mercredi 17 juillet 2013

Beacon Of Hope Article 30

Me revoilà... enfin... Je vous ai fait attendre, je sais... beaucoup trop, mais le temps est toujours compliqué à trouver. Mais pas d'inquiétude, cette fic est loin d'être fini...

Bon, j'espère que vous avez tous vu Man Of Steel et le beau Henri Cavill sous les traits de Clark Kent... Encore un Superman bien craquant a intégrer dans mes illustrations <3

Bon, comme je sais que se que vous attendez, c'est surtout la suite... c'est maintenant.

Si vous voulez vous remettre un peu dans le bain, je vous rappelle la fin du chapitre précédent. Lois et Clark ont eu leur premier Rendez-vous... qui n'était pas un vrai rendez-vous, comme ils l'ont mainte fois rappeler. Mais la tournure de cette soirée, était comme même plus qu'étrange, et tout portait à croire dans leur comportement qu'ils souhaitaient l'un comme l'autre que se soit un véritable rendez-vous... Nous avons quittez Clark, derrière la porte de Lois... devenu de plus en plus songeur...



J’étais toute excitée à l’idée de revoir Clark. Nous avions passé une merveilleuse soirée, et j’avais hâte de le revoir. Même si j’avais un peu peur que la magie que j’avais ressentie samedi soir disparaisse d’un coup.

« Pourquoi veux-tu que ça disparaisse, elle est là, quasiment depuis son retour. » Me rappelais enjouée.

« Genre… Arrête de te mentir !!  Elle est là depuis que tu l'as vu jouer à l'homme des cavernes chez les Elmonos... Quel bel exemple féministe Lois! »

« mmmmh, voui, peut-être bien… »

Même ma conscience ce matin n’arriverait pas à me mettre en rogne…

« T’es sur ??!! »

 « Voui… »

Ce matin, tout me semblait merveilleux. Le soleil qui se reflétait dans mon appartement, lui donnant une lumière joyeuse, mon café, qui était « mmmmmh » mystérieusement délicieux, même ma douche m’avait paru plus agréable… pourtant il était plus tôt.

« Oui, beaucoup trop tôt… C’est mauvais signe les journées qui commencent trop tôt… »

« Mais non… n’importe quoi !», dis-je tout haut devant mon miroir. Ce matin, tout est parfait. La preuve… même mon réveil s’était gentiment mis à fredonner un air que je connaissais par cœur, celui de « Is This love », la plus belle chanson d’amour de mon groupe préféré : les « Whitesknake». La voix caverneuse de David Coverdale m’avait fait démarrer ma journée sous les plus beaux auspices.

Et les nouvelles du jour… Excellentes…            

«  Braquage d’un fleuriste avec un fusil de pâquerettes »

« Ouais ! C’est ça ! Et moi je suis un cricket qui traine dans ton oreille… On aura tout vu !! Mais sors de là Lois Lane, par pitié !! »

Hein ? Quoi ? Oh ! Oups ! Qu’est-ce que je raconte ? Je lis n’importe quoi… C’est « Un braquage déjoué mystérieusement dans le nord de Métropolies ». Encore l’œuvre de mon homme volant…  C’est vraiment une belle journée qui commence…

Même le choix de mes vêtements avait été simple et rapide… Quand je mettais retrouver devant mon armoire, je n’avais pas hésité une seconde avant de sortir ma petite robe corail, et cette veste blanche qui allait à merveille avec mon humeur… tout allait vraiment très bien.

À sept heures tapante, j’étais prête, et je m’apprêtais à aller sonner chez mon voisin.

Après à peine quelques pas, je remis rapidement en place mes cheveux et sonnais.

Tout allait vraiment bien, pourtant, l’attente derrière sa porte me parut un peu longue. Bon, il n’avait pas dû entendre. Je retentais quelques secondes après, tout en collant mon oreille sur la porte. Là, ça avait bien sonné.

Quelques instants après, qui m’avaient paru une éternité, je le découvris, torse nu dans l’entrebâillement de la porte.

« Wouah… il est vraiment hot ! » ça y ait, mes hormones s’y remettaient ! J’avais pourtant réussir à les maintenir quasiment tout le week-end en hibernation.

Il faut dire que cette vue était plutôt appétissante.

Dis quelques choses Lois ! M’ordonnais-je. Ne reste pas comme une ado en manque à le reluquer.

- Euh… Salut ! dis-je…

« Très inspiré dit moi ! »

- Oh, Lois ? Bonjour. Que…

- Quand je t’ai proposé de venir te chercher, je pensais te voir nu… euh, prêt, je veux dire prêt !

« Non ! Je n’ai pas osé dire ça ? »

- Prêt ? Il est sept heures du matin ! répondit-il d’une voix un peu bourrue.

Il s’est levé du pied gauche ou quoi ? Ou pire, il est de mauvaise humeur le matin. Super, ça va être génial de prendre le café au lit avec lui.

« Mais tu délires Lois ? Commence par le mettre dans ton lit avant de faire des plans sur la comète ! »

« Mais qu'est-ce que je raconte ? »

« Bon, arrête, tu veux le mettre dans ton lit. »

« Oui, mais bon, ce n’est pas une raison pour délirer non plus. »

« Merde, pourquoi il te regarde avec de gros yeux ? »

« Peut-être parce que tu restes devant lui sans parler depuis cinq minutes espèce de conne. »

- Quelle était la question? Demandais-je alors perdu dans mes pensées.

- Il est 7 h Lois ! dit-il non sans une once d'impatience.

- Oh… Oui, je sais, mais nous avions convenu de partir plus tôt, pour prendre le temps de boire un café avant le travail.

- Ah oui ? Oui, c’est vrai ! Euh... Je suis désolé, dit-il un peu froidement. J’ai passé un très mauvais week-end et je n’ai pas bien entendu mon réveil.

Moi j’avais plutôt passé un bon week-end, et une très bonne nuit. Pensais-je plus enjoué, bien que mon excellente humeur du réveil commençait lentement à se dissiper aux vues de la réaction de Clark.

- Écoute, je me prépare et je viens te rechercher après, d’accord ?

- Euh, d’accord. Répondis-je machinalement, ne comprenant pas tout fait ce qui était en train de se passer. Tu en as pour longtemps ?

- Je ne sais pas. Je me dépêche.

- Ok… répondis-je ma bonne humeur définitivement envolée.

« Non, mais à quoi il jouait là ???? »

Je repartis bredouille dans mon appartement, et… je devais avouer que je ne savais pas trop quoi faire ! J’attendis sans bouger pendant cinq minutes, assise sur l’accoudoir de mon canapé… Cinq minutes, non ! Deux, grand max… je n’étais pas du genre patiente.

Au bout de trois, j’étais déjà sur le chemin du Planet. Hors de question que je l’attente, il se prenait pour qui !??

Je passais devant mon vendeur de café préféré, et le pris bien noir, sans sucre, sans lait. De toute façon, j’étais déjà énervée ! Puis je me dirigeais directement vers le journal.

Après tout, je m’étais levée plus tôt, à quoi bon resté à attendre ! Je me mis rapidement à mon travail. Il y avait de nombreux rapports de police venant du quartier nord de Métropolis sur des arrestations suite à des agressions ou autres crimes déjoués. Vers les coups de 9 h, Clark arriva. Il me tendit un café, en s’excusant. Il avait vraiment l’air désolé, mais quelque chose dans son regard par rapport à samedi soir avait changé.

- Merci, mais j’ai déjà bu mon café. Dis-je froidement en le prenant et en le vidant dans la plante à moitié morte qui était sur le côté de mon bureau.

- Euh, Lois, je suis désolé pour ce matin.

- Je ne vois pas pourquoi tu serais désolé, ajoutais-je.

- Pour le café.

- Oh, ce n'est rien. Ce n'est pas comme si on avait arrêté quoi que ce soit de précis après tout. On en avait parlé comme ça. Ce n’était pas non plus un rendez-vous, dis-je pour sauver mon honneur alors que cet idiot m'avait tout simplement oubliée.

- Lois

-Économise ton énergie, les pannes de réveil, ça arrive, dis-je pour lui faire comprendre que je me foutais complètement de ce rendez-vous.

D'ailleurs, je me foutais complètement de ce rendez-vous.

« À d'autres Lois ! »

« Pas du tout, d'ailleurs, ce n'était même pas un rendez-vous. C'était un vague truc dont on avait parlé comme ça. »

« Arrête, tu as attendu ça tout le week-end. »

« Pas du tout. »

« Si. »

« Bon, j'avoue. Mais maintenant, je me rends compte que je m'en fous. »

« Tu dis n'importe quoi. Tu attendais ça et tu es malade qu'il t'ait plantée. »

« Il ne m'a pas plantée ! »

C'est alors que Clark me dit, interrompant mon monologue intérieur : « Mais je t'ai attendu tout à l'heure. » Tâchant visiblement de masquer sa déception.

Merci Clark, tu m'apportes la preuve que c'est moi qui t'es planté!

Et paf, dans ta gueule l'Apollon !

Aux chiottes les sentiments, le boulot, y'a que ça de vrai !

Je me permettais d'enfoncer le clou dans la série des « je me moque complètement de ce pseudo-rencard avec toi Clark Kent » en ajoutant : « En rentrant j'ai pensé à mon article et je t'ai complètement oublié Kent. »

Dans les dents.

- Euh, oui, je comprends. Répondit-il tout penaud.

À quoi tu joues là Clark ? Il évite mon regard ou quoi ?

- Bon, bah on se met au boulot… je suppose, ajouta-t-il.

- Tu as tout compris !

- Ok…

Je passais la journée à travailler avec Clark comme s'il était un quelconque collaborateur. C'était dur parce que j'adorais la perspective de travailler avec lui. Quelque chose s'était comme brisé dans notre dynamique déjà installée.

Mais c'était de sa faute. Pourquoi m'avait-il invitée pour ce foutu rendez-vous aussi ?

« Ce n'était pas un rendez-vous, je sais ! »

« Mais arrête ! On sait tous que c'était un rendez-vous ! »

Peut-être était-ce parce que je ne l'avais pas embrassé qu'il m'en voulait? Peut-être aurais-je dû rouvrir cette foutue porte et le ramener chez moi pour finir la nuit comme j'en mourrais d'envie ? Et quoi ? J'aurais dû coucher avec lui pour qu'il daigne m'adresser la parole le lundi matin et qu'il se souvienne de notre rendez-vous ?

« Ça ne serait pas un plan gagnant-gagnant, ça ? »

Non, Lois, tu as bien fait ! Ce n'était même pas un rendez-vous ! Tu n'allais pas le ramener chez toi !

Fais-toi une raison, c'est ton collègue et voisin...

Ton collègue et voisin incroyablement sexy...

Mais qui oublie le rendez-vous café dont vous aviez convenu. Tant pis pour lui.

Je déteste les lundis.

 La seule chose qui m’avait remonté le moral aujourd’hui c’était de voir que l’homme volant prenait son rôle de justicier de plus en plus à cœur. Les rapports de police du week-end étaient de plus en plus nombreux. Et la rumeur le concernant était de plus en plus évidente.

Personne encore n’avait pu faire de descriptif. Les gens parlaient souvent d’un phénomène mystérieux. Très peu parlaient d’une personne. Mais ça arrivait de temps en temps. Personne non plus pour le moment n’avait parlé de pouvoir de voler, mais la vitesse semblait être dans sa nature profonde. Le nom de Flou revenait de plus en plus souvent dans les dépositions : « Un Flou rouge et bleu » et la police commençait même à appeler ce justicier de cette façon. Je pense que cette fois, il était temps de publier un article sur ce phénomène étrange. Clark semblait moins réticent qu’au début. Il accepta même de co-écrire l’article avec moi, ce qui mit Perry également plus à l’aise.

Et c’est comme ça pour la première fois que le BLUR fit son apparition dans les gros titres de la première page du Daily Planet.

LE FLOU… un mystérieux justicier sauve des vies dans tout Métropolis ! par Lois LANE et Clark KENT

Et la journée se passa comme ça. Comment avait-elle pu si bien commencer et si mal finir ? Comment notre complicité de samedi soir avait pu si vite disparaitre ? Je voyais Clark m’attendre, mais je n’avais pas envie de rentrer avec lui.

« Lois Lane n'a jamais été du genre à se lever pour faire la cour à un homme et s'il n'avait pas vu le privilège qu'elle lui avait fait en allant le chercher pour un café à 7 h du mat’, tant pis pour lui ! »

« Depuis quand tu parles de toi à la troisième personne? T'aurais pas un petit problème d'égo Lois ? »

« Moi ? Jamais ! Et va te faire voir. »

« On n'envoie pas sa conscience sur les roses comme sa Lois »

« Je me fous de ma conscience comme de Clark Kent! »

« Clark Kent? Le mec à qui tu fais "la cour"? Et puis d'où tu sors cette expression? Tu es née au 18ème siècle Lois? Tu t'es pris pour un chevalier servant peut-être? Et Clark serait quoi? Une damoiselle en détresse? »

« Et pourquoi pas? Faut arrêter les clichés sexistes! Je m'étais mise en tête de protéger Clark contre les dangers de la capitale qu'est Métropolis.... Et je parie qu'il porterait très bien les collants...Donc, pourquoi pas être le chevalier servant? »

« Parce qu'il t'a planté ce matin, donc c'est plus ton souci. Tu vois bien qu'il n'est pas vraiment intéressé en plus... »

Je rangeais mes affaires. Voyant Clark se lever en même temps que moi. Je prétextais un rendez-vous.

« Un rendez-vous avec qui ? » se moquait ma conscience. « Avec ta télécommande, ton peignoir et un énorme pot de crème glacée Cookie Dough de chez Ben & Jerry’s »

« La ferme »

« Bouffer et te morfondre, tu parles d'un plan, Lois »

« T'as mieux peut-être ? »

« Affronte le fermier et mets les choses au clair. Ravale ta fierté et parle-lui »

« Ok, je vais faire ça »

« Vraiment? »

« Non »

« Je te hais »

« Tu ne peux pas me haïr, tu es ma conscience »

« Ben alors t'as qu'à penser qu'il te reste une part d'insécurité et qu'au fond de toi tu as un dégoût de toi-même! »

Je rentrais donc seule chez moi, rachetant un pot de glace et des sucreries que je m'engouffrerai toute la soirée, ruminant lamentablement sur les hommes dont la nature est toujours décevante.

Je songeais à l'homme volant. Peut-être que lui au moins ne me décevrait pas.

Le Blur était-il au-dessus de nous ou était-il un homme comme les autres ?

Je regardais le mur de mon appartement qui donnait dans la direction de celui de Clark.

Si seulement j'avais pu voir à travers les murs.

Je posais la cuillère dans mon pot de glace, écœuré...

Elle avait soudain un goût trop amer.

....

à suivre...

Voilà, j'espère que ça vous a plus... En attendant la suite, montrez moi que vous être toujours là à me suivre :p