Pov Clark
Plus tard, dans la soirée, je
décidais de retourner vers mon nouvel appartement. Passez un peu de temps avec
mes parents étaient toujours agréables et réconfortant. Quand j’arrivais à
Métropolis, les bruits reprirent de plus belle. Je me demandais si je n’allais
pas finir par rester à planer au-dessus des nuages pour essayer d’apaiser mon
esprit.
Parfois j'arrivais à filtrer les
sons dans les moments où je me concentrais sur autre chose...
Enfin, me concentrer... C'est
vite dit...
La plupart du temps, il était Impossible
de réfléchir parce que Lois se sentait obliger d'agresser un stagiaire pour un
donuts s’il avait eu le malheur de ne pas l’avoir consulté avant de manger le
dernier.
Ou encore, lorsqu’elle avait
besoin d'un café sans quoi je cite "sa créativité risquait de sombrer en
nuisant également à son orthographe" pourtant, même avec ce breuvage, elle
était incapable d'écrire une phrase sans assassiner la langue de Shakespeare, me
rendais-je compte au même instant.
Quand je passais mes journées
avec elle, j’étais beaucoup moins sensible aux bruits alentours. Il fallait
avouer, qu’elle ne me laissait jamais beaucoup de temps pour souffler. Si je
faisais mine, rien qu’une demi-seconde, de ne pas être totalement à sa
disposition, elle se mettait immédiatement à me houspiller pour que je l'aide à
prendre des fournitures de bureau, pour aller chercher du papier pour l’imprimante,
pour faire des photocopies, ramasser son stylo tombé par terre... cette fille ne
s'arrêtait jamais !
Mais dès que je me retrouvais
totalement seul, je ne pouvais empêcher tous ses bruits de m’assaillir
totalement.
Voir mes parents faisait
rejaillir d’anciens souvenirs de mon enfance. Comme ce moment ou ce pouvoir
auditif s’est manifesté. J'avais 12 ans.
Flash-back
Il faisait nuit noir quand je
m’étais réveillé en sursaut dans mon lit. Pourtant cette nuit-là, si je croyais
que les hurlements que j’avais entendus venaient de mes rêves je m’étais
trompé. Il continuait malgré que je sois réveillé. Le bruit était infernal. Le
souffle du vent, des hurlements d’animaux apeurés. Je m’étais dirigeais vers la
fenêtre pensant voir un vent de tous les diables à l’extérieur, mais rien. Rien
ne semblait perturbé la nuit. Tout semblait même particulièrement calme. Il n’y
avait que les hurlements continuels que j’entendais qui me persuadaient du
contraire. Je pensais que c’était les notre, alors j’étais sortie m’attendant à
voir mon père déjà debout… Mais non, Tout était calme dans la grange. Pourtant
Les hurlements s’étaient amplifiés et devenaient plus nombreux. J’entendais
même des voix d’enfants et de gens terrorisés, et j’étais terrorisé moi aussi.
Je ne comprenais pas, les bruits ne correspondaient a rien de se qui
m’entourait, mais il ne s’arrêtait pas. J’avais passé la nuit dans la grange,
mes parents m’avaient trouvé le lendemain matin recroquevillé sur moi sans
comprendre ce qui avait bien pu m’arrivait… Je n’avais pas fermé l’œil de la
nuit.
J’avais essayé d’expliquer le
bruit, les mots que j’avais entendu « tornade, trop de vent, danger »
sans pouvoir expliquer pourquoi j’avais entendu tout ça. Mais mes parents
avaient semblé totalement démunis face à ma frayeur évidente et inexplicable.
Mais c’est finalement le
lendemain que ma mère avait compris ce qui se passait quand je les avais
entendu parler de moi seul dans leur chambre et découvert aux informations une
tornade qui avait ravagé la région voisine.
Elle était venue me retrouver,
toujours enfermé dans la grange. Elle m’avait prise dans ses bras, elle m’avait
bercé, en me disant de ne pas m’inquiéter…
- C’est un nouveau don qui se
développe chéri, comme ta force incroyable, comme ta vitesse prodigieuse. Ne
craint rien. Disait-elle en en me berçant tendrement.
- Les gens avaient peur maman.
- Je sais chéri. C’est normal
d’avoir peur. Ils ont vécu des moments très difficiles. Nous aussi, nous avons
déjà eu des tornades à Smallville. Souvient toi la dernière fois. Nous sommes
restés enfermé dans l’abri avec La famille de ton amie Lana. Les animaux ne
pouvaient pas nous accompagner, et vous avez tous eu très peur. Pourtant vous
n’avez rien eu.
- Lana a eu plus peur que moi.
Dis-je pour me défendre.
Maman me sourit et me sera encore
plus fort contre elle.
- Maman que ferais-tu si tu
pouvais tout entendre. Dis-je repensant aux hurlements épouvantables qui
m’avaient tant effrayé la nuit dernière.
- J'apprendrai à ne plus écouter.
Dit-elle en le berçant dans ses bras.
- Comment?
- Je ne sais pas, chéri.
- Papa et toi vous pensez ne pas
être à la hauteur pour me garder.
- De quoi tu parles Clark.
- Je vous ai entendu.
Soufflais-je
- Chéri, tu as des capacités
extraordinaires, tu es un enfant extraordinaire, mais sache que quoi qu'il
arrive tu seras toujours notre fils. Toujours. Dit-elle en me regarda droit
dans les yeux.
- J'ai peur maman.
- C'est normal d'avoir peur,
c'est humain... Écoute-moi, chéri. La prochaine fois que tous ses bruits
deviennent trop violents fait le vide dans ton esprit. Imagine un lieu où rien
ne puisse t'atteindre. Vide ton esprit de tous bruits parasites, et concentre
toi sur un seul son.
- Quel son?
- Concentre-toi sur ma voix,
uniquement ma voix. Je te parlerais, je murmurais, je chantonnerai jusqu'à ce
que tu contrôles ce nouveau don. Je t'aiderai toujours au mieux.
- D'accord maman.
Elle avait fini par se mettre à
chanter une berceuse qui raisonné encore dans mes oreilles des années après.
Fin du Flash-back
C'était grâce à elle que j'avais
réussi à contrôler mon ouïs. Elle avait passé des mois et des mois à chantonner
cette même mélodie, au point qui lui arrivé encore aujourd’hui de la fredonnait
sans s’en rendre compte.
Je devais vider mon esprit et
trouver un nouveau son, un son qui puisse me permettre de me concentrer à tout
moment dessus pour effacer le brouhaha incessant de la ville, comme quand j’étais
enfant.
Je me concentrais sur la première
chose qui me traversa l’esprit… Le battement d'une aile d'un papillon... Ce son
était calme, discret... Il me rappelait la campagne, Smallville… Quand soudain,
je songeais à la théorie de "l'effet papillon"... Ce battement d'aile
déclenchait peut-être un tsunami à l'autre bout de la terre.
Un Tsunami ?! Paniquais-je !
Oh non, pas ça ! Je me secouais la tête pour reprendre mes esprits.
« Calme-toi Clark, tu
disjonctes, on dirait Lois devant un Donuts ! »
Bon... Oublions les papillons !
J'entendais une petite fille
fredonner une jolie mélodie...
J'aimais ce son...
Il représentait la douceur et
l'innocence de cet âge. Je me laissais attendrir à sa berceuse, quand soudain, "Miaou" hurla le pauvre chat qu'elle était en train de torturer.
Je me concentrais sur la petite
fille me demandant se qui s’était passé. Elle était assise sur le sol de sa
chambre, elle continuait de fredonner la berceuse, qui n’avait plus rien d’idyllique,
tout en essayant d'habiller le chat avec des vêtements de poupée.
Ce dernier n'avait pas l’air apprécier
le jeu.
Cette fillette n'avait rien
d'innocente.
Qui aurait cru que les enfants
aimaient torturer les animaux?
Lois, biensur… Elle m'avait dit cette
semaine que les gosses n’étaient que des monstres qu'on reconnaissait à la
morve qui pendouillait sur leur petits nez mignons... Je commençais à la croire,
souriais-je intérieurement.
Je laissais mon ouïs repartir vers
le vide… J'entendais un couple qui s'embrassait. C'était tendre et touchant...
Jusqu'à ce que le bruit de succion me mette soudain très mal à l'aise...
Des gémissements... Oulala Clark,
change de fréquence immédiatement... Que dirait Lois si elle me voyait faire ça?
Elle prendrais sa voix moqueuse et me traiterai de gros pervers ! Mais aufaite…
pourquoi penses tu encore à Lois? Me demandais-je… Laisse la en dehors de ça !
Je secouais la tête pour chasser
toute pensée de mon esprit.
Je devais cherchais une autre
chose, un son plus régulier, plus attrayant, un son que je ne me lasserai pas
d'écouter comme la voix de ma mère quand j’étais enfant... J’essayais de
distinguer d’autres bruits sans trouvé le bon, jusqu’à ce qu’un m’interpelle
plus particulièrement… Un bruit sourd, régulier, « Pam Pam… » un bruit doux, à
deux temps… « Pam Pam… » Le battement d'un cœur... le battement de son cœur.
Celui qui m'avait déjà bercé en
Afrique... Celui de Lois…
Elle était dans son appartement
juste à côté du mien. En me concentrant, je le distinguais très nettement,
comme si je n’avais cessé de l’écouter. Il était tranquille, apaisant, fort. Je
me laissais bercer par sa régularité. Il était mélodieux et réconfortant... Un
cœur qui bat, son cœur qui bat...
En quelques minutes, je me
sentais déjà mieux. J’avais trouvé mon son. Je m’installais dans mon lit, pour
ma première nuit dans cet appartement, et depuis une semaine que j’étais arrivé
ici, je m’endormis enfin au son régulier de ce cœur.
à suivre...
Bon eh bien avant toute chose LOL ! Toutes ces images m'ont bien fait rire , la gueule de Lana purée MDRRRR , elle est vraiment moche là quoi , je crois qu'ils on trouvé la petite fille parfaite pour la jouer .
RépondreSupprimerEt le chat avec la robe !! Trop fort mdr , j'imagine parfaitement bien la scène avec la gamine lool .
Ensuite une quand même très jolie suite , quand Clark raconte à sa mère le fait qu'il a entendu la tornade et qu'elle le rassure , sans même voir que tu avais posté la chanson , j'ai aussi pensé à Tarzan surtout que j'ai revu le Disney y'a pas longtemps :P , j'imagine si Clark chantonne ça , Loïs risque bien de se foutre de sa gueule ( dire que j'avais fais une vidéo avec cette chanson mdr )
Et évidemment une scène magnifique , j'ai toujours adoré lorsque Clark entendait les battements de coeur de Loïs , bon dans SV on a pas trop eu l'occasion de l'entendre ( dans Luthor mais faut avoir l'oreille ) en tout cas j'ai toujours trouvé ça super romantique , ça prouve qu'elle est bien celle qu'il lui faut , c'est trop adorable <3
Vivement la suite , j'adore :D
Merci Erica, Moi aussi j'adore quand Clark se focalise sur les battement du coeur de Lois. ça revient dans les comics aussi, et je l'avais mis également dans ma fic d'avant. C'est mon coté romantique qui ressort <3
SupprimerContente que ce chapitre t'es plu ;)