vendredi 1 mars 2013

Beacon of Hope Article 21




Pov Lois,

Très vite, j’avais pris Clark sous mon aile. Ça avait commençait assez lentement. Mais je devais avouer que je me sentais très bien, à l’aise et enjoué comme jamais. (je suis folle ou quoi ?) Clark était vraiment facile, sans être docile. il s’adaptait même très vite à ma façon de travailler. Il semblait intéressé par ce que je disais et avait toujours du répondant. J’avais l’impression d’y voir plus clair quand il était là. Ses idées étaient toujours pertinentes. Jamais je ne lui avouerai, mais j’adorais réellement travailler avec lui.

Ce jour-là, j’avais décidé (enfin, « nous » avions décidé… il fallait que je reconnaisse que l’idée venait d’abord de lui.) d’aller manger dans un restaurant dans les quartiers nord afin de s’imprégner de l’ambiance. C’était son truc ça, à Clark, de se confondre et d’observer en silence en s’intégrant comme si de rien n’était. Mais ça n’était pas vraiment le mien. Je n’avais surement pas assez de patience. Alors pour compenser, j’avais proposé de déjeuner dans un restaurant d’un vieil ami de ma famille, histoire de récolter ses propres impressions. Il habitait le quartier depuis des années, et ces Fondants au chocolat étaient justes à tomber. 

Quand le taxi nous déposa devant le petit bistrot, je découvrais un quartier méconnaissable. Les poubelles ne semblaient plus passées depuis des jours tellement il y avait d’ordures dans la rue. L’odeur nauséabonde aussi n’engageait pas  rester. C’était sale et glauque, même en pleine journée. Clark était sur mes talons et suivait tout en observant les alentours. Il avait ce visage crispé que je l’avais vu prendre plusieurs fois depuis son retour. Tout d’un coup, son regard changé, ses yeux semblaient se perdre dans ses pensées… Totalement ailleurs, impatient aussi, frustré toujours. Je n’arrivais pas vraiment à mettre des mots sur la situation, tellement elle semblait soudaine, comme des souvenirs qui revenaient d’un coup et qui semblait l’avoir marqué. Je lui avais demandé plusieurs fois ce qu’il y avait, mais il me répondait toujours « rien », son visage se fermant et son regard devant trop triste pour que je puisse le croire. Là, il semblait plus inquiet que triste, quand il me tient la porte du restaurant, mais sur le qui-vive. 

Le restaurant gardait une petite décoration fraiche avec fleurs aux fenêtres, et nappe colorés sur des tables en terrasse, qui dépareillé avec le quartier. Néanmoins, contrairement à mes souvenirs, il était totalement vide.

- Lois ! Comme je suis content de te voir. Ça fait tellement longtemps que tu n’es pas venu ici. M’accueilli le Gérant quand nous entrions.

- Je sais Mike, je suis très contente moi aussi de te voir. Dis-je en le serrant amicalement dans mes bras.

- Venez, installez-vous ici.

Mike était un ancien ami de mon père, militaire de carrière, il avait pris sa retraite il y a longtemps et s’était reconvertie en gérant de restaurant. Il n’avait jamais fait fortune, mais ça avait semblé toujours tourné correctement.

Il m’accompagna jusqu’à une table et au moment de nous assoir, il sera la main de Clark.

-  Je suppose que vous êtes son p’tit ami… introduisa t-il à son encontre !

« C’est pas vrai ! Pitié ! Ferme là Mike !" m'énervais-je intérieurement

- Oh non, non, pas du tout, pas du tout, je travaille avec Lois. Je suis son partenaire au journal. Avoua Clark énergiquement.

- Ah. Répondit Mike.

Pourquoi fallait-il qu’il démente aussi fortement… deux fois « non », deux fois « pas du tout ». Etais-se vraiment nécessaire ?

- Mike, Clark est seulement mon partenaire. Nous sommes venus ici pour te poser quelques questions. Nous avons appris par la police qu’il y avait une montée en puissance de la criminalité, et nous aurions aimé faire un sujet sur ce qu’il se passe vraiment ici. Nous voulions savoir se que tu en pensais, mais rien qu’a voir le quartier, je constate déjà les changements. C’est méconnaissable ici, ajoutais-je en regardant tout autour de nous. Que se passe-t-il ici ?

- Ah ça, Tu sais, les affaires sont dures en ce moment. Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais il y a une recrudescence des problèmes depuis quelques semaines. Des petites frappes de bas étages qui essayent de nous impressionner par des menaces. Personne ne fait rien pour nous aider. Mais tu me connais, je ne me laisserais pas faire par la racaille !

- ça c’est sur. Mike a était pendant un temps instructeurs dans les forces américaine. On peut dire qu'il n'en a pas toujours connu des garçons très sages à mater ! Dis-je à Clark en prenant une gorgé du rafraichissement qu’ils nous avaient proposé.

- Je ne te le fait pas dire, toi par contre, à une époque c’est ton père que tu faisais enrager avec justement ses garçons pas très sage.

A ces mots, je m’étranglais avec mon soda. Clark me regarda et un sourire un coin se dessina trop rapidement sur ses lèvres. « Oh non… » Je voyais dans ses yeux bien trop de malice pour imaginer que mon vœux qu’il n’est rien entendu puisse être un minimum exaucé.

- Mike, tu disais que tu avais eu des menaces ? Quels genres de menaces ? Demandais-je rapidement pour changer de sujet.

- Certain ont essayé de me faire peur, j’ai eu quelques dégâts dans mes cuisines, et des menaces de racket de mon restaurant, mais maintenant des que quelqu’un de louche entre, je l’accueille comme il se doit. Répondit-il en sortant une arme à feu de derrière son pantalon. Et ils savent très bien que je sais m’en servir.

- Mike, se n’est peut-être pas la solution. Dit Clark calmement tout en fixant l’arme, je savais qu’il était contre la violence et les armes à feu. Surtout après se que nous avions vécu au Kenya.

- Parce que tu en as une autre petit ? Beaucoup de mes confrères ont déjà mis la clé sous la porte suite à ses menaces, ou simplement des difficultés financières. J’ai dû me séparer il y a quinze jours de ma serveuse qui avait trop peur de venir travailler et que de toute façon je ne pouvais même plus payé. Le quartier se vide, la police nous abandonne, il va falloir qu’on se défende nous même. Je ne me laisserai pas faire, et là bas, dehors, ils sont au courant… crois moi. Ils me font beaucoup moins chier que les autres.

- Mike à raison Clark, on ne doit pas céder à la menace. Approuvais-je. Je comprenais son raisonnement, même si les armes n’étaient pas ma solution, elle était celle des hommes comme mon père.

- L’autre solution… serais de me laissez me faire raquetter par cette bande de petits merdeux ou de vendre mon restaurant.

- Je suis désolée Mike. Dis-je sincèrement désolée et choquée par toute cette situation qui nous échapper. Et tu as eu des propositions d’achat ?

- Les propositions ? ça oui… je pensais pas en avoir autant en si peu de temps. J’aurais du accepter des le début. Maintenant le prix de l’immobilier a tellement baisser, que même en vendant, je ne récupérais plus assez pour rembourser toutes mes dettes. Dit-il désespérer.

- Qui était ton acheteur ? Luthorcorps ? Demandais-je

- Luthor ? Oh non pas du tout. Luthor a accepté quasiment sans discussion les offres qu’il a reçu. Je ne sais même pas s’il a encore une structure de ce côté de la ville.

- Etrange ? Commentais-je à haute voix

- Pourquoi ? Il a très bien fait. Il est parti juste avant que tout foute le camp. Ajouta Mike.

- Qui étaient vos acheteurs Mike ? Redemanda Clark.

- Il y en a eu plusieurs. Attend, je vais vous chercher les courriers, ils sont dans mon bureau. Et manger un peu, c’est meilleur quand c’est chaud. Dit-il retrouvant son entrain.

- Pourquoi pensais-tu à Luthor ? me demanda Clark une fois que Mike fut parti.

- Il est toujours dans les coups fourrés. Répondis-je évasive. Clark n’était pas le genre à accusé sans 
preuve. Trop confiant en l’être humain.

- Là, il n’a pas l’air d’être derrière tout ça.

- Ne le protège pas Clark. Ce n’est pas un enfant de cœur.

- Je ne dis pas le contraire, mais là, tout semble ne pas aller dans le sens de Luthor. Bien au contraire. Une recrudescence de la violence, l’immobilier qui chute, et aucune proposition de la Luthorcoprs ? Il ne profite pas du système en tout cas.

- Peut-être, que cette fois, il n’est pas dans le coup. Ou c’est simplement une coïncidence. Il veut établir un plan de bataille ? Je vais demander à Jimmy de faire un point de toutes les transactions qu’il y a eu depuis ses dernières semaines. Le quartier se vide et Luthor en fait partie. Pourquoi ? J’avais effectivement bien vu qu’il avait vendu son usine pharmaceutique, pour en ouvrir une plus grande dans le sud, mais toutes ses structures ? Ça serai louche, tu ne crois pas ?

- Faudrait l’interroger.

- Il est dure à approcher, tu sais. Il n’accorde que très peu d’interview.

- Je veux bien le croire, il a toujours était solitaire.

- Toujours ? Comment ça ? Tu connais Lex Luthor, toi ?

- Oui, nous avons fréquenté la même école, pendant quelques semaines. Nous étions ami, je crois. dit-il semblant s’interroger en même temps.

- Toi et Luthor ? Alors là, c’est un scoop !

- Ce n’était pas le garçon le plus populaire du lycée. Mais personne n'avait réellement essayer de le connaitre. En plus, il n’est pas resté très longtemps. Un passage éclair, mais qui m’avait marqué.

- Pourquoi ?

- Il était tellement intelligent, que même les professeurs avaient du mal à le supporter. Il était plutôt du genre arrogant c'est vrai, et ne supporter pas la bêtise. Mais, tout ça, le rendait surtout très seul. Il s’intéressait à des sujets qui me fasciner moi aussi. Alors ça nous avait rapprochés.

- Tu me fais un portrait de Lex totalement inédit, tu sais ça Clark. J’ai pourtant lu ses biographies et je n’ai jamais vu qu’il avait séjournée à Smallville.

- C’était très bref et violent. Je ne suis pas sûr qu’il aime en parler. Je l’ai vu la veille de son départ précipité. Il était devenu totalement dingue. Il parlait d’intelligence supérieure, de vaisseaux spatiaux, d’invasions aliens.

- Vraiment ? Les extraterrestres l’ont toujours beaucoup captivé, il ne le nie pas dans ses interviews.

- Oui, je sais. Je ne l’ai jamais revu depuis ce jour. Je ne sais même pas s’il se souvient de moi. Dit-il tristement.

- Ne t’en fais pas Clark. Il ne vaut pas le coup, croit moi. Il est devenu un homme influant dans la science et les affaires, mais ce n’est pas un homme fréquentable. Crois-moi. C’est un sale type.

Mike revient rapidement avec une foule de document.

- Tiens Lois, voici tout se que j’ai. Si je peux vous aider en quoique ce soit pour sauver mon restaurant, n’hésitez pas à demander. Je passerai le message si d’autres personnes ont des choses à vous confier.

- Merci Mike. On va regarder tout ça, et je te promets de tout faire pour découvrir se qui se passe vraiment.
Clark feuilleta rapidement les documents de Mike, mais il y en avait un peu trop pour faire ça autour d’un repas. Après sa délicieuse tourte forestière à la crème, Mike connaissant déjà ma gourmandise préférée, nous proposa ses délicieux fondants au chocolat. Clark n’aurai pas le choix d’y gouter aussi. Rien que d’y pensez, j’en salivé d’avance.

- Tu penses que nous pourrons trouver quelques choses dans ses notes ? Demandais-je à mon partenaire.

- Il y a plusieurs noms qui semblent intéressant et qui te parleront surement plus qu’à moi. Dans tous les cas, ça mérite réflexion. Il se passe effectivement quelque chose ici. Répondit-il songeur.

J’avais été surpris par ses révélations sur Lex. Chloé était de la même école et ne m’avait jamais parlé de Luthor. Je pense que je m’en souviendrais si ça avait été le cas.

- Tiens aufaite Clark, je ne t’ai pas dit, mais j’ai rencontré ta copine ?

- Hein? mais je n'ai pas de copine ! avoua t-il perdue... "Bingo! ça c'est fait !"

- Une de tes amies, si tu préfères, me reprenais-je, parfaitement consciente que ma question était totalement orientée et intéressée. Il y a une dizaine de jours environ.

- Une de mes amie ? répéta-il perplexe. Je ne connais personne ici.

- Je n’ai jamais dit que c’était à Métropolis.

Il me regarda interrogateur, m’invitant à continuer. J’essayai de me rappeler le nom de cette greluche… ah oui.

- Une certaine Lana Lang ! Continuais-je en le fixant. Sa réaction ne se fit pas attendre. Mais c'est quoi cette tête ?"

- Lana ?? répéta-il surpris.

- Non, je plaisante. Je voulais juste voir l’effet que te faisait l’évocation de son nom.

A mes mots, il me regarda encore plus étrangement. Totalement déconcerté. "Mais mignon !"

- Chloé. Avouais-je. Elle habite…

- Gotham. Oui. Elle m’a fait parvenir une invitation pour une conférence. Je n’ai pas pu y assisté.

- Dommage, tu m’y aurais vu. Répondis-je malicieuse.

- Comment tu l’as rencontré ? à cette conférence ?

- Non pas tout à fait, enfaite, je la connais depuis toujours, c’est ma cousine.

- Ta cousine ? répétât-il étonné.

- Et oui, le monde est petit. Peut-être que nous aurions pu nous rencontrer depuis longtemps. "Et peut-être même faire d'autre choses depuis longtemps... Bip bip... terrain glissant, terrain glissant ! "

- Tu es la fille du Général, biensur. Elle passait tous ses étés avec toi dans les casernes.

- C’est moi. Répondis-je me demandant se que Chloé avait bien pu raconter sur moi à l’époque.

- Incroyable, Comment va-t-elle ?

- Bien, je crois qu’elle attend de tes nouvelles.

- Comment en-êtes-vous venu à parler de moi.

- J’ai découvert une photo datant du lycée ou vous étiez tous les deux. J’ai simplement posé la question. C’était très amusant de te voir plus jeune, les cheveux plus longs, mais les mêmes chemises à carreaux que tu portais en Afrique. Me moquais-je gentiment.

- Tu n’as pas eu l’air de te plaindre quand mes fameuses chemises en flanelle t’ont réchauffé à notre retour du teck.

- Pas sur que tes chemises y étaient vraiment pour grand chose.... Euh… j’ai dit ça tout haut ? me questionnais-je horrifier.

- Oui. Répondit-il en me souriant.

Et je craquais encore. Fondant au chocolat, Fondant au chocolat. M’obligeais-je à penser pour sortir Clark de ma tête !

Ouf ! Mike revenait justement avec deux énormes morceaux de gâteaux. "Sauvez par le chocolat"

- Tenez, et régalez vous. Nous dit-il en déposant les assiettes.

- Mike, je ne vais jamais réussir à manger tout ça. Dis-je à la fois horrifier par les calories que ça pouvez représenter et déjà alléché par l’odeur du chocolat chaud.

- Si, si, répondit-il Clark. C’est très bien Mike. Ça à l’air délicieux.

« Oui, c’est bien les mecs ça, mais je vais devoir faire une séance de footing en plus pendant deux semaines si je veux garder la ligne… » 

"Et ça te calmera peut-être un peu!" ajouta une autre voix dans ma tête

- Ok, mais tu sais se qu’on dit, Clark, 10 secondes de plaisir, 10 ans sur les fesses. Répondis-je, devant Clark qui commençait déjà à gouter.

Mike sourit et nous laissa déguster son gâteau.

- Aufaite, tu ne m’as pas vraiment dit ce que tu avais fait après l’Afrique. Tu es vraiment partie en Amérique du sud. Demandais-je tout en avalant une bouché de mon gâteau. "Mmmh, c’est vraiment trop bon."

- Oui. Je pense que j’avais eu ma dose de violence avec l’Afrique. J’avais besoin de voir autre chose. J’avais contacté un scientifique qui travaillait sur la découverte de nouvelle espèce et je voulais le rencontrer depuis longtemps.

- Et alors ? Il a fait une rencontre du 3ème type ?

- Surement, répondit-il comme s’il trouvait réellement cette blague amusante. Mais il ne m’en a pas parlé. Il a découvert une nouvelle espèce de ver de terre ayant des vertus très aphrodisiaques.

- Vraiment, un ver de terre ? Demandais-je septique de l’intérêt du sujet. Clark n’était pas dupe.

- Oui, je ne suis pas sûr effectivement que ça t'aurai plus, il n'y avait pas d'explosions, pas d'armes à feu, pas de malfrats, pas de danger. Me taquina-t-il.

- Ha ha, très drôle Kent!

- Une partie de sa chair pourrait avoir des effets bénéfiques sur la libido masculine. C'était très intéressant et je pense que ça fera du bruit. Mais pour le moment les essais n’en sont qu’au stade embryonnaire, mais en bonne voie.

- Tu veux dire que tu es allé enquêter sur un ver viagra?!

Il se mis à rire.

- C'est exactement ça.

- Aurais-tu des problèmes de ce genre? Demandais-je espérant le mettre mal à l'aise.

Il rit encore une fois.

- Je t'assure que pour le moment, les essais sont juste chimique, et non je n'ai aucun besoin d'être un cobaye.

- Et le ver, il était plutot... euh, gros? l'interrogeais-je me demandant en même temps se qui me prenait de poser de pareilles questions !

Pourquoi j'avais toujours cette impression que nous passions notre temps à flirter?

" Parce que c’est justement ce que tu passes ton temps à faire avec lui Lois !! Ce mec est à tomber, tu rêves de lui arracher ses fringues ! Et de revoir son corps..."  STOOOOP !

"Pas du tout, c'est même pas mon style !  Il vient de Smallville après tout ! S.M.A.L.L Ville ! "

"Depuis quand les grands bruns aux corps de rêves ne sont pas ton style ? "
 
"Tu racontes n'importe quoi!"
 
"Je suis ta conscience ! Si t'es pas foutue d'être honnête avec toi même, on n'est pas sortie de l'auberge!"
 
"Je suis honnête avec moi-même!"
 
"Alors qu'est-ce que t'attends pour lui sauter dessus?"
 
" Attends !? Je suis en train de me parler toute seule là ?" 

"Oui"
 
"Je deviens folle ?"
- Il est vraiment délicieux ce fondant. dit-il en remangeant une cuillère du chocolat. Je n’avais pas mangé de chocolat aussi bon depuis mon séjour en Suisse je crois bien.

"Essayait-il vraiment de changer de sujet là? ou c'est encore moi qui me faisait des films?"

- T’es vraiment allez partout dans le monde?

- Oui, dans beaucoup d’endroits. Avoua-t-il.

- Pourquoi avoir eu envie de tant voyager ? Demandais-je réellement intéressé.

- Je ne sais pas trop, j’avais besoin de voir le monde, je crois, de trouver ma place.

- Et tu l’as trouvé ?

- Peut-être bien. Dit-il en plantant son regard intense dans le mien...

« C'est ce chocolat qui me donne si chaud ? » 

- Ou en tout cas, je m’y emploie. Ajouta-il en brisant rapidement notre échange silencieux. Au moins j’ai un boulot, il ne me manque plus que l’appartement.

- Ah oui? Tu cherches un appartement. Répétais-je machinalement pour essayer de redescendre sur Terre le plus vite possible.

- Oui, proche du Daily Planet, et si possible avec un balcon ou terrasse sans vis-à-vis.

- La perle rare. Commentais-je

- Surement, les grands espaces me manquent, j’ai besoin de voir le ciel.

- Tu sais, c'est marrant que tu m'en parle. Il y a justement un appartement qui s'est libéré dans mon immeuble. Je peux proposer ta candidature. Ils n'ont pas encore mis l'annonce pour favoriser dans un premier temps le bouche à oreilles, mais c’est à mon étage, donc au dernier. Par contre, il donne côté nord, donc pas très exposé, mais il ne devrait pas avoir trop de vis-à-vis de ce côté-là. Et sinon, y’a toujours la possibilité de mettre des rideaux.

- Dans ton immeuble? Je ne sais pas si j'aurai les moyens. Je veux dire financièrement. Je n'ai pas beaucoup d'argent de côté pour la caution. Me confia-t-il mal à l'aise. Je suis un petit gars de la campagne qui débarque en ville. N'oublie pas.

- Impossible que je l'oubli, ça se voit trop sur ton visage. Mais, Je pourrais appuyer ta candidature auprès des copropriétaires. L'influence, doit bien être le seul pouvoir que je possède dans cette ville.

- Et bien… Je ne sais pas quoi dire. Merci beaucoup Lois. J'accepte volontiers ton coup de main.

Il me lança son regard et son sourire qui me faisait fondre comme une guimauve au soleil. "Reprend toi Lois."

- Écoutes, j'ai une idée, si tu as l'appartement, tu m'invites au resto.

Il sourit et me tendit la main.

- Marché conclu. Répondit-il.

Encore une fois, je flirtais. S'en rendez t'il compte ? J'avais l'impression que oui. Comme maintenant, ou en me serrant la main, je senti comme une caresse furtive de son pouce. Ou est-ce juste une impression ?

"Putain Lois, t'as reçu des foutus prix de journalismes et te voilà en train de disserter comme une adolescente en chaleur de 14 ans pour savoir s'il t'a effleuré la main avec son pouce volontairement ou pas ! Bientôt tu vas demander à Chloé qu'elle l'appelle pour voir si tu l'intéresses ! Reprends-toi Lois! Rentre-lui dedans une bonne fois qu'on en parle plus ! "
 
Mike nous interrompis en débarrassant nos assiettes. "Je n'arrivais pas à me décider sur : Merci Mike, je t'adore... ou Mais dégages de là, tu vois pas que je suis occupée?!!"

- Mike, vos fondants sont délicieux.

- Merci, ça me fait plaisir. Lois les a toujours adoré aussi. Je vais chercher mon chocolat dans une boutique du centre qui l’importe directement de Suisse. C'est se qui lui donne son gout si onctueux.

- Oui, une merveille ce gâteau. Approuvais-je.

En sortant du restaurant je me fustigée… Qu'est ce qui m'avait pris de lui proposer de venir habiter dans le même immeuble que moi? Déjà que j'avais du mal à m'en défaire après avoir passé toute une journée avec lui, alors si en plus il pouvait venir sonner chez moi à n'importe quelle heure. En plus, je risquais de le croiser rien qu’en sortant mes poubelles… "misère" Ou même à la buanderie... "où il se baladerait régulièrement en boxer... Stooop... Ne t'aventure pas sur cette voie Lois".

Le pire c'est qu’après ma proposition, j'avais vraiment du défendre son dossier bec et ongles. Il y avait eu beaucoup de demandes et Clark ne faisait vraiment pas parti des candidats les plus intéressants.

"Grand voyageur, pas très stable depuis des années, journaliste en début de carrière, les recommandations de Perry White avait certes eu un poids positif, mais tellement minime par rapport à sa situation patrimoniale inexistante, pas d'économie, pas de réserves, et un revenu juste confortable pour payer le loyer"

- Mademoiselle Lane, je ne suis pas sûr que nous puissions retenir ce candidat. M'avais sortir cette vielle acariâtre, Madame Kederman !

- Je ne dis pas qu'il a une situation financière excellente, mais vous l'avez vu, comme moi. Avec lui, vous pouvez être sûr d'être payé toujours à l'heure et de la totalité. C'est un bon gars de la campagne, élevé au bon grain... à l'ancienne et dans le respect des gens. C'est un homme honnête, croyais moi. Avais-je insisté longuement.

Heureusement que j'étais têtu et que je savais me faire entendre, car c'était effectivement sa candidature qui avait était retenu. Bon d'accord, la proposition de me porter garante avait peut-être jouer plus que mes mots ! "Pitié, faites qu’il ne l'apprenne jamais". En tout cas, je me réjouissais déjà de passer une soirée avec lui au restaurant... Mais bon sang, il allait habiter juste à côté chez moi... 

"Ça va être pratique..."

4 commentaires:

  1. Super suite le téte entre les deux et lois qui craque literralement et fais méme de lui son voisin sa va etre chaud et j'adore les illustration bravo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Jess pour ton com <3

      et attends, ce tête à tête n'était que le premier et professionnelle... j'imagine dejà le futur diner :p

      Lois risque de craquer encore plus <3

      Supprimer
  2. MDRRRRRR ! J'ai trop rigolé ! Excellent ! Bravo ! Toujours au top

    Les pensées de Loïs qui se parle à elle même mais c'était trop bon , là on peut pas dire qu'elle éprouve pas quelque chose pour lui , le contraire serait étonnant , de toute façon c'est elle , elle est pas fichue d'avouer ce qu'elle ressent mais Clark a visiblement le don de mettre les pieds dans le plat aussi vu comment il la taquine :P

    Et je confirme , ils ne font que flirter , à croire qu'ils ne pensent qu'à ça :rolleyes: .

    Désolée si je n'ai retenu que ça O:) , mais ils étaient adorables et maintenant ils vont vivre à côté , un peu plus et je pensais qu'elle allait lui demander de vivre chez elle ! Héhé ! mdrrr

    Bon bah vivement la suite , j'adore toujours autant :D :D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. lol, merci EricaClois pour ton com. Trés contente que tu ai apprécié les pensées de Lois.
      Et oui, il flirte, et je sens que ça ne va pas s'arréter trés trés vite <3
      Surtout maintenant qu'ils vont etre voisins :p

      Supprimer