En arrivant a la ferme, je me dirigeais directement dans ma grange. Cet endroit qui était toute ma jeunesse, et qui était ma vie aujourd'hui.
Quand je
déposais Lois sur le sol, elle fut surprise de se retrouver ici.
Elle regarda
autour d'elle.
- C'est
étrange de constater que cet endroit ne changera jamais. Dit-elle.
- Oui, un des
seuls endroits qui reste tel qu'il était depuis le début. Le reste, tout
évolue. Le temps passe, la ville bouge sans arrêt, les gens changent et
finissent eux aussi par partir, mais cette ferme et moi, nous restons pareils.
Lois se
retourna vers moi et vint me rejoindre près de la fenêtre de la grange.
- Tu es venu
d'un futur lointain? Me demanda-t-elle finalement. Maintenant que nous étions
ici, lui cacher plus longtemps la vérité me semblait peu approprier.
- Oui, j'ai
115 ans et ça fait un moment que tu es sortie de ma vie.
- Oh non...
Répondit-elle. Elle posa sa main sur mon visage et le caressa avec douceur, tu
as l'air si jeune... Juste une ou deux rides ici, dit-elle en dessinant mes
traits du bout de ses doigts. « Tu es toujours aussi beau ».
Sa main quitta
mon visage et elle la glissa dans la mienne. Je regardais nos doigts avec une
sorte de fascination. J’avais rêvé tellement de fois revivre un moment comme
celui-ci avec ma femme. Sentir la chaleur de sa peau contre la paume, la voir
si prêt de moi était si magique. Jamais je n’avais pu l’espérer… Une larme
roula sur sa joue. Je savais à quoi elle pensait. Et je m’en voulais de lui
faire subir cette nouvelle révélation me concernant. Toute notre vie, les gens
se demandais « pourquoi Superman avait choisi Lois Lane… une simple
humaine » Mais, pourquoi ne se rendait-il pas compte aussi de toutes se
qu’elle perdait à être avec moi. Ne pas pouvoir enfanter, me laisser partir à
des millions d’années lumière de la Terre, ne pas vieillir comme elle… Et elle
avait toujours tout accepté.
-
Lois, se n’est pas avec moi que tu dois avoir
cette conversation. Mais je t'en pris garde ça pour toi pour le moment. Je ne
savais rien de tout ça a cette époque. Attend avant de m'en parler, attendez de
vous en rendre compte... Tellement de choses peuvent changer, se modifier... Il
faut simplement profiter de l’instant présent. C’est se que font les héros.
C’est se que nous faisons toujours tous les deux.
7
Elle hocha la
tête en signe d'affirmation, mais son visage était devenu plus triste.
- Je peux
tellement difficile imaginer ma vie sans toi. Te savoir seul dans ton présent…
- Ma vie sans
toi n'a rien d'un paradis, mais toute notre vie l’était, rien que pour ça, je
ne regrette rien.
Je lui souris,
espérant lui montrer que tout aller bien pour moi. Ne pas sombrer, vivre,
c’était ma promesse…
Elle exerça
une légère pression sur ma main, puis recula d’un pas, me tirant légèrement
pour m'entraîner avec elle vers le canapé de la grange. Elle s’assit m’invitant
à faire de même. Elle me fixa un instant avant de se mettre à toucher mon
visage.
- Tes yeux
sont si tristes, ton visage pourtant si peu marquer. Dit-elle tendrement.
Son touché
était juste exquis et fantastique. Je fermais les yeux ayant l'impression de
pouvoir encore plus profiter de son contact. Et je me laissais faire, sans rien
dire.
- Que vas-tu
faire à présent.
- Tu sais bien
que je ne laisserais rien ni personne te faire du mal. Dis-je en la regardant
droit dans les yeux.
- ça, je l’ai
toujours su. Répondit-elle souriante. Tu es MON héros… pour toujours.
C’était
incroyable de constater le pouvoir qu’elle avait sur moi. Ce pouvoir de me
faire sourire.
Ma mâchoire en
était presque douloureuse, tellement je me rendais compte à quelle point ça
faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Etre juste bien, même heureux.
J’étais hypnotisé par sa présence. Et elle s’en rendait compte. Malgré qu’elle
ne l’admettrait jamais, elle rougissait de me voir si amoureux. Elle posa sa
tête sur mon épaule, et j’adorais ça.
- - Alors ? comment est-se que ça fonctionne
exactement ? demanda-t-elle Tu es Lui, Il est Toi ?
- Oui, c’est un peu ça. Je suis bien ton mari,
avec juste quelques années de plus. Nous sommes une seule et même personne.
C’est une sensation étrange. C’est comme si je vivais deux instants en même
temps. Je suis avec toi ici, dans cette grange avec ta tête sur mon épaule et
ça me rend heureux, et je suis également en Caroline du sud, en train de sauver
des vies… tout en pensant à toi. Dis-je avec un clin d’œil à son attention.
- Frimeur.
Sourit-elle.
- Que c’était
bon d’être ici.
- Il sait que tu
es là ? me demanda t-elle soudain.
- Oui, je le
sais. Je sais aussi que je veille sur toi, et ça me rassure, je sais pourquoi
je suis là. Je me suis vu, nous surveiller à plusieurs reprises. N’oublie pas
que je suis Superman. Pas grand-chose ne m’échappe.
- Pour moi, tu
es toujours Smallville, Smallville.
Ce surnom…, il
n’y avait qu’elle pour m’appelais comme ça, et je ne l’avais plus entendu
depuis le jour de sa mort.
- Je suis
désolée Clark. Dit-elle en touchant mon visage, je ne voulais pas te faire de
la peine.
- Je… ce n’est
rien. Répondis-je en souriant. Tout va très bien. Dis-je en l’embrassant sur le
front.
Elle se reblotti contre moi, et
tout était de nouveau parfait.
- Ton amie ne va
pas t’en vouloir pour ton retard. Dit-elle soudain.
- Ne t’inquiète
pas pour Diana, je pense qu’elle a déjà compris.
- Alors tu es
sauf ? Pas besoin que je te protège d’elle ? demanda t-elle dans un
sourire
- Elle m’en voudra
peut-être un peu au début, mais rien de bien méchant.
- Elle est
plutôt jolie.
- Lois… Tu es
donc déjà jalouse. Je te rappelle que théoriquement, je ne la connais pas
encore.
- Disons plutôt,
que je l’envie je crois. Elle au moins, continue de vivre auprès de toi.
-Tu es toujours la seule… dis-je lui caressant
le visage. Voir ses yeux se fermé sous l’effet de ma caresse était fascinant.
- J’avais
peut-être juste besoin de l’entendre.
Une fois encore, je me mis à
rire.
- Tu es vraiment unique
Lois Lane... Personne ne peut te remplacer, soit en sur. Et j’ai parcourus
l’univers tu peux me croire.
Elle me sourit de nouveau.
J’aimais tellement ce moment. Je serai prêt à tout pour revivre un instant
comme celui-ci avec elle. Mais avais-je vraiment le droit ?
- Arrête de
réfléchir Clark Kent. Dit-elle soudain. Ça rend tes yeux tristes, et je n’aime
pas ça.
- Je ne suis pas
triste.
- Ferme les yeux
et laisse-toi faire… dit-elle en posant sa petite main sur mes yeux. Alors, je
m’exécutais.
Elle se mit à caresser mon visage
lentement, comme si elle le redécouvrait. A moins que se soit moi qui avait
cette impression. La sensation était plus qu’agréable. Sa main passait dans mes
cheveux, qu’elle lissait vers l’arrière et revint sur mon menton. Je ne savais
pas se qu’elle cherchait à faire exactement, et je devais avouer que je m’en
fichais. Tout se qui compter à présent était qu’elle soit là, prés de moi. Et
cette sensation d’éternité qu’elle m’évoquer revenait avec son touché.
Du bout des doigts, elle
caressait ma mâchoire. Je me sentais comme plus léger. Comme si elle
réussissait par sa simple présence, à me libérer de tout le poids que je
portais sur mes épaules. C’était un des nombreux pouvoirs qu’elle avait sur
moi. Je l’entendis retenir son souffle et quand je la senti se rapprocher et
poser ses lèvres sur les miennes dans un baiser doux et furtif, j'ouvris les
yeux un instant, surpris par sa démarche. Tout comme elle, je la regardais
intensément. Son geste m'étonnait, mais… Je la trouvais belle, infiniment belle
et fascinante. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules, ses roues
étaient rouges et ses yeux brillaient d’une lueur envoutante. Elle fini par me
sourire avant de se rapprocher une nouvelle fois de mes lèvres pour débuter un
baiser plus intense. J’avais l’impression que mon cœur allait exploser, au
moment ou ses lèvres douces caressaient les miennes. Le monde tournait enfin
rond. C’était si étrange, comme un rêve qui prenait forme. Sauf que cette fois,
c’était vrai, c’était réel. Alors, très vite je me laissais aller à son
contact, répondant avec ferveur à son baiser et je me perdais dans les
sensations si longtemps perdues que j'éprouvais à cet instant.
Ses mains sur mes joues allèrent
vers ma nuque et je la senti se rapprocher. Pendant ce temps, j'attrapais
automatiquement sa taille et la plaqua contre mon corps au plus près de moi.
C’était le paradis de pouvoir la toucher, de sentir ma main évoluer dans le
soyeux de ses cheveux, et sur son corps. Son baiser avait déclencher une vagues
de sensation trop longtemps enfui qui revenait à la surface telle un déluge, je
me sentais submerger par les sensation et m'agripper à eux tel un naufragé.
Lois était dans mes bras. Elle répondait en parfaite osmose à mes sentiments.
Pourtant au vue de ses instants, et de se qu’elle réveillait en moi, je ne
doutais pas que très vite la situation pouvait devenir incontrôlable…
A suivre…
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