samedi 10 mars 2012

Article 17




Du bout des doigts, elle caressait ma mâchoire. Je me sentais comme plus léger. Comme si elle réussissait par sa simple présence, à me libérer de tout le poids que je portais sur mes épaules. C’était un des nombreux pouvoirs qu’elle avait sur moi. Je l’entendis retenir son souffle et quand je la senti se rapprocher et poser ses lèvres sur les miennes dans un baiser doux et furtif, j'ouvris les yeux un instant, surpris par sa démarche. Tout comme elle, je la regardais intensément. Son geste m'étonnait, mais… Je la trouvais belle, infiniment belle et fascinante. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules, ses joues étaient rouges et ses yeux brillaient d’une lueur envoutante. Elle fini par me sourire avant de se rapprocher une nouvelle fois de mes lèvres pour débuter un baiser plus intense. J’avais l’impression que mon cœur allait exploser, au moment ou ses lèvres douces caressaient les miennes. Le monde tournait enfin rond. C’était si étrange, comme un rêve qui prenait forme. Sauf que cette fois, c’était vrai, c’était réel. Alors, très vite je me laissais aller à son contact, répondant avec ferveur à son baiser et je me perdais dans les sensations si longtemps perdues que j'éprouvais à cet instant.


Ses mains sur mes joues allèrent vers ma nuque et je la senti se rapprocher. Pendant ce temps, j'attrapais automatiquement sa taille et la plaqua contre mon corps au plus près de moi. C’était le paradis de pouvoir la toucher, de sentir ma main évoluer dans le soyeux de ses cheveux, et sur son corps. Son baiser avait déclenché une vague de sensations trop longtemps enfui qui revenait à la surface telle un déluge, je me sentais submergé par les sensations et m'agripper à eux tel un naufragé. Lois était dans mes bras. Elle répondait en parfaite osmose à mes sentiments. Pourtant au vue de ses instants, et de se qu’elle réveillait en moi, je ne doutais pas que très vite la situation pouvait devenir incontrôlable… 

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Haletante, elle s’écarta un instant de mes lèvres. J’ouvris les yeux et croisai son regard intense. Elle profita de cette pause dans notre baiser que pour me plaquer contre le canapé et se positionnait à califourchon sur mes cuisses. Elle débuta des caresses langoureuses et je me laissais totalement aller, les yeux clos appréciant son contact au delà des mots. Tout en recommençant notre baiser, ses mains passèrent sous ma cape dans mon dos et détachèrent mon costume sans difficulté et en toute fluidité. Je la laissais me dévêtir, faisant de même avec elle. Ma main descendit dans sa nuque, puis sur le col de sa chemise et doucement, elle détacha ses lèvres des miennes pour me laisser lui retiré son vêtement. Elle leva les bras pour me faciliter la tâche et lorsque ce fut fait je pus enfin admirer la forme de sa poitrine galbée par ses sous-vêtements. Tout se faisait naturellement comme si les années d'absence ne compter plus. Comme si elles n'avaient jamais exister. J’étais transporté, perdu dans un monde merveilleux que rien ne pouvait perturber. Plus rien ne comptait à part se que nous étions en train de vivre, à part Lois, à part mon paradis. Elle ouvrait les lèvres et nos langues chaudes se trouvèrent rapidement. Je devais rêver. Tout ceci ne pouvait pas être réel, c’était pourtant si fort et si bon. Tellement mieux que dans mes rêves, tellement mieux que dans mes souvenirs.

- Tu me rends dingue, Smallville, chuchota-t-elle si doucement que sans ma super ouïe, j'aurai pu ne pas l'entendre.

Elle m’attira encore plus à elle, et je me laissai faire sans pouvoir résister. Quelque chose en moi n’osait pas encore y croire, comme un brusque sursaut de conscience qui me disait que nous ne devions pas. Pourtant, j’oubliais jusqu’à la signification du mot conscience lorsque je sentis sa poitrine quasi nue contre mon torse. La chaleur de sa peau envahissant la mienne dilua toute once de doute. C’était ma femme… ma femme. Mes bras ne cessaient de bouger sur sa peau brulante, dictés par leur propre volonté. 

Aucun autre mot ne brisa cet instant. Seuls nos souffles courts, le frottement de nos corps et des petits gémissements de plaisir empêcher le silence total  dans cette grange.

Nous nous laissions totalement embarquer dans notre monde à deux, connu de nous seuls et je me retrouvais enfin immerger totalement dans mon paradis. Les yeux clos, je me laissais submerger par ces sensations fabuleuses qu’elle me procurait. Pour la première fois depuis 15 ans, je sentais mon corps vivre et revivre. Lois avait toujours été ce qu’il me manquait pour être entier en ce monde.
Je sentais les rayons du couché du soleil sur ma peau, j’ouvris les yeux et admirais le visage de Lois, baignais dans la lueur du crépuscule.


- Tu es magnifique. Soufflais-je alors que mes doigts caressaient son visage attrapant les lueurs du soleil couchant.

J’étais totalement subjugué par elle. Elle ferma les yeux, et je profitais pour reprendre mes baisers avec plus de douceur et de tendresse. Je déposais des baisers sur ses joues, son front, sa bouche, chérissant ce visage qui m’avait tant manqué et que j’avais cru ne plus jamais revoir. J’aurais pu passer des heures à contempler ses traits, à les embrasser mais à présent, j’en voulais plus. Je voulais la sentir contre moi. Je passais mes mains sous ses fesses et la soulevais de mes cuisses pour la déposer sur le canapé. Je la couchai avec délicatesse, calculant chaque geste avec prudence et m’allongeai finalement sur elle en veillant à ne pas l’écraser. A aucun moment son regard n’avait quitté le mien, faisant de ce moment quelque chose de privilégié, d’intime et intense sans que nous n’ayons besoin de dire quoique se soit.

Je pouvais sentir sa poitrine se soulever sous la mienne, son pouls s’accélérer à mesure que les secondes défilaient. Ma bouche trouva alors son cou où je pouvais sentir le sang pulser à vive allure. Les effluves de sa peau m’enivrèrent et je fermais les yeux en inhalant profondément. Je l’entendis expirer avec force et entrepris d’explorer cette partie de son corps, remontant lentement jusqu’en dessous de son oreille.

Je me penchai pour embrasser ses joues et Lois en profita pour tourner la tête de façon à ce que nos lèvres se retrouvent encore, plus passionnément cette fois-ci. Je me laissai aller complètement contre elle, cherchant le contact de nos corps. Je gémis lorsque ses mains agrippèrent mes cheveux avec force et glissai une main entre son dos et le canapé pour la soulever et dégrafer son soutien-gorge. 

Je mis fin au baiser pour admirer sa poitrine, cherchant à en dessiner les contours de mes mains. Elle était magnifique, parfaite. 

Je repris là où je m’étais arrêté, embrassant ses clavicules, descendant sur sa poitrine, son ventre pour attaquer enfin les boutons de son pantalon. Quand il ne lui restait plus que ses sous-vêtements, je pris quelques secondes pour l’admirer à genoux entre ses jambes.

Elle me regarda, espiègle et les joues rougies, avant de me débarrasser du reste de mon costume. Je pris son visage en coupe pour l’embrasser profondément. Nos corps furent de nouveau en contact, la sensation de sa peau chaude contre moi était grisante. Lois glissa rapidement ses mains entre nos deux corps pour se débarrasser de son dernier vêtement.

 Elle tremblait sous mes lèvres. Je sentais ses mains glisser dans mon dos et se poser sur mes reins. Elle exerça alors une légère pression avec celles-ci, attirant un peu plus mon corps contre le sien et je compris.

J’effectuai alors un petit mouvement de recul, faisant en sorte d’être dans la position la plus confortable et poussai doucement en avant, me laissant submerger par la sensation unique d’entrer en elle. Je posai le front contre le sien alors que j’inspirai et expirai calmement, lentement, posément.

Elle m’embrassa du bout des lèvres, ses ongles essayant t'attraper mes omoplates d'acier et j’amorçai le premier recul, nous faisant gémir tous les deux. Et après ce deuxième mouvement vint le suivant, et le suivant, le tout s’accélérant peu à peu jusqu’à devenir insoutenable. Lois noua bras et jambes fermement autour de moi, gémissant dans mon oreille, me chuchotant de ne pas arrêter, son souffle brûlant balayant mon cou. Et plus elle réagissait à mon étreinte, et plus je la serrai contre moi en passant mes bras sous ses épaules. C’était unique et intense. Je m’appliquai à chérir son cou, son épaule, sa poitrine et tout son corps.


Je saisis ses mains agrippées aux cheveux de ma nuque et les posai de chaque côté de sa tête, entrelaçant nos doigts. J’appréciais ses formes qui ondulaient au rythme de notre étreinte, le haut de sa poitrine humide qui reflétait la lumière qui perçait à travers l’ouverture. Elle était belle, elle était magnifique. En redressant la tête, je capturai son regard et elle me sourit.

« Je t’aime Lois… » soufflai-je, incapable de garder ces mots pour moi plus longtemps. Je ne les avait plus prononcé depuis 15 ans.

Elle se mordit la lèvre et leva la tête de façon à capturer ma bouche dans un baiser on ne peut plus explicite. Ses mains serrèrent plus fermement les miennes et le bas de son corps se souleva du canapé. Elle m’en demandait plus, elle m’en offrait plus et j’aurais été qu’un pauvre fou de ne pas le lui offrir.

« Accroche-toi », murmure-je à son oreille alors qu’une de mes mains glissait sous ses reins pour l’attirer à moi. Je caressais longuement le galbe de sa jambe et nous fit décoller comme souvent quand je me perdais en elle.

Ses mains agrippèrent mes épaules au moment même où mes hanches percutèrent plus rapidement les siennes et je fermai les yeux, la serrant davantage contre moi.

Ses bras se nouèrent autour de mon torse, ses jambes autour de mes hanches.

Finalement, tous mes muscles se contractèrent, ma tête alla vers l’arrière tandis que mon corps s’arquait contre le sien. Lois me serra contre elle à m’étouffer si c'était possible, mais tout se que je voulais était plus de contact, plus d’elle. Je sentis sa main glisser dans mes cheveux et mes doigts agrippèrent sa mâchoire pour attirer son visage vers le mien. Pendant une seconde, nos regards s’accrochèrent et il ne me fallut pas plus longtemps pour l’embrasser passionnément.

 « Clark… » souffla-elle sur ma bouche alors qu’elle gémissait bouche ouverte sur mes lèvres.


Je sentis tous ses muscles se crisper contre moi, sa mâchoire se resserrer dans mon cou et elle gémit. Je fus happée par l’intensité de ses yeux, par ses lèvres entrouvertes, par la sueur qui perlait sur son visage et son regard irradiant de plaisir.

Mon corps frémit et tous mes muscles se contractèrent autour d'elle, l’enfermant dans mon étau brûlant et protecteur. Elle me rendait fort et faible comme personne. 

Je n’étais plus que désirs, excitation, plaisir, sensations et amour pour cette femme qu'elle me rendait en total harmonie. Je la voyais fondre par mes caresses et mes baisers sur sa peau brûlante, je la voyais rougir par l'excitation et le plaisir que je lui procurais au diapason de celui qu'elle me faisait. Elle était juste parfaite et rendait cet instant magique. La sensation de nos corps imbriquaient ne pouvait pas être mieux.

Mon cœur était en train d’exploser dans ma poitrine et il me semblait que la pièce s’était mise à tourner. A moins que se soit moi qui qui tournais en volant à travers la grange. Nos corps étaient en feu, et je sentais grandir un incendie en moi peu à peu incontrôlable et dévastateur.

- Tu es ma vie, pour toujours murmurais-je au moment ou je la senti atteindre son paroxysme. La voir s'abandonner de plaisir dans mes bras était à chaque fois la plus belle récompense de notre amour.

Et je ne tardais pas à la suivre dans son cette délivrance.

J'entendais le cœur de ma femme se calmer petit à petit et son souffle devenir plus régulier. Nos deux corps nus étaient totalement enlacés et j'avais repris notre place sur le canapé. Je serrai encore plus fort mon étreinte quand je senti Lois frissonner.  J'attrapais ma cape pour couvrir les parties de son corps frissonnant et humide.  Toute en l'enlaçant dans les bras, j'embrassais son front et savourais cet instant béni ou plus rien d'autre qu'elle ne comptait.


Je voulais rester là pour toujours, ne plus jamais sortir de cet endroit, ne plus jamais la laisser sortir de mes bras. Je me laissais donc aller au plaisir de la détente après l'amour, sans que le temps n'est plus de réalité et d'importance...

(à suivre...)

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