mercredi 17 juillet 2013

Beacon Of Hope Article 30

Me revoilà... enfin... Je vous ai fait attendre, je sais... beaucoup trop, mais le temps est toujours compliqué à trouver. Mais pas d'inquiétude, cette fic est loin d'être fini...

Bon, j'espère que vous avez tous vu Man Of Steel et le beau Henri Cavill sous les traits de Clark Kent... Encore un Superman bien craquant a intégrer dans mes illustrations <3

Bon, comme je sais que se que vous attendez, c'est surtout la suite... c'est maintenant.

Si vous voulez vous remettre un peu dans le bain, je vous rappelle la fin du chapitre précédent. Lois et Clark ont eu leur premier Rendez-vous... qui n'était pas un vrai rendez-vous, comme ils l'ont mainte fois rappeler. Mais la tournure de cette soirée, était comme même plus qu'étrange, et tout portait à croire dans leur comportement qu'ils souhaitaient l'un comme l'autre que se soit un véritable rendez-vous... Nous avons quittez Clark, derrière la porte de Lois... devenu de plus en plus songeur...



J’étais toute excitée à l’idée de revoir Clark. Nous avions passé une merveilleuse soirée, et j’avais hâte de le revoir. Même si j’avais un peu peur que la magie que j’avais ressentie samedi soir disparaisse d’un coup.

« Pourquoi veux-tu que ça disparaisse, elle est là, quasiment depuis son retour. » Me rappelais enjouée.

« Genre… Arrête de te mentir !!  Elle est là depuis que tu l'as vu jouer à l'homme des cavernes chez les Elmonos... Quel bel exemple féministe Lois! »

« mmmmh, voui, peut-être bien… »

Même ma conscience ce matin n’arriverait pas à me mettre en rogne…

« T’es sur ??!! »

 « Voui… »

Ce matin, tout me semblait merveilleux. Le soleil qui se reflétait dans mon appartement, lui donnant une lumière joyeuse, mon café, qui était « mmmmmh » mystérieusement délicieux, même ma douche m’avait paru plus agréable… pourtant il était plus tôt.

« Oui, beaucoup trop tôt… C’est mauvais signe les journées qui commencent trop tôt… »

« Mais non… n’importe quoi !», dis-je tout haut devant mon miroir. Ce matin, tout est parfait. La preuve… même mon réveil s’était gentiment mis à fredonner un air que je connaissais par cœur, celui de « Is This love », la plus belle chanson d’amour de mon groupe préféré : les « Whitesknake». La voix caverneuse de David Coverdale m’avait fait démarrer ma journée sous les plus beaux auspices.

Et les nouvelles du jour… Excellentes…            

«  Braquage d’un fleuriste avec un fusil de pâquerettes »

« Ouais ! C’est ça ! Et moi je suis un cricket qui traine dans ton oreille… On aura tout vu !! Mais sors de là Lois Lane, par pitié !! »

Hein ? Quoi ? Oh ! Oups ! Qu’est-ce que je raconte ? Je lis n’importe quoi… C’est « Un braquage déjoué mystérieusement dans le nord de Métropolies ». Encore l’œuvre de mon homme volant…  C’est vraiment une belle journée qui commence…

Même le choix de mes vêtements avait été simple et rapide… Quand je mettais retrouver devant mon armoire, je n’avais pas hésité une seconde avant de sortir ma petite robe corail, et cette veste blanche qui allait à merveille avec mon humeur… tout allait vraiment très bien.

À sept heures tapante, j’étais prête, et je m’apprêtais à aller sonner chez mon voisin.

Après à peine quelques pas, je remis rapidement en place mes cheveux et sonnais.

Tout allait vraiment bien, pourtant, l’attente derrière sa porte me parut un peu longue. Bon, il n’avait pas dû entendre. Je retentais quelques secondes après, tout en collant mon oreille sur la porte. Là, ça avait bien sonné.

Quelques instants après, qui m’avaient paru une éternité, je le découvris, torse nu dans l’entrebâillement de la porte.

« Wouah… il est vraiment hot ! » ça y ait, mes hormones s’y remettaient ! J’avais pourtant réussir à les maintenir quasiment tout le week-end en hibernation.

Il faut dire que cette vue était plutôt appétissante.

Dis quelques choses Lois ! M’ordonnais-je. Ne reste pas comme une ado en manque à le reluquer.

- Euh… Salut ! dis-je…

« Très inspiré dit moi ! »

- Oh, Lois ? Bonjour. Que…

- Quand je t’ai proposé de venir te chercher, je pensais te voir nu… euh, prêt, je veux dire prêt !

« Non ! Je n’ai pas osé dire ça ? »

- Prêt ? Il est sept heures du matin ! répondit-il d’une voix un peu bourrue.

Il s’est levé du pied gauche ou quoi ? Ou pire, il est de mauvaise humeur le matin. Super, ça va être génial de prendre le café au lit avec lui.

« Mais tu délires Lois ? Commence par le mettre dans ton lit avant de faire des plans sur la comète ! »

« Mais qu'est-ce que je raconte ? »

« Bon, arrête, tu veux le mettre dans ton lit. »

« Oui, mais bon, ce n’est pas une raison pour délirer non plus. »

« Merde, pourquoi il te regarde avec de gros yeux ? »

« Peut-être parce que tu restes devant lui sans parler depuis cinq minutes espèce de conne. »

- Quelle était la question? Demandais-je alors perdu dans mes pensées.

- Il est 7 h Lois ! dit-il non sans une once d'impatience.

- Oh… Oui, je sais, mais nous avions convenu de partir plus tôt, pour prendre le temps de boire un café avant le travail.

- Ah oui ? Oui, c’est vrai ! Euh... Je suis désolé, dit-il un peu froidement. J’ai passé un très mauvais week-end et je n’ai pas bien entendu mon réveil.

Moi j’avais plutôt passé un bon week-end, et une très bonne nuit. Pensais-je plus enjoué, bien que mon excellente humeur du réveil commençait lentement à se dissiper aux vues de la réaction de Clark.

- Écoute, je me prépare et je viens te rechercher après, d’accord ?

- Euh, d’accord. Répondis-je machinalement, ne comprenant pas tout fait ce qui était en train de se passer. Tu en as pour longtemps ?

- Je ne sais pas. Je me dépêche.

- Ok… répondis-je ma bonne humeur définitivement envolée.

« Non, mais à quoi il jouait là ???? »

Je repartis bredouille dans mon appartement, et… je devais avouer que je ne savais pas trop quoi faire ! J’attendis sans bouger pendant cinq minutes, assise sur l’accoudoir de mon canapé… Cinq minutes, non ! Deux, grand max… je n’étais pas du genre patiente.

Au bout de trois, j’étais déjà sur le chemin du Planet. Hors de question que je l’attente, il se prenait pour qui !??

Je passais devant mon vendeur de café préféré, et le pris bien noir, sans sucre, sans lait. De toute façon, j’étais déjà énervée ! Puis je me dirigeais directement vers le journal.

Après tout, je m’étais levée plus tôt, à quoi bon resté à attendre ! Je me mis rapidement à mon travail. Il y avait de nombreux rapports de police venant du quartier nord de Métropolis sur des arrestations suite à des agressions ou autres crimes déjoués. Vers les coups de 9 h, Clark arriva. Il me tendit un café, en s’excusant. Il avait vraiment l’air désolé, mais quelque chose dans son regard par rapport à samedi soir avait changé.

- Merci, mais j’ai déjà bu mon café. Dis-je froidement en le prenant et en le vidant dans la plante à moitié morte qui était sur le côté de mon bureau.

- Euh, Lois, je suis désolé pour ce matin.

- Je ne vois pas pourquoi tu serais désolé, ajoutais-je.

- Pour le café.

- Oh, ce n'est rien. Ce n'est pas comme si on avait arrêté quoi que ce soit de précis après tout. On en avait parlé comme ça. Ce n’était pas non plus un rendez-vous, dis-je pour sauver mon honneur alors que cet idiot m'avait tout simplement oubliée.

- Lois

-Économise ton énergie, les pannes de réveil, ça arrive, dis-je pour lui faire comprendre que je me foutais complètement de ce rendez-vous.

D'ailleurs, je me foutais complètement de ce rendez-vous.

« À d'autres Lois ! »

« Pas du tout, d'ailleurs, ce n'était même pas un rendez-vous. C'était un vague truc dont on avait parlé comme ça. »

« Arrête, tu as attendu ça tout le week-end. »

« Pas du tout. »

« Si. »

« Bon, j'avoue. Mais maintenant, je me rends compte que je m'en fous. »

« Tu dis n'importe quoi. Tu attendais ça et tu es malade qu'il t'ait plantée. »

« Il ne m'a pas plantée ! »

C'est alors que Clark me dit, interrompant mon monologue intérieur : « Mais je t'ai attendu tout à l'heure. » Tâchant visiblement de masquer sa déception.

Merci Clark, tu m'apportes la preuve que c'est moi qui t'es planté!

Et paf, dans ta gueule l'Apollon !

Aux chiottes les sentiments, le boulot, y'a que ça de vrai !

Je me permettais d'enfoncer le clou dans la série des « je me moque complètement de ce pseudo-rencard avec toi Clark Kent » en ajoutant : « En rentrant j'ai pensé à mon article et je t'ai complètement oublié Kent. »

Dans les dents.

- Euh, oui, je comprends. Répondit-il tout penaud.

À quoi tu joues là Clark ? Il évite mon regard ou quoi ?

- Bon, bah on se met au boulot… je suppose, ajouta-t-il.

- Tu as tout compris !

- Ok…

Je passais la journée à travailler avec Clark comme s'il était un quelconque collaborateur. C'était dur parce que j'adorais la perspective de travailler avec lui. Quelque chose s'était comme brisé dans notre dynamique déjà installée.

Mais c'était de sa faute. Pourquoi m'avait-il invitée pour ce foutu rendez-vous aussi ?

« Ce n'était pas un rendez-vous, je sais ! »

« Mais arrête ! On sait tous que c'était un rendez-vous ! »

Peut-être était-ce parce que je ne l'avais pas embrassé qu'il m'en voulait? Peut-être aurais-je dû rouvrir cette foutue porte et le ramener chez moi pour finir la nuit comme j'en mourrais d'envie ? Et quoi ? J'aurais dû coucher avec lui pour qu'il daigne m'adresser la parole le lundi matin et qu'il se souvienne de notre rendez-vous ?

« Ça ne serait pas un plan gagnant-gagnant, ça ? »

Non, Lois, tu as bien fait ! Ce n'était même pas un rendez-vous ! Tu n'allais pas le ramener chez toi !

Fais-toi une raison, c'est ton collègue et voisin...

Ton collègue et voisin incroyablement sexy...

Mais qui oublie le rendez-vous café dont vous aviez convenu. Tant pis pour lui.

Je déteste les lundis.

 La seule chose qui m’avait remonté le moral aujourd’hui c’était de voir que l’homme volant prenait son rôle de justicier de plus en plus à cœur. Les rapports de police du week-end étaient de plus en plus nombreux. Et la rumeur le concernant était de plus en plus évidente.

Personne encore n’avait pu faire de descriptif. Les gens parlaient souvent d’un phénomène mystérieux. Très peu parlaient d’une personne. Mais ça arrivait de temps en temps. Personne non plus pour le moment n’avait parlé de pouvoir de voler, mais la vitesse semblait être dans sa nature profonde. Le nom de Flou revenait de plus en plus souvent dans les dépositions : « Un Flou rouge et bleu » et la police commençait même à appeler ce justicier de cette façon. Je pense que cette fois, il était temps de publier un article sur ce phénomène étrange. Clark semblait moins réticent qu’au début. Il accepta même de co-écrire l’article avec moi, ce qui mit Perry également plus à l’aise.

Et c’est comme ça pour la première fois que le BLUR fit son apparition dans les gros titres de la première page du Daily Planet.

LE FLOU… un mystérieux justicier sauve des vies dans tout Métropolis ! par Lois LANE et Clark KENT

Et la journée se passa comme ça. Comment avait-elle pu si bien commencer et si mal finir ? Comment notre complicité de samedi soir avait pu si vite disparaitre ? Je voyais Clark m’attendre, mais je n’avais pas envie de rentrer avec lui.

« Lois Lane n'a jamais été du genre à se lever pour faire la cour à un homme et s'il n'avait pas vu le privilège qu'elle lui avait fait en allant le chercher pour un café à 7 h du mat’, tant pis pour lui ! »

« Depuis quand tu parles de toi à la troisième personne? T'aurais pas un petit problème d'égo Lois ? »

« Moi ? Jamais ! Et va te faire voir. »

« On n'envoie pas sa conscience sur les roses comme sa Lois »

« Je me fous de ma conscience comme de Clark Kent! »

« Clark Kent? Le mec à qui tu fais "la cour"? Et puis d'où tu sors cette expression? Tu es née au 18ème siècle Lois? Tu t'es pris pour un chevalier servant peut-être? Et Clark serait quoi? Une damoiselle en détresse? »

« Et pourquoi pas? Faut arrêter les clichés sexistes! Je m'étais mise en tête de protéger Clark contre les dangers de la capitale qu'est Métropolis.... Et je parie qu'il porterait très bien les collants...Donc, pourquoi pas être le chevalier servant? »

« Parce qu'il t'a planté ce matin, donc c'est plus ton souci. Tu vois bien qu'il n'est pas vraiment intéressé en plus... »

Je rangeais mes affaires. Voyant Clark se lever en même temps que moi. Je prétextais un rendez-vous.

« Un rendez-vous avec qui ? » se moquait ma conscience. « Avec ta télécommande, ton peignoir et un énorme pot de crème glacée Cookie Dough de chez Ben & Jerry’s »

« La ferme »

« Bouffer et te morfondre, tu parles d'un plan, Lois »

« T'as mieux peut-être ? »

« Affronte le fermier et mets les choses au clair. Ravale ta fierté et parle-lui »

« Ok, je vais faire ça »

« Vraiment? »

« Non »

« Je te hais »

« Tu ne peux pas me haïr, tu es ma conscience »

« Ben alors t'as qu'à penser qu'il te reste une part d'insécurité et qu'au fond de toi tu as un dégoût de toi-même! »

Je rentrais donc seule chez moi, rachetant un pot de glace et des sucreries que je m'engouffrerai toute la soirée, ruminant lamentablement sur les hommes dont la nature est toujours décevante.

Je songeais à l'homme volant. Peut-être que lui au moins ne me décevrait pas.

Le Blur était-il au-dessus de nous ou était-il un homme comme les autres ?

Je regardais le mur de mon appartement qui donnait dans la direction de celui de Clark.

Si seulement j'avais pu voir à travers les murs.

Je posais la cuillère dans mon pot de glace, écœuré...

Elle avait soudain un goût trop amer.

....

à suivre...

Voilà, j'espère que ça vous a plus... En attendant la suite, montrez moi que vous être toujours là à me suivre :p
 

mardi 7 mai 2013

Beacon of Hope Article 29






POV Lois

Je ne savais plus ou j’en étais, tellement cette soirée me semblait idyllique… Moi la reine des sarcasmes, l’anti-romantique… j’avais l’impression d’avoir disparue au profit d’une gourde totalement subjugué par son prince… et merde !!! Le pire c’est que j’aimais ça !! Oui !! J’adorais ça même !!! Non ce n’est pas possible ?? Comment en ai-je pus arrivé là ?

Ce faux rendez-vous était sans doute, le meilleur rencard que j’avais vécu… Je commençais réellement à regretter qu’il n’en soit pas un…

Il faisait un sans-faute… impressionnant pour un fermier. Et pourtant, ça n’était pas gagné.

Oui ! Biensur il m’avait tenu la porte du taxi, il m’avait emmené dans un resto luxueux, voir même très romantique, quand on voyait la vue qu’on pouvait avoir d’ici… C’est petites lumières tamisées. Mais voilà le problème justement ! D’habitude ce genre d’initiative s’était plutôt du « No Way !!! » pour moi !! Passe ton chemin si tu crois m'impressionner avec tes attentions qui n’ont pour seul but que de me mettre dans ton lit ! Sauf que cette fois ! ça n’avait rien à voir.  Clark ne voulait pas me mettre dans son lit, il ne voulait pas m’impressionner. « Dommage » Il voulait juste me remercier. Et je trouvais tout ça, juste charmant.
                                           
- Comment tu trouves ? Me demanda-t-il me sortant de mes pensées.
- C’est… "Charmant... euh non non non!! Ne dis surtout pas ça!"
- Magnifique n’est-ce pas ? dit-il en regardant la vue sur Métropolis.
Je me penchais vers lui, me moquant encore une fois du coté romantique qu’il essayait en vain de donner à la soirée…
- Oui, et haut ! Souriais-je. Mais c’est de la folie Clark !
Il me regarda en faisant une mou faussement vexé !
- Tu n’es vraiment pas facile à impressionner ! S’exclama-t-il en souriant
- Heureusement que ce n’est pas un vrai rendez-vous. Que pourrais-tu faire de plus si ça avait été le cas ?
- Je ne sais pas. Répondit-dit plus songeur. Je ne crois pas être très doué pour les rendez-vous de ce genre.
- Impossible, je ne te crois pas. Dis-je en souriant, "Putain, je suis encore en train de flirter!!!.. Et pourquoi j'ai dis ça?!"
- Pourquoi ?  me demanda-t-il
"Merde!"
Je piquais sans doute un fard ! Il n’avait rien d’un bourreau des cœurs, c'est vrai, mais il avait une certaine sincérité et spontanéité qui le rendait particulièrement mignon... craquant... adorable... sexy… Arrrggg!!
- Et bien, je ne sais pas. Tu ne sembles pas vraiment timide, ni mal à l’aise avec les filles. Dis-je espérant que cette explication lui suffirait… « ne pense pas sexy, ne pense pas sexy !! »  Sauf peut-être avec Tess Mercer. Mais c’est une femme de pouvoir, peut-être est-ce ça qui t’impressionne ? Demandais –je me demandant toujours ce qui avait bien pu se passer entre eux pendant cette interview.
- Euh… Pas vraiment…
- Bonsoir. Puis-je vous demandez si vous avez fait votre choix ? nous demanda un serveur qui venait d’arriver.
Clark se cacha rapidement dernière le menu. Sauver par le gong ! Pensais-je me disant que je n’aurais toujours pas vraiment d’éclaircissements. Je devrais peut-être demander à Tess !!
Je me mis à regarder la carte et je fus impressionné par les mots ronflants utilisés pour désigner les plats proposés… je pense qu’il n’y en avait pas un seul qui me m’indiquer réellement ce qui pourrait bien se retrouver dans mon assiette… certain même était un peu flippant… « Cuisses de Nymphes désossées » c’était quoi ça ? Et Je ne pouvais même pas me référencer aux prix… Je n’en avais pas !! N’indignais-je ! Il est fou !

Je savais très bien qu’il n’avait pas beaucoup d’argent. Avec Madame Kederman, nous n’avions pas eu besoin de passer beaucoup de temps sur son capital personnel… ça avait était au contraire plus que rapide… Il n’avait rien !! C’était assez simple. Pourquoi avait-il pris la peine de m’emmener ici ??

- Tu m’as amené dans un resto où ils n’osent même pas mettre les prix sur la carte ?! dit-je en chuchotant, espérant ne pas le mettre mal à l’aise devant le serveur.

- Les femmes n’ont jamais les prix dans ce genre de restaurant, me répondit-il. Mais t’inquiète… moi, je les ai bien tous.
Je n’en doutais pas, vu les yeux ronds qu’il faisait depuis qu’il avait la carte dans les mains ! Faudrait peut-être que je lui propose de payer l’addition ou une partie au moins ?

- Oui, c’est bien ce que je pensais… Tu m’as amenée pour un repas qui n’est pas un rendez-vous, dans un restaurant sexiste, ou l’homme doit forcément payer l’addition ! dis-je sarcastique espérant lui faire comprendre que je n’étais pas ce genre de filles.

- En même temps, ils n’ont pas tort, c’est bien moi qui t’invite ce soir, non ? répondit-il en me lançant son sourire qui me faisait fondre…
Le serveur nous observa, en souriant. Il était en train de se moquer de mon Clark !! Hors de question !! « Ok… d’accord…. Je te  laisse payer pour cette fois farmboy ! » Pour cette fois ? Répétais-je mentalement. Aie Aie… je suis vraiment mal barré avec lui !!
 
- Cette demoiselle est charmante monsieur. Chuchota le serveur en se penchant vers Clark.

- Je sais. Répondit-il sur le même ton. Pourtant cette fois, ses mots semblaient venir de plus loin. Ils y avaient une certaine sincérité dans ses deux petits mots qui fit battre mon cœur d’un coup beaucoup plus vite. Clark me regarda en souriant. Et je ne pouvais l’empêcher de sourire. Se rendait-il compte de l’effet qu’il avait sur moi ? Me demandais-je impressionné moi-même par tout se que je ressentais.

- Alors, tu as choisi ?
Reprend toi Lois !! Reprend toi ! Faut que je boive un verre !

- Oui, je  prendrais bien un verre de vin blanc.

- Bien Madame, puis-je vous proposer un Tariquet. Nous en avons un excellent, sucré et fruités à souhait. C’est un vin très apprécié en apéritif.

- Parfait pour moi. Répondis-je imitant sa façon soutenue de parler. Clark ? Demandais-je le voyant blanchir.

- Euh, la même chose. Ajouta-t-il.

- Voulez-vous prendre le temps de choisir les mets suivants ? nous demanda le serveur.

J’avais déjà bien lu la carte, et pour dire vrai, le seul mot que j’avais compris était canard... le reste serai la surprise… confit à la périgourdine… et bien !! Allons y… la France n’a-t-elle pas la meilleure réputation culinaire. Au moins, j’espérais ne pas me retrouver avec des cuisses de grenouilles… ou pire, des haricots ! J’étais beaucoup moins sur de savoir à quoi m’en tenir quand je lisais « petits grillons de Ris de Veau » Les grillons, c’est des insectes non ?

- Non, c’est bon, je crois que j’ai choisi… Je n’ai jamais mangé de canard confit à la périgourdine, dis-je hésitant un peu sur le terme.
Mais au moment où j’avais choisi mon plat… une des leçons de ma petite sœur Lucy sur « comment mettre le mec qui te plait dans ton lit » me revint en mémoire…
« Surtout Lois, ne mange jamais quelque chose, si tu n’es pas sur de ce que c’est ! Imagine que c’est des flageolets ! Là t’es sur qu’il ne s’invitera pas dans ton lit ! Et ni pour un second rencard »… Merde !! Pourvu que périgourdin n’étais pas des flageolets !

- Dans ce cas, ce sera deux confits de canard s’il vous plait.
« Ouf… il commande la même chose !! Une bonne chose non ? peut-être un second rendez-vous… ou autre chose… »
« hey !! Minute papillon !! Je te rappelle que c’est même pas un premier rencard ! »
« Merde ! C’est vrai ! Dommage… »
- Quel vin me conseilleriez-vous ? demanda  Clark
Je levais les yeux vers lui… étonné de le voir si à l’aise en commandant le vin.
- Avec ceci je vous conseillerais un Buzet de France, Le Château de Guyze. Dit-il toujours avec son petit accent snob.
- Ce sera très bien merci.
J’avais envie de rire, tellement je trouvais la situation étrange.
- Quoi ? me demandât-il.
- Tu as compris ce qu’il a dit ? Une bouse de France ? dis-je essayant d’imiter l’accent du serveur.
- Un Buzet, me corrigea-t-il. C’est une ville française.
- Toi, un p’tit fermier du Kansas, tu connais les vins français ? Demandais-je cette fois vraiment étonnée.
- J’ai séjourné à Paris pendant quelques semaines. J’ai partagé un appartement avec un apprenti chef cuistot qui m’a fait découvrir la France des goûts. Je t’avoue avoir eu un peu de mal à sortir du hamburger au début, mais leurs vins ont des bouquets vraiment très variés et mélangés à leur gastronomie, c’est un vrai régal. Ce type était un passionné, il m’a fait partager son savoir et sa passion.
 Encore une fois, il m’impressionnait par tout ce qu’il semblait avoir vécu pendant ses voyages.
- J’ai l’impression que tu as tout vu et tout fait dans ta vie ? Dis-je en souriant.
Il se mit à rire, détendu.
- Je n’étais pourtant encore jamais sortie avec Lois Lane.
- Vrai ! Et ça n’est pas encore le cas, je te rappelle… ce n’est pas un vrai rendez-vous.
« Oui… C’est vraiment dommage ! »
Cette soirée s’annonçait vraiment très bien. Clark semblait étrangement plus détendu que d’habitude. Et ça ne le rendait que plus souriant et beau. Me dis-je transporter par tous les sentiments que je ressentais en cet instant.
Il leva son verre de vin blanc que le serveur nous avait apporté et porta un toast.
- Alors à notre faux rendez-vous. Dit-il
Je souris et l’accompagna.
- À notre faux rendez-vous. Répétais-je avant d’entrechoquer nos verres ensemble.
La soirée passa trop vite… J’avais survécu aux blattes… enfin c’était presque ça… j’avais réussi à ne pas subir de combustion spontanée à chaque regards incendiaire que Clark me lançait…

« Tu te fais des films Lois !!  Clark ne te lance rien du tout ! Tu ne fais que fantasmer  encore une fois ! »

«  Impossible… Je n’étais pas folle ! J’avais l’impression que par moment, ces magnifiques yeux bleus étaient en feu »

« C’est le vin qui te monte à la tête ! »

Oui, le vin… Clark m’avait fait un cours de dégustation d’œnologique particulièrement amusant. Il imitait vraiment à la perfection les fins gourmets. Et il avait tenté de m’en faire faire autant… Mais sérieusement !! Il voulait que j’aspire de l’air et que je le fasse tourner le liquide dans ma bouche… «  J’avais l’impression de me laver les dents au vin. » C’était juste dégoutant… après ça, j’avais peur de sourire et de me retrouver avec les dents rouges sang.

- Je t’assure que ça ne tache pas Lois !! Tes dents sont restées parfaites. S’amusât-il… Mais dans ses moments, je n’étais pas sûr de pouvoir lui faire confiance. Bon, tu as sentis le bouquet de saveur au moins ? me demandât-il en souriant ;

- T’es sur que je dois voir le sud de la France quand je fais ça et que je ferme les yeux.

- Oui, enfin sauf si tu ne sais même pas à quoi peut bien ressembler le sud de la France… Dans ce cas, ça va être un peu dur de t’imaginer au milieu des vignes. Se moqua-t-il.

- Ha ha !! Très drôle ! J’ai déjà vu des reportages sur le festival de Cannes Monsieur je sais tout !

- Cannes n’est pas dans le Périgord.

J’avais aussi survécu au canard... Mais je devais avouer que ça avait été difficile. Déjà, j’avais dû me concentrer pour ne pas passer pour une "quiche" et utiliser les bons couverts à canard devant la ribambelle de fourchettes !! Autant chez les Elmono, nous n’en avions pas assez… Autant ici !! C’est juste l’enfer tellement y’en avait ! « Ils sont fou ses gaulois ! »

Mais ça, ce n’était rien comparait à la digestion du canard qui avait un peu de mal à passer… Je n’aurai peut-être pas dû le finir finalement. C’était tellement lourds… j’avais des ballonnements dans l’estomac et je n’avais à présent qu’une peur… « Qu’il se mettre à chanter sans mon autorisation… » Bah, c’est qu’il ne chantait pas la plus douce des mélodies quand il s’y mettait… Et que ses bruits sourds étaient un sacré facteurs pour faire redescendre sur Terre le plus romantique des moments.

Mais décidément, je devais avoir une bonne étoile ce soir… car quand mon gâteau arriva, mon ventre cria de nouveau famine… Et je pu le déguster avec bonheur.

«- Mmmh, il est exquis ! Dis-je en plongeant ma cuillère dans le gâteau, imitant les mots que Clark avait prononcé plus tôt avec le vin.

Il comprit mon manège et s’en amusa.

- Tu es plus douée pour la dégustation du chocolat que pour celle du vin.
- En faite, je suis surtout douée avec la bière. Avouais-je en prenant une autre cuillère de ce merveilleux fondant.
Je surpris Clark suivre le morceau jusqu’à ma bouche et me demanda s’il voulait y gouter.
- Tu en veux ? Lui demandais-je en lui montrant ma culière de chocolat.
- Hein ? répondit-il semblant ailleurs. C’est le chocolat qui lui faisait cet effet-là ?
Je lui tendis ma cuillère.
- Goute ça, Clark.
Il s’exécuta dans tarder, et d’un coup, je sentis comme si la température augmentait… une vague de chaleur m’envahissait. Le voir s’abandonnait à ma cuillère le rendait juste… incroyablement sexy.  Pourquoi cette maudite cuillère existait-elle? J'aurais dû lui faire goûter le gâteau avec mes doigts, comme chez les Elmono… Et ce qu'il était en train de faire à ma cuillère... Il le ferait à mes doi... Arrête...Arrête...Arrête...Arrête...Lois !

« Bon sang ! J’avais l’impression d’avoir les joues en feu. »

- Mmmh, délicieux, susurra-t-il alors que je reprenais rapidement ma cuillère pour mettre un autre morceau de chocolat dans ma bouche, et m’empêcher toutes pensées salace à son égard. Mais trop tard. Le mélange de ses yeux qui me fixait intensément « y’a du feu dans ses yeux !! Ce n’est pas possible pensais-je hypnotisé par son regard ! » Et la chaleur du chocolat fondant sur ma langue… C’était juste « exquis » ! Pensais-je me rendant compte que c’était au moins la troisième fois de la soirée que nous utilisions ce mot, alors que je ne l’avais sans doute jamais utilisé de ma vie avant ça.
Je regardais Clark, qui semblait totalement pris lui aussi par ses pensées, et sans que je comprenne pourquoi, mon corps eu un besoin urgent d’évacuer mes émotions trop grandes pour cet instant. C’est là que je me mis à éclater de rire. Clark me regarda perplexe. Le regard perdu, ce qui me fit encore plus rire, et il se mit à me suivre rapidement.
- Si tu voyais ta tête ! M’exclamais-je m’essayant avec ma serviette de peur d’avoir mis trop de chocolat partout.
- Je ne vois pas de quoi tu parles. Bougonna t-il tout en souriant.
J’avais l’impression à ce moment-là, de partager avec lui quelque chose d’unique. Et je ne voulais pas que cette soirée s’arrête. Aussi quand Clark me proposa d’aller ailleurs pour continuer la soirée, même si je n’avais aucune idée de ses plans, je me laissais totalement entrainer.
"Propose-moi d'aller chez toi. Propose-moi un café. Propose-moi d'aller chez toi. Propose-moi de me montrer un truc que tu as laissé dans ta chambre. Propose-moi d'aller chez toi. Propose-moi... STOP! LOIS STOP! »
Clark paya l’addition sans faire aucune remarque du montant, tel un vrai gentleman, Et pourtant je ne doutai pas, qu’elle devait être assez rondelette. Il me prit une nouvelle fois la main et nous dirigea vers l’ascenseur. A mon grand étonnement, il nous fit monter au lieu de descendre. A mon interrogation silencieuse il répondit par un vague sourire et je me laissai aller à sa bonne humeur. Cette soirée était… magique. Si au début, cette invitation m’avait plus que surprise. Je n’avais pas imaginé Clark si… classe et sophistiqué. Décidément, il passait son temps à me surprendre. J’avais l’impression d’être l’héroïne d’un conte de fées. C’était romantique à souhait, alors que je n’avais rien de romantique… Je ne faisais pourtant pas partie de ces « filles princesses » qui ne vivent que pour ce genre de moment.
Non, c’était juste lui qui l’avait rendu aussi merveilleux, c’était lui qui arrivait à changer tous ses moments, en des instants féeriques… Je n’arrivais meme plus à me reconnaître, tellement ce que je vivais était inhabituelle et magique (oui, je sais, ça doit faire au moins cinq fois que j’utilise cette adjectif)… Mais cette fois, je n’avais plus de doute… c’était lui qui faisait battre mon cœur à une telle vitesse que j’avais peur qu’il n’explose.

La sonnette de l’ascenseur retentit et quelques minutes plus tard, j’étais sur le toit de Métropolis, dans ce qu’ils appelaient le Skywalk, la marche dans le ciel. Une sorte d’observatoire qui offrait une vue panoramique de la ville, un 360 degrés parfait et époustouflant.

J’avançai d’un pas hésitant pour me rapprocher du vide car c’était bien le vide que je ressentais malgré la vitre protectrice. Dans un endroit pareil, il y avait toujours du monde c’était certain mais pas ce soir. Ce soir, je ne voyais personne… il y avait juste Clark et moi.

- C’est… commençai-je la gorge nouée.

- Haut ? Souffla-t-il à près de mon oreille. J’avais des frissons qui me parcouraient tout le corps.

Je le regardai.

- Non c’est magnifique, fis-je la voix tremblante. C’est comme si, j’avais envie d’être romantique pour la première fois.

« Mayday mayday… »

Il me sourit et leva la main vers mon visage. Je retins mon souffle tandis qu’il caressait mes joues du bout des doigts. Je retins le peu de souffle qu’il me restait alors que Clark m’incendiait de son regard océan. Mon cerveau cessa de fonctionner.

Il glissa sa main dans la mienne, elle était chaude. J’avais l’impression de revivre ce moment en Afrique. Nous n’en avions jamais parlé, mais les sensations que j’avais vécu, restait gravé en moi, indélébile. J’avais essayé de les effacer, de les oublier, de me dire qu’elles n’avaient été que le fruit de mon imagination. Mais non. Aujourd’hui, j’avais enfin la preuve de leur véracité, de leurs réalités. Et oui, je n’avais plus peur.
Clark retarda l’horizon, perdu dans ses pensées.
- A quoi tu penses, demandais-je curieuse de découvrir enfin le mystère Clark Kent.
- Je voulais te montrer la vue d’ici. J’adore contemplé la ville vue du ciel.
- Tu viens souvent ici, demandais-je curieuse et étonnée.
- Non, c’est la première fois que je monte sur cet observatoire. Avoua-t-il. C’est Jimmy qui m’a parlé de ce restaurant.
- S’il n’y avait pas cette vitre de protection, on pourrait presque s’imaginer en train de voler.
Il sourit. Il avait l’air détendu. C’était rare, me fis-je remarqué au meme moment.
- Tu es vraiment obsédée hein ? demanda-t-il en serrant plus fort sa main autour de la mienne.
- Quoi ? M’étonnais-je.
- L’homme volant.
Je souris.
- J’avoue que son histoire me fascine. J’aimerais vraiment le rencontrer.
- Je suis sure qu’il te trouvera extraordinaire.
Chaleur…. Et c’était reparti. Pourtant, ici il ne faisait pas très chaud, le vent était même plutôt glaciale.
- Normal, je suis quelqu’un d’exceptionnelle ! dis-je pour l’amuser.
Je lâchais sa main un instant et emmitoufler un peu plus dans mon pull. J’avais mis une simple robe pour le repas, je n’avais pas prévu de me retrouver à 300 m au-dessus du sol. Le vent insinuait partout, et je commençais sérieusement à avoir froid.

- Tu veux rentrer ? me demanda-t-il.

- Non, j’ai juste un peu froid.

Il me sourit une nouvelle fois, et je craquais encore une fois.

- Allez, vient, on y va. Je ne voudrais pas que tu sois malade à cause de moi.

Il me tendit la main, et une fois encore je la lui pris. Toujours agréablement surprise par la chaleur qui s’en dégagé.


POV Clark

Je raccompagnais Lois jusque devant chez elle. Je n’avais pas envie de la laisser partir, je n’avais pas envie que cette soirée se termine. Elle avait été trop parfaite. Je me sentais bien, vraiment bien. Pourtant, cette question commençait à me hanter. Je venais déjà de mettre mes parents en danger… avais-je le droit d’en faire autant avec Lois si je me rapproché trop d’elle ? N’étais-se toutefois pas déjà trop tard ? Pourtant, je la voulais plus que tout. La main de Lois dans la mienne, sa chaleur contre mon bras… Comment renoncer à cela ? ca me paraissait Impossible…

- J’ai vraiment beaucoup apprécié ce diner. Merci Clark. Me dit Lois en mettant la clé dans la serrure de sa porte d’appartement. 

- J’ai beaucoup apprécié aussi, répondis-je subjugué par son regard. J’avais envie de l’embrasser, mais une autre force me retenait.

Lois s’appuya nonchalamment sur le coin de sa porte, une de ses mains s’était posée naturellement sur mon torse. Elle était si belle ce soir.

- Peut-être pourrions-nous remettre ça lundi matin. Proposa-t-elle. Je viens te chercher plus tôt, et nous allons boire un café avant d’aller bosser.

- C’est une idée. Ne pus-je m’empêcher de confirmer. Qu’est ce qui te prend Kent ! Ne vient tu pas de te dire que c’était la mettre en danger que de t’approcher d’elle… Contrôle-toi ! Tu ne peux pas t’engager dans une relation amoureuse à la légère.

- Bon, et bien, Bonne nuit Clark. Dit-elle avec un instant d’hésitation. Elle s’approcha de moi et me déposa un léger baiser sur la joue. J’avais envie de plus. Mais mon corps restait paralysé. Je devais surement lui sourire comme un benêt. Incapable de faire le moindre geste, tellement mon cœur et ma conscience lutter rageusement contre leurs désirs propres.

- Bonne nuit Lois. Dis-je en murmurant.


Nous restions encore quelques instants l’un en face de l’autre, à seulement se regarder dans les yeux. Quand elle se détourna lentement et ferma sa porte en me faisant un dernier signe de main.

La connexion entre nous, interrompu brusquement par ce panneau de bois, je me senti, comme soulagé, à moins que ce ne soit plutôt désespéré. J’avais envie de cette femme, comme je n’avais jamais eu envie d’aucune autre, mais je ne pouvais pas dévoiler mes secrets, qui pourraient bien la mettre en danger. Et comment pourrais-je égoïstement,  envisagé une relation sans lui dire que je n’étais même pas un humain ?

Je restais encore quelques instants derrière cette porte, sans bouger. Me rendant compte que je devais mettre définitivement un terme à notre flirte, qui prenait déjà trop de place entre nous…

A suivre.

................................................................................................................................


Bon, j'espère que ça vous à plus, j'attends vos commentaires avec grande impatience...