois était dans l’entrebâillement de la porte. Elle portait un jean et un débardeur clair qui m’était en valeur ses formes parfaites. La lumière du soleil qui filtré de la fenêtre extérieurs donné une couleur plus clair et brillante à ses cheveux brun. Elle était juste magnifique.

- Alors, c’est le grand jour ?

- Oui, j’avais dit que je pouvais emménager le plus tôt possible, donc me voilà.

- Tu as besoin d’aide ? demanda-t-elle en scrutant tout autour d’elle.

- Non, pas de soucis, je n’avais qu’une simple valise. Et mes parents m’ont fait envoyé que ses deux vieux cartons de mon ancienne vie. Que l’appartement soit meublé est plutôt un avantage.

- C’est ça, d’avoir vécu quand un nomade pendant plusieurs années. Me sourit-elle. Il est plutôt en bon état. Dit-elle en visitant les lieux. C’est fou, je trouve qu’il ne ressemble pas du tout au mien, malgré qu’il soit dans le même immeuble et au même étage.

- Lois, je te remercie vraiment pour ton aide, cet appartement est parfait. Je n’aurai jamais pensé être accepté dans ce genre d’endroit. Je me doute que c’est grâce à toi.

Elle rougit légèrement. J’adorais voir cette petite pigmentation sur ses joues qui ne durer pourtant jamais bien longtemps.

- Oh non, tu as fait très bonne impression aux co-propriétaires, je suis sûre qu’ils ont aimé ta frimousse de boyscout sans histoire. Me taquina-t-elle.

- Quand Madame Kederman à commencer à me demander des infos sur mon passé de voyageur, j’ai bien cru que c’était fini pour moi. Ces commentaires n’étaient pas très encourageants. « Vous ne semblez pas très stable Monsieur Kent ! Vous comptez repartir le mois prochain ? » Imitais-je gentiment.

- Ne t’inquiètes pas, Madame Kederman n’est jamais très enthousiaste.

- C’est se que j’ai cru comprendre. Souriais-je. Lois semblait inspecter les lieux. Je me dirigeais vers les cartons envoyé par mes parents et ouvrir le premier.

Il y avait un bazar pas possible la dedans. Des souvenirs de quelques voyages, souvent des choses qu’on m’avait offertes comme ces poupées russes peintes à la main et représentant l’Ancienne Russie Impériale que la princesse Tatiana m’avait offert après son interviews.

Il y avait également cette miniature de sarbacane qu'Ahman, un chaman de la tribus des Ibans de Bornéo m’avait sculpté à notre retour d’expédition pendant mon séjour dans les maisons longues sur les bords du fleuve Kinabatangan. Pendant mon passage, une cru impressionnante avait ravagé les rives du village et avait empêché toute embarcation de s’aventurer sur le fleuve, seul accès à la civilisation et à la nourriture. J’avais proposé mon aide à Ahman et nous étions partis à deux à travers la jungle primaire pour atteindre un point de ravitaillement. Je l’avais sauvé plusieurs fois, sans qu’il ne s’en rende toujours compte des différents dangers que nous avions rencontré sur la route, et notamment des dangers dus aux crues d’eau impressionnantes qui rendaient le terrain particulièrement dangereux pour un humain. Sur la sarbacane, il avait représenté plusieurs de ses situations que nous avions vécus. C’était une façon pour lui de me remercier silencieusement. Je n’avais aucune certitude sur ce qu’il avait bien pu découvrir sur moi, mais après ce cadeau, j’ai compris qu’il m’acceptait tel que j’étais.

Je continuais de déballer le carton, quand je tombais sur ce vieux morceau de tissu rouge qui me recouvrer quand mes parents m’avait trouvé dans ce champ de maïs. Je l’avais gardé longtemps toujours avec moi. Comme une sorte de vestiges de mon ancienne vie, dont je n’avais pourtant aucun souvenir. Le tissu était dans une matière douce et solide. D’ailleurs il n’avait jamais perdu de son éclat et  n’avait aucune trace d’usure malgré qu’il est plus de 25 ans. Le tissu formait comme une couverture ou une cape fermée par une sorte de broche sous la forme d’un pentagone triangulaire avec un « S » en son centre. Je n’avais aucune idée de sa signification, mais ce symbole m’avait toujours fasciné. Il était mon seul lien avec mon passé. Je caressais la broche. La matière dans laquelle il était construit semblait inconnu. Je reposais le morceau de tissu cachant la broche par la même occasion pour éviter que Lois tombe dessus et continuer mon inspection.

Sous le tissu, il y avait aussi d’autres souvenirs anciens, de mon enfance à Smallville. Un vieux ballon de football avec mon uniforme, quelques cadres photos de la famille. J’en prenais un, qui était particulièrement vieux. La photo me représenter enfant, surement dans les premières semaines de mon arrivé à Smallville. Mais que jamais je n’oserais mettre dans mon appartement. Je n’avais pas fait attention à Lois, qui avait profité de mon inattention pour se glisser derrière mon épaule pendant que je regardais l’image.

Elle éclata de rire.

- Clark, C’est toi sur cette photo ? Je ne pensais pas te revoir nu aussi vite me taquina-t-elle tout en me prenant le cadre des mains. Je la verrai bien accroché ici. Dit-elle en plaçant le cadre sur le mur bien en évidence depuis l’entrée.

- Jamais de la vie ! Dis-je en reprenant la photo. Cette photo retourne chez mes parents ! Ma mère s’est trompée en me l’envoyant.

- les Mamans ne se trompent jamais Clark. Tu devrais le savoir, et prendre en considération le message de ta Môman. Ajouta-t-elle en rigolant.

Elle essaya de reprendre la photo, mais avec mon mètre quatre-vingt-quinze de haut et en plus le bras tendu… elle était loin de pouvoir l’atteindre. 

- T’es pas très drôle Smallville ! Râla-t-elle

- J’essaie simplement le garder le peu d’amour propre qu’il me reste avec toi, Lois.

« Au secours, à l’aide ! Aidez-moi »

- Oh non… dis-je tout haut, reprenant rapidement contact avec la réalité…

- Quoi ? demanda Lois, changeant totalement de visage elle aussi. Elle avait du ce rendre compte que quelque chose m’avait troublé, mais je ne pouvais rien dire.

- Rien. Répondis-je machinalement. L’envie de m’amuser ayant totalement disparue. Encore un appel à l’aide. Pourquoi fallait-il que je les entende continuellement.

- T’es sûr que ça va ? Insistât-elle.

- Oui oui. Je vais bien. Et j’avais encore se besoin de m’échapper… Écoute, Lois. Merci d’être passé, et de prendre soin de moi. La taquinais-je espérant ne plus entendre cette voix. Mais sans effet. Je n’étais déjà trop concentré sur elle, et je commençais à distinguer d’où le cri provenait.
« Ne me laissez pas ici… Aidez-moi s’il vous plait…Non... Au secours !! »

- Tu me mets à la porte, Kent ? me demanda-t-elle me sortant un instant des cris de la femme.

- Euh… Non, biensûr que non. Pourquoi ?

- Euh, parce que si je suis venue, c’est pour que tu n’oublies pas que tu as une dette envers moi… dit-elle en souriant.

Je la regardais interrogatif, ne comprenant pas ou elle voulait en venir.

- Je tiens à ce resto ! ajouta-t-elle rapidement.

- Biensur, je n’ai pas oublié. Repondis-je mes sentiments se mélangeant totalement entre le plaisir d’être avec Lois et la culpabilité que je ressentais pour cette fille qui semblait enfermer quelque part, attendant son heure sans s’arrêter de hurler. Euh, Tu es libre samedi prochain ?

 - Samedi, tu me prends au dépourvu, il faut que je vérifie, j’ai surement quelques choses à faire le samedi soir… dit-elle distraite.

- Sinon, on peut faire ça la semaine d’après, ou même un vendredi si tu préfères. Proposais-je ne voulant la forcer. C’est vrai que je débarque, et déjà que je monopolise beaucoup de son temps au journal, alors si je fais ça aussi le week-end.

- Non non, pas de soucis pour samedi prochain. Dans tous les cas, je devrais pouvoir me libérer.

- Super… dis-je en souriant. Et rassurez également. Bien que se ne soit pas vraiment un « rendez-vous », ça me plaisait de le croire un peu. Lois me faisait tout oublier.

- Bon, je vais te laisser d’installer tranquillement, tu as surement plein de chose à faire.

- Oui, répondis-je machinalement.

- Si tu as besoin de quoique soit, un marteau, un tourne vis, ou une bouteille de lait… quoi que, je ne dois pas avoir de bouteille de lait chez moi… en tout cas, essaie toujours et n’hésites pas.

- J’y penserai, merci Lois.

Elle semblait un peu mal à l’aise, mais après quelques secondes d’hésitation, elle sortit de mon nouvel appartement, avec un simple signe de la main en guise d’au revoir.

« Dans quoi m’étais-je fourré ? »

L’appartement était parfait, j’avais une voisine plus que parfaite, mes premiers jours à Métropolies ne pouvait pas mieux ce passé, pourtant il y avait toujours ces bruits atroces qui accaparaient continuellement. J’avais beau contrôlé mes pouvoirs depuis mon adolescence, je n’étais jamais resté aussi longtemps dans une ville aussi dense. Et tout ce bruit, me donner qu'une envie, celle de m’échapper.

A peine, Lois fut partie que je me dirigeais vers mon balcon. Cet endroit était devenu une nécessité dans ma recherche d’appartement, si je voulais réussir à tenir ici. Un endroit où je puisse rapidement sortir et m’envoler. Je vérifiais autour de moi que personne ne pouvait me voir. C’était parfait. Assez haut, et assez caché. La nuit serai encore plus tranquille, mais si j’allais vite, je pouvais atteindre les nuages très rapidement, et me retrouver enfin seul et loin.

Je flottais au-dessus de la ville pour le moment. Il fallait que je m’habitue. J’avais l’impression de devoir réapprendre à contrôler ce pouvoir. J’entendais tout, les gens qui se disputer se croyant seul dans leur appartement, les enfants qui pleuraient, ou simplement qui jouaient. Les vendeurs des magasins du coin qui conseillaient leurs clients sur leurs meilleurs produits, les ronronnements des voitures, le miaulement des chats…. Et ces cris, ces appels à l’aide. Il y en avait tant. 

Je n’avais pas besoin de beaucoup de sommeil, c’était devenu plus une habitude qu’un réel besoin, mais avec ce bruit, impossible de dormir. Je montais encore plus haut. Les bruits devenaient plus réduit, bien qu’avec de la concentration, je pouvais encore tout entendre. Quand j’arrivais à me concentrer sur un élément bien précis, j’arrivais à faire la part des choses facilement. Mais c’est comme si, une partie de mon esprit était toujours sur le qui-vive. Que devais-je faire ? Des personnes qui pleuraient en criant à l’aide, des assassins qui n’hésitaient pas à ouvrir le feu sur des innocents… J’entendais tout ! Certaine fois, je n’avais pas pu résister… entendre ses appels, savoir que je peux faire quelques choses, et les ignorer étaient une torture. Mais personne n’avait pu me voir pour le moment. J’avais était si vite, trop rapide… Mais est ce que se serait toujours le cas ?

Je me dirigeais machinalement vers les cris  de la fille enfermé quelque part. Les appels avaient cessaient, mais il s’était transformé en larmes de peur.

Au bout de quelques instants, je découvris les bâtiments, une ancienne usine désaffectée. Je la voyais. Une jeune femme, rousse, qui devait avoir la trentaine, était attachée par des liens sur une chaise dans une pièce sombre, totalement seule. Cette situation me rappeler Lois en Afrique, lorsque Manheim l’avait ficelé sur une chaise dans une pièce presque vide. C’était la même chose, sauf que la jeune femme était seule et le bâtiment entièrement vide.

Je la voyais, pouvais-je intervenir ?

Je n’attendis pas longtemps avant de me décider. Impossible que je laisse quelqu’un aussi proche prendre le risque de mourir.

J’entrais dans l’usine facilement, et me dirigeait en moins d’une seconde devant la porte de la pièce. La jeune femme était de dos. Si j’entrais, elle ne me verra peut-être pas. Dans tous les cas, elle ne pourrait pas me reconnaitre, non ?

Je forçais la porte, et j’entendis son cœur se mettre à battre plus forte. Elle se remit crier. 

« Au secours, sauvez-moi… au secours, à l’aide, à l’aide »

Je mis ma main sur sa bouche. 

« Chuuut, mademoiselle, je suis là pour vous aider, je vais vous sortir de là. Ne vous inquiétez pas. » Dis-je espérant la rassurer.

Elle essaya de se retourner mais ses liens étaient trop serrés.

Je les lui arrachais rapidement, et sans même qu’elle s’en rend compte, je la laissais devant un commissariat dans le centre de la ville.

Je savais que c’était risqué, je ne savais même pas qui elle était. Mais que pouvais-je faire d’autres ? la laissez jusqu’à ce que ses kidnappeurs la tue ?

J’attendais dans l’ombre, pour voir sa réaction. Elle semblait sonnée et totalement abasourdis. Quand elle découvrit qu’elle était devant la police, elle hésita un instant et y entra, en titubant un peu.

Elle ne m’avait pas vu, c’était sûr, je ne craignais rien, et elle non plus.

2 commentaires:

  1. sacré Lois elle n'es pas subtille je sens quelle veux aider ck a déballer mais les cris perturbe Ck et bafouie devant elle sans le savoir a quand le costume

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    1. Oui, on dirait bien que Lois veut déjà habité avec lui... lol, mais pour le moment Clark n'a pas trop l'esprit à l'aventure horizontal avec Lois... Il est encore perturbé par sa nature!! C'est dure d’être un extra terrestre.

      Merci beaucoup pour ton com Jess

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