mardi 26 mars 2013

Beacon Of Hope Article 26





Pov Lois

Vers 11 heures, Clark et moi étions au siège de la Luthorcorp pour rencontrer Tess Mercer. Je ne l’avais encore jamais interviewé, mais elle était réputée pour être assez froide et meneuse. Clark avait semblait retissant toute la matinée pour venir à ce rendez-vous. Qu’est-ce qu’il avait donc ! Déjà sa réaction quand il avait vu sa photo était étrange.

Dans l’ascenseur qui mener au 67ème étage, je le briffais une dernière fois.

- Clark, n’oublie pas, c’est mon sujet, c’est moi qui pose les questions ! Dis-je directive.  Tess Mercer à la réputation d’être un pitt bull en tailleur, elle est coriace, faut savoir être diplomate…

- Oui, je vois, C’est sûr que question « diplomatie » tu es bien connue pour être la meilleure. Ironisa-t-il…

- Ha ha !! Commentais-je en levant les yeux au ciel. Et en plus, il est de mauvaise humeur depuis ce matin ! Mais lorsqu’il se mit à sourire, je compris qu’il ne faisait que me taquinais…

Je lui fis un léger coup sur l’épaule. Ce geste était venu naturellement depuis mon départ d’Afrique. Une façon de remettre un peu de distance entre nous quand je me sentais trop proche de perdre pied. Encore plus quand nous étions confinés dans un endroit aussi exigu qu’un ascenseur.

« Oui, surtout quand nous étions confinés dans un endroit aussi exigu qu’un ascenseur »

« Oh non ! Pas elle !! La ferme !!! »

Son assistante nous reçut dès notre arrivée et nous installa dans son bureau. Il était large et avait une vue imprenable sur la ville. Elle nous avait installés autour d’une table ronde, conviviale pour ce genre de situation.

- Mademoiselle Mercer va arriver. Puis-je vous servir un café en attendant ?

- Avec plaisir répondis-je en même temps que Clark. On se fixa en souriant devant notre réponse simultanée et similaire.

Deux minutes après, Tess Mercer entra. Elle portait un tailleur sobre avec un chemisier blanc, et ses cheveux étaient relevés en un chignon chic. Elle nous sera la main à tous les deux et s’installa en face de nous.

- Enchantez Miss Lane, j’ai beaucoup entendu parler de vous. Dit-elle en introduction. Je suis très étonnée de faire l’objet d’une interview.

- Vraiment ? Demandais-je. Vous êtes pourtant, souvent considéré comme le bras droit de Monsieur Luthor. Et d’ailleurs comment considérez-vous votre statut auprès de Lex Luthor ? Demandais-je. Vous n’avez, après tout, aucun statuts de direction officiel, pourtant, rien qu’à voir votre bureau ont sens qu’il a surement beaucoup d’estime pour vous ?

Je vis Clark se trémousser sur sa chaise et tousser un « diplomatie » entre ses dents. Que voulait-il dire par là ? M’interrogeais-je.

- Et bien, on m’avait dit que vous étiez plutôt rentre dedans, c’est effectivement le cas. Pour tous vous dire, Lois, je peux vous appelez Lois ? demanda-t-elle sans vraiment attendre mon approbation. J’ai été la première étonnée de ma « promotion » non officielle. Mais voyez-vous, Lex et Moi partageons une passion commune pour les sciences. Et c’est la base de son empire. Il voit peut-être en moi ce qu’il était avant d’en arriver là. Dit-elle. Mais puis-je vous posez une question? Ajouta-t-elle rapidement tout en nous scrutant Clark et moi. Je n’ai pas vraiment compris le but de votre visite. Avez-vous un sujet particulier que vous voudriez que l’on évoque ? Je n’aime pas trop qu’on tourne autour du pot ! 

Clark resta discret, mais je voyais bien que la situation l’amuser ! Tess était comme je l’imaginais…  Un Pitt bull… Mais elle me plaisait assez dans son genre.

- Et bien, c’est plutôt intéressant que vous abordiez le sujet, car nous avons effectivement des questions concernant ce qu’il s’est passé ce weekend.

- Vous semblez être déjà bien au courant. Répondit-elle en buvant une gorgé de son café et en s’installa plus confortablement sur sa chaise.

- Nous aimerions avoir votre version des faits. Que s’est–il passé exactement ? Vos ravisseurs, votre sauvetage ? Avez-vous des informations complémentaires à nous fournir ?

- La police et notre équipe à LexCorps s’occupe déjà de cette affaire. Je doute que vous puisez apporter plus.

- J’ai de bonne notion en investigation ! Insistais-je, il était hors de question que cette affaire me file entre les doigts.

- Je connais votre palmarès.

- Nous voulons simplement vous aidez. Ajouta –Clark pour sa première intervention devant Tess.

Tess fut surprise tout à coup et se mise à le fixer intensément, comme si elle le découvrait enfin.

- On s’est déjà vu quelque part Monsieur Kent ? lui demanda-t-elle particulièrement surprise.

- Euh, non, non non. dit-il. Je ne pense pas.

Elle semblait sceptique, et moi aussi. Que me cachait-il ? Elle fixa encore Clark pendant quelques secondes. 

Il était particulièrement mal à l’aise, mais n’ajouta rien de plus.

- Très bien Lois. Dit-elle fixant Clark encore quelques instants avant de revenir vers moi. Je vais vous racontez ce que je sais, mais avant promettez moi une chose. Je ne veux que rien de ce que je dirais sorte de ce bureau. Je vous aiderez, car il y a effectivement un mystère que j’aimerais résoudre moi aussi. Et quelques choses me dit que vous pouvez m’aider. Mais je ne veux pas que mon nom y soit associé.

- Vous ne serez pas cité. Approuvais-je, trop curieuse de savoir ce qu’elle allait bien pouvoir nous dire. Et tampis pour l’article !

- Samedi matin, je me suis réveillée dans une salle sombre, des hommes m’ont attaché dans une pièce vide, je ne sais pas du tout ou, et je ne sais pas du tout qui.

- Pensez-vous que c’est en rapport avec votre travail ?

- C’est la question que Lex se pose également. Mais, je n’ai aucune réponse pour le moment. Le kidnapping a été, semble-t-il, beaucoup trop court. Je manque d’informations. Mais croyez-moi, nous allons découvrir ce qui s’est passé.

- Et concernant votre sauvetage mystérieux ? Demandais-je impatience. Tess fixa Clark, encore une fois, semblant sonder son regard, mais il restait de marbre.

- J’ai étais sauver par un homme, capable de se déplacer à une vitesse hors du commun. Dit-elle articulant chaque mot.

- Que voulez-vous dire ?

- J’étais dans cette pièce sombre, et moins d’une demi-seconde après, j’étais devant un commissariat.

- Etes-vous sûr de ne pas avoir était droguer par vos ravisseurs ? demanda Clark avec une petite voix.

- J’ai procédé à un test sanguin moi-même, et je vous assure Monsieur Kent que j’étais parfaitement lucide.

- Le choc du kidnapping, essaya-t-il. Je lui lançais un regard sévère. Je savais très bien ce qu’il faisait, mais c’était évident qu’il fallait la prendre au sérieux si nous voulions en savoir plus et ses questions pouvaient tout faire capoter !

- Mademoiselle Mercer, coupais-je Clark, avant qu’il n’aille trop loin. Comment savez-vous qu’il s’agit bien d’un homme ?

- Parce qu’il m’a parlé. Dit-elle naturellement.

- Vraiment ?

- Oui, et c’était une voix d’homme.

Je me sentais tout excité, j’étais sûr qu’il s’agissait de mon homme volant.

- Que vous à-t-il dit.

- Quand j’ai entendu du bruit, je me suis mise à crier, de peur que le bruit que j’avais entendue soit ceux de mes ravisseurs, mais tout d’un coup, j’ai senti une main chaude sur ma bouche et une voix douce, grave et rassurante me murmurer « je suis là pour vous aider, je vais vous sortir de là. Ne vous inquiétez pas. » Et la seconde suivante, j’étais devant le commissariat.

- Incroyable. Commentais-je fascinée.

- Vous êtes la première à me croire, Lois. La police c’est bien foutu de moi.

- Euh, c’est que…

- Vous l’avez déjà rencontré ? demanda-t-elle ?

- Euh, non. Répondis-je me rendant compte qu’elle était en train de m’interroger. Euh, avez-vous vu autre chose sur cet homme. Son visage, sa couleur de cheveux ? Quelque chose le concernant.

- Non, je n’ai rien vu d’autre. Je me souviens juste de sa voix. Dit-elle nous fixant tour à tour, en insistant particulièrement sur Clark. Ce dernier se mis à tousser bruyamment.

- Avait-t-il un accent particulier quand il vous a dit ses quelques mots. Demandais-je

- Non, il parlait comme un américain. Je n’ai rien vu de plus Lois. Mais je vous assure que je ne vais pas laisser cette affaire me filler entre les doigts. Cet homme mystérieux qui peut se déplacer aussi rapidement, j’en fais également mon affaire. J’espère que je pourrais compter sur vous, si vous avez la moindre information. Je suis une scientifique, se déplacer aussi vite et évidement humainement impossible, et même avec notre technologie actuelle, cela semble particulièrement prodigieux. Je veux connaitre le fin mot de cette histoire. Dit-elle.

- Ne pensez-vous pas que vous vous soyez simplement trompé ? ajouta Clark, avec une voix dénaturé, comme s’il avait attrapé un rhume.

- Je ne crois pas. Je suis comme vous, en tant que scientifique, ma première phase est l’observation, et ce que j’ai observé ici est étrange. Je me pose donc des questions.

« Mademoiselle Mercer, votre rendez-vous de midi est arrivé ». La jeune femme qui nous avait accueillis venait de passer la tête dans l’entrebâillement de la porte pour prévenir son patron.

- Bien, faites le patienter quelques instants s’il vous plait Annie.

- Bien Mademoiselle.

- Je suis désolée, cet entretien va devoir se terminer. Elle se tourna vers moi. Nous sommes bien d’accord Lois, je vous laisse carte blanche pour enquêter sur cette affaire, mais je ne veux à aucun moment que mon nom soit cité. Et tenez-moi au courant. Je veux moi aussi découvrir qui il est. Travaillons ensemble main dans la main. Dit-elle en me tendant la sienne.

- Je ferai mon possible. Répondis-je, sachant déjà que les informations à lui fournir seront forcément filtrées.

Elle sera la main de Clark, avec toujours se regard particulièrement intrusif envers lui. Mais il ne dit mot.

Quand je me retrouvais dans l’ascenseur, Je me tournais rapidement vers lui.

- Bon, Clark !! Sérieusement, c’était quoi ce numéro que tu nous as joué avec Tess Mercer ? lui demandais-je précipitamment !

- Euh. !! Mais… Il semblait perdu. Je ne sais pas de quoi tu parles, Lois !

- Ne me dit pas que c’était juste de la drague, parce que c’est particulièrement déroutant de flirter en pleine interview ! dis-je en colère, sans réellement savoir pourquoi.

- Flirter ? Non, non, non ! Je t’assure que je ne flirter pas.

- Elle te fixait de façon très inappropriée ! Et ça m’énerve ! Tess Mercer n’est pas, particulièrement connu, pour son gout pour les hommes, même s’ils ont un sourire ravageur.

- J’ai un sourire ravageur ? me demanda-t-il justement avec ce sourire !

- Tu ne semblais pas très à l’aise, et ça même avant d’arriver. Alors, dit moi se qui se passe, ou ton joli sourire va très vite disparaitre !! Crois-moi ! le menacais-je

- Lois, je t’assure, J’ai bien senti ses regards insistants moi aussi, mais je ne comprenais pas pourquoi, ça m’a mis très mal à l’aise.

- Tu étais mal à l’aise, avant même qu’elle ne débarque ! Répondis-je soupçonneuse !

Il ne répondit rien, et me regarda d’un air étrange.

Il m’énerve !

Heureusement, l’histoire de Tess Mercer avait été des plus fascinants. Si elle ne m’avait pas autant agacé par ses sous-entendus avec Clark ! je pense que j’aurai pu l’admirer. Elle avait gardé son sang-froid pendant son kidnapping, et ne sembler pas trop affecté. Je ne savais pas trop que penser d’elle !! Le fait qu’elle soit associée à Luthor n’était pas un bon poing. Mais elle n’avait pas l’air d’etre de celle qui couche pour arriver à leur fin ! Elle avait du caractère. Par contre, même, si je ne pouvais rien publier, j’avais apprécié qu’elle partage ses informations avec nous. Maintenant, j’en étais vraiment sur.

J’attendais qu’on soit sorti de l’immeuble pour parler de l’homme volant.

- Alors ? Tu penses toujours que l’homme volant n’est pas ici ? Demandais-je  à Clark espérant qu’il irait enfin dans mon sens.

- Je dois avouer que son histoire est intrigante, mais nous devrions tout de même vérifier ses analyses de sang pour voir…

Je levais les yeux au ciel ! Et il remet ça.

- Clark, impossible ! le coupais-je. Déjà, elle les a faite elle-même. En plus, j’ai un don pour voir si les gens mentent, et je t’assure, malgré son petit côté arrogeant, elle dit la vérité. Et je suis sûre que c’est l’homme volant.

- Elle n’a jamais parlé de voler. Il s’agit peut-être de quelqu’un d’autre.


- Un autre qui jouerait les bons samaritains… Clark ne soit pas trop naïf. Il y en a peu des comme lui. Et je ne te l’ai pas dit ce matin pour ne pas t’influencer, mais sache que le témoignage de Tess n’est pas le seul que j’ai entendu. Mon indic à la police m’a parlé de plusieurs cas de sauvetages étranges et toutes ses rumeurs ressemblent étrangement aux rumeurs que j’avais déjà interceptées sur cet être à travers le monde…

Clark était surpris, mais une autre chose que je ne compris pas passa dans son regard. La peur ? Me demandais-je. En arrivant au planet, je lui montrais tous les documents que j’avais récupérés ses derniers jours. Clark restait réticent, mais je sentais qu’il ne croyait pas ce qu’il disait. Il les étudia avec minuties, posant souvent des questions sur ce que je pensais de chaque cas. Avec tous ses éléments, j’espérai pourvoir écrire un article sur un justicier mystérieux, sans évoqué une seul fois l’homme volant. Quand je montrais mon article à Perry, il sembla pour la première fois intéressé, mais encore une fois, il ne voulait pas le publier tout de suite. Par contre, il me demanda d’enquêter avec Clark, plus sérieusement sur cette affaire. Et rien que ça, c’était déjà une grande avancée…

(à suivre…)


mercredi 20 mars 2013

Beacon Oh Hope Article 25




Pov Lois


 J’étais arrivé très tôt au Daily Planet ce matin. Je n’étais pas passé par la case « Clark », ne voulant pas me reprendre une porte close, comme hier !  Et puis, je ne voulais pas qu’il croit que j’avais la moindre attirance pour lui… Parce que ce n’était pas vrai du tout ! Qui pouvait le croire d’ailleurs ?? Pas moi ! »

« Menteuse ! »

Le dimanche, j’avais frappé à sa porte, pour lui proposer de venir voir un indic, mais il n’avait pas répondu. J’avais donc fait cavalier seule.

« Oui, je sais, je travaille aussi le Dimanche ! »

« C’est pas comme ça que tu vas avoir une vie sociale ! » me martelais-je moi même

« J’ai une vie sociale très importante ! »

« Tu as un boulot ! »

« Aussi ! Et la ferme ! »

De toute façon, ce week end, travailler n'avait pas été un soucis, loin de là... Il avait été plutôt instructif, j’avais fait des découvertes plus qu'intéressantes, et j’espérais bien qu’elle se confirmerait ce matin, avec les dépositions que j’attendais avec impatience. J’avais juste hâte de les partager avec Clark…

Les partager avec Clark ?? Voilà autre chose ? Je partage mes scoops et mes intuitions maintenant !

« C‘est ton boulot ! »

« Vrai… » me rassurais-je, rien à voir avec une quelconque attirance pour un certain Brun rencontré dans un pays sauvage… rien à voir !! ça c’est sur !!

« Menteuse ! »

« La Ferme !! »

Partager ces découvertes avec Clark était différent. Je lui en avais déjà parlé. C’est pour ça que j’avais hâte de lui en faire part ! Uniquement pour ça ! 

« Menteuse ! »

Je ne devenais certainement pas une de ses nanas qui se languisse des beaux yeux d’un quelconque mâle !! Et qui devienne prête à tout pour se rendre intéressante...  

« Breuk »

Même si fallait reconnaitre que Clark avait de très beaux yeux !

« La FERME !! »

A 9h précise, il débarqua dans le journal. Je me mis crier dans sa direction, pour qu’il me rejoigne, ne faisant pas du tout attention à mes collègues qui m’entourer !

- Hey Lane !! Tu ne peux pas parler moins fort ! Y’en a qui bosse ici ! Osa m’interrompre Jeff !!

Je lui lançais en regard meurtrier, et je le voyais déjà se rassoir sur sa chaise ! Il avait peur de moi, et ça me plaisait !

Je m’approchais de lui, d’une démarche nonchalante, enfin, ce que je pensais nonchalante, mais vu la tête qu’il faisait en me voyant m’approcher, j’avais peut air l’air d’une lionne…  En arrivant à son bureau, je m’assit dessus et j’appuyais sur le bouton « haut-parleur » de son téléphone.

Une voix de vielle femme s’éleva dans toute la salle de rédaction, qui à présent était totalement silencieuse.  

« Jeffy, chéri ?? Que se passe-t-il ? Tu ne me réponds plus ? Houou… Tu as sorti le linge ce matin du tambour, pour que je puisse te repasser tes chemises ! Jeffy cheri, tu sais bien que je n’entends plus très bien ! »

Toute la salle se mis à rire, et voir Jeff rougir, était un vrai plaisir sadique !

- Tu travailles ? Hoo! Excuses moi Jeffy… Tu fais une enquête sur les fils à sa maman ? Demandais-je moqueuse !

Mais je n’eus pas le temps de savourer ma victoire que Clark me rejoignait déjà et réappuya sur la touche du téléphone, ce qui stoppa immédiatement le débit de la mère de Jeff ! 

Il me regarda avec de gros yeux, en secouant la tête de droite à gauche ! Il était sans doute le seul à oser faire ça !

Voilà qui jouer les chevalier servant avec Jeff maintenant ! Comment pouvait-il confondre ce gros porc avec une demoiselle en detresse?
- Hey ! Râlais-je immédiatement

Mais encore une fois, comment résister à ce sourire parfait qu’il me lançait la seconde d’après. Va falloir que je contrôle tout ça !!

"Et après tu prétends ne pas être séduite?... Menteuse!"

"LA F.E.R.M.E !!"

- Bonjour Lois !

- Salut! Allez ! Viens! Faut que je te parle ! Répondis-je chassant toutes les pensées salasses qui m'envahissaient des qu'il était trop proche de moi...

"Et la Ferme!"

Je me relevais et l’embarqua rapidement vers la salle de réunion, à l’écart de tous ses yeux qui passer leur temps à nous espionner plutôt qu'a trouver un sujet pour la première page ! Pas étonnant que j’étais la meilleure !

- Que se passe-t-il ? 

- Tu ne devineras jamais ! Dis-je encore plus enthousiaste de pouvoir partager ma nouvelle. Je le forçais à s’assoir et m’installa à coté de lui.

Avant même que je commence, Jimmy passa la porte au même instant.

- Tiens Lois, voici la déposition de Tess Mercer que tu attendais.

- Merci. Dis-je en récupérant le papier. Je le parcourais rapidement et c’est exactement ce que je voulais. Parfait.

Jimmy repartie aussi sec et je me retournais vers Clark.

- Alors ? qui a-t-il de si important à me dire. Me demanda t-il

- Clark, pendant que tu déménageais, et ne faisait je ne sais quoi… il s’est passé un truc surprenant à Métropolis.

- Quoi ?

- Tess Mercer… ça te dit quelques choses ?

Il réfléchit un instant.

- Euh, non, rien du tout.

- C’est une biologiste, qui travaille pour Luthor, elle est souvent considéré comme son principale bras droit. C’est elle, Regarde !

Je montrais une photo d’elle et de Luthor lors d’une conférence de presse. Elle est souvent derrière lui. Quand Clark regarda la photo, son visage se transforma pendant quelques secondes, mais il se recomposa aussitôt.

- Une ancienne petite amie de Smallville peut-être. Commentais-je face à sa réaction étonnante.

- Euh, non non, pas du tout, je ne l’ai jamais vu de ma vie.

- Ok. Repondis-je, bien que j’avais la sensation qu’il ne me disait pas tout. Etrange. Bon, Tu ne devineras jamais. Elle s’est faite kidnappé samedi matin chez elle.

- Ah bon ? dit-il faussement intéresser. Et la police à une piste sur ses ravisseurs ?

- Aucune, mais ce n’est pas le plus important… enfin, pas le plus intéressant pour le moment. Elle a était relâché presque aussi tôt.

- Relâchez ? répétât-il comme un perroquet.

- Non, moi je dirais plutôt sauver. Tiens, j’ai sa déposition. Lis ! lui proposais-je en lui tendant la feuille.

- Comment tu as eu ça ? C’est pas censé être confidentiel ? demanda-t-il.

« Voulait-il avoir bonne conscience ? »

- Clark… C’est notre boulot de savoir trouver l’information… répondis-je. Règle numéro 3, Trouvez des sources intéressantes !

Clark pris la feuille que je lui tendais et se mis à la parcourir. J’avais l’impression qu’il était perturbé. Quand il eut fini, il me rendit la feuille.

- Et bien quoi ? demanda t-il.

Il est pas croyable celui-là !

- Attends, y’a rien qui te pose problème ? dis-je abasourdis par son manque de clairvoyance, alors que d’habitude c’était plutôt tout le contraire.

- Elle a été sauvée. Tout est parfait.

- Clark, tu ne dois pas être très bien réveillé ce matin. Regarde ce qu’elle dit. « J’étais enfermée et attachée dans une pièce sombre, quand j’ai entendu une voix me dire « je vais vous aidez ». Après ça, je me suis retrouvée, sans savoir comment, devant votre commissariat. »

- Et alors ? dit-il semblant soudain mal à l’aise.
 
- Tu le fais exprès, ou quoi ? M’emportais-je

- Lois, je vois parfaitement ou tu veux en venir, mais Noon ! Impossible. Me dit-il catégorique

- Clark, je t’assure, c’est lui, c’est l’Homme Volant. Dis-je totalement surexcité.

- Rien ne le prouve Lois. Elle n’a simplement pas détaillé son sauvetage.

- Regarde plus loin. Dis-je en lui tendant la feuille.

- J’ai lu ! me répondit-il sur la défensive presque énervé. Que lui arrivait-il ?

Je décidais de recommencer la lecture.

- « Je ne sais pas qui était mon sauveur, ou si c’était la même personne que mon kidnappeur, mais sans m’en rendre compte, en l’espace d’une demi seconde, j’étais libéré… je sais, c’est étrange, je ne m’explique pas ce qui s’est passé. » Alors tu vois, je n’invente rien.

- Elle était peut-être simplement déboussolée, ça peut se comprendre. Peut-être qu’elle a été droguée par ses ravisseurs, c’est très possible aussi.

- Peut-être… concédais-je. De toute façon, nous allons en avoir le cœur net. J’ai réussi à avoir un rendez-vous avec elle aujourd’hui même, et tu viens avec moi ! dis-je catégorique, ne lui laissant pas le temps de se défiler.

Je sentais bien qu’il n’avait pas du tout envie d’y aller, et je me demandais vraiment pourquoi. Le coup de l’ancienne petite amie me revint en tête… Après tout, il connaissait Lex Luthor, peut-être connaissait-il aussi Tess Mercer ? Qu’est se que tu me caches Clark Kent ? me demandais-je le voyant reprendre la déposition pour la relire. Je continuais de le fixer jusqu’à, se sentant observé, qu’il lèva les yeux vers moi. Toujours ce visage fermé et crispé.

- Quoi ? demanda-t-il presque agressif.

- Rien ! Répondis-je sur le même ton. Tu n’as pas l’air d’avoir passé un bon weekend. Tu t’es levé du pied gauche ce matin ? Demandais-je essayant de réduire l’ambiance électrique qui semblait y avoir dans cette pièce.

- Euh… Noon, pardon. Je ne sais pas ce qui me prend. Se reprenait-il rapidement, et son sourire refit surface sur son visage, même si ces yeux semblait ailleurs. Quelques choses le perturber, et je mourrais d’envie d’en connaitre la raison.

Je commençais à avoir l’habitude de devoir me battre pour cette théorie. Très peu de personnes étaient prêtes à l’envisager. Et je savais que Perry était très loin d’être prêt à la publier… sauf si j’avais des preuves tangibles. Avoir un témoignage d’une personne aussi reconnu que Tess Mercer pourrait peut-être suffire à une première impression. Si elle parlait de cet homme mystérieux, je pourrais peut-être la citer. 

Je devais avouer que j’étais un peu déçu par la réaction de Clark. En Afrique, même si au début, il avait souri, comme beaucoup à mes théories, il m’avait semblé qu’il n’était pas tout à fait contre non plus à l’existence de cet homme volant. Il avait été le seul à me croire jusqu’à présent. Qu’il fasse machine arrière maintenant était déroutant et énervant. J’avais, en quelque sorte, besoin de son soutien.

Quand je pense que l’Homme Volant était peut-être ici. Selon les rapports de police, plusieurs cas de sauvetages avaient été répertorié avec des situations étranges. Il était peut-être arrivé en ville depuis longtemps. Cette histoire était vraiment très existante. M’enthousiasmais-je.

(a suivre...)

jeudi 14 mars 2013

Beacon of Hope Article 24





Pov Clark
Plus tard, dans la soirée, je décidais de retourner vers mon nouvel appartement. Passez un peu de temps avec mes parents étaient toujours agréables et réconfortant. Quand j’arrivais à Métropolis, les bruits reprirent de plus belle. Je me demandais si je n’allais pas finir par rester à planer au-dessus des nuages pour essayer d’apaiser mon esprit. 

Parfois j'arrivais à filtrer les sons dans les moments où je me concentrais sur autre chose...

Enfin, me concentrer... C'est vite dit...

La plupart du temps, il était Impossible de réfléchir parce que Lois se sentait obliger d'agresser un stagiaire pour un donuts s’il avait eu le malheur de ne pas l’avoir consulté avant de manger le dernier.

Ou encore, lorsqu’elle avait besoin d'un café sans quoi je cite "sa créativité risquait de sombrer en nuisant également à son orthographe" pourtant, même avec ce breuvage, elle était incapable d'écrire une phrase sans assassiner la langue de Shakespeare, me rendais-je compte au même instant.

Quand je passais mes journées avec elle, j’étais beaucoup moins sensible aux bruits alentours. Il fallait avouer, qu’elle ne me laissait jamais beaucoup de temps pour souffler. Si je faisais mine, rien qu’une demi-seconde, de ne pas être totalement à sa disposition, elle se mettait immédiatement à me houspiller pour que je l'aide à prendre des fournitures de bureau, pour aller chercher du papier pour l’imprimante, pour faire des photocopies, ramasser son stylo tombé par terre... cette fille ne s'arrêtait jamais !

Mais dès que je me retrouvais totalement seul, je ne pouvais empêcher tous ses bruits de m’assaillir totalement.

Voir mes parents faisait rejaillir d’anciens souvenirs de mon enfance. Comme ce moment ou ce pouvoir auditif s’est manifesté. J'avais 12 ans. 

Flash-back

Il faisait nuit noir quand je m’étais réveillé en sursaut dans mon lit. Pourtant cette nuit-là, si je croyais que les hurlements que j’avais entendus venaient de mes rêves je m’étais trompé. Il continuait malgré que je sois réveillé. Le bruit était infernal. Le souffle du vent, des hurlements d’animaux apeurés. Je m’étais dirigeais vers la fenêtre pensant voir un vent de tous les diables à l’extérieur, mais rien. Rien ne semblait perturbé la nuit. Tout semblait même particulièrement calme. Il n’y avait que les hurlements continuels que j’entendais qui me persuadaient du contraire. Je pensais que c’était les notre, alors j’étais sortie m’attendant à voir mon père déjà debout… Mais non, Tout était calme dans la grange. Pourtant Les hurlements s’étaient amplifiés et devenaient plus nombreux. J’entendais même des voix d’enfants et de gens terrorisés, et j’étais terrorisé moi aussi. Je ne comprenais pas, les bruits ne correspondaient a rien de se qui m’entourait, mais il ne s’arrêtait pas. J’avais passé la nuit dans la grange, mes parents m’avaient trouvé le lendemain matin recroquevillé sur moi sans comprendre ce qui avait bien pu m’arrivait… Je n’avais pas fermé l’œil de la nuit.

J’avais essayé d’expliquer le bruit, les mots que j’avais entendu « tornade, trop de vent, danger » sans pouvoir expliquer pourquoi j’avais entendu tout ça. Mais mes parents avaient semblé totalement démunis face à ma frayeur évidente et inexplicable. 

Mais c’est finalement le lendemain que ma mère avait compris ce qui se passait quand je les avais entendu parler de moi seul dans leur chambre et découvert aux informations une tornade qui avait ravagé la région voisine. 

Elle était venue me retrouver, toujours enfermé dans la grange. Elle m’avait prise dans ses bras, elle m’avait bercé, en me disant de ne pas m’inquiéter… 

- C’est un nouveau don qui se développe chéri, comme ta force incroyable, comme ta vitesse prodigieuse. Ne craint rien. Disait-elle en en me berçant tendrement.

- Les gens avaient peur maman.

- Je sais chéri. C’est normal d’avoir peur. Ils ont vécu des moments très difficiles. Nous aussi, nous avons déjà eu des tornades à Smallville. Souvient toi la dernière fois. Nous sommes restés enfermé dans l’abri avec La famille de ton amie Lana. Les animaux ne pouvaient pas nous accompagner, et vous avez tous eu très peur. Pourtant vous n’avez rien eu.

- Lana a eu plus peur que moi. Dis-je pour me défendre.

Maman me sourit et me sera encore plus fort contre elle.

- Maman que ferais-tu si tu pouvais tout entendre. Dis-je repensant aux hurlements épouvantables qui m’avaient tant effrayé la nuit dernière.

- J'apprendrai à ne plus écouter. Dit-elle en le berçant dans ses bras.

- Comment?

- Je ne sais pas, chéri.

- Papa et toi vous pensez ne pas être à la hauteur pour me garder.

- De quoi tu parles Clark.

- Je vous ai entendu. Soufflais-je

- Chéri, tu as des capacités extraordinaires, tu es un enfant extraordinaire, mais sache que quoi qu'il arrive tu seras toujours notre fils. Toujours. Dit-elle en me regarda droit dans les yeux.

- J'ai peur maman.

- C'est normal d'avoir peur, c'est humain... Écoute-moi, chéri. La prochaine fois que tous ses bruits deviennent trop violents fait le vide dans ton esprit. Imagine un lieu où rien ne puisse t'atteindre. Vide ton esprit de tous bruits parasites, et concentre toi sur un seul son.

- Quel son?

- Concentre-toi sur ma voix, uniquement ma voix. Je te parlerais, je murmurais, je chantonnerai jusqu'à ce que tu contrôles ce nouveau don. Je t'aiderai toujours au mieux.

- D'accord maman.

Elle avait fini par se mettre à chanter une berceuse qui raisonné encore dans mes oreilles des années après.


Fin du Flash-back

C'était grâce à elle que j'avais réussi à contrôler mon ouïs. Elle avait passé des mois et des mois à chantonner cette même mélodie, au point qui lui arrivé encore aujourd’hui de la fredonnait sans s’en rendre compte.

Je devais vider mon esprit et trouver un nouveau son, un son qui puisse me permettre de me concentrer à tout moment dessus pour effacer le brouhaha incessant de la ville, comme quand j’étais enfant.

Je me concentrais sur la première chose qui me traversa l’esprit… Le battement d'une aile d'un papillon... Ce son était calme, discret... Il me rappelait la campagne, Smallville… Quand soudain, je songeais à la théorie de "l'effet papillon"... Ce battement d'aile déclenchait peut-être un tsunami à l'autre bout de la terre.

Un Tsunami ?! Paniquais-je ! Oh non, pas ça ! Je me secouais la tête pour reprendre mes esprits. 

« Calme-toi Clark, tu disjonctes, on dirait Lois devant un Donuts ! »

Bon... Oublions les papillons !

J'entendais une petite fille fredonner une jolie mélodie...

J'aimais ce son...

Il représentait la douceur et l'innocence de cet âge. Je me laissais attendrir à sa berceuse, quand soudain, "Miaou" hurla le pauvre chat qu'elle était en train de torturer.

Je me concentrais sur la petite fille me demandant se qui s’était passé. Elle était assise sur le sol de sa chambre, elle continuait de fredonner la berceuse, qui n’avait plus rien d’idyllique, tout en essayant d'habiller le chat avec des vêtements de poupée.

Ce dernier n'avait pas l’air apprécier le jeu.

Cette fillette n'avait rien d'innocente.

Qui aurait cru que les enfants aimaient torturer les animaux?

Lois, biensur… Elle m'avait dit cette semaine que les gosses n’étaient que des monstres qu'on reconnaissait à la morve qui pendouillait sur leur petits nez mignons... Je commençais à la croire, souriais-je intérieurement.

Je laissais mon ouïs repartir vers le vide… J'entendais un couple qui s'embrassait. C'était tendre et touchant... Jusqu'à ce que le bruit de succion me mette soudain très mal à l'aise...

Des gémissements... Oulala Clark, change de fréquence immédiatement... Que dirait Lois si elle me voyait faire ça? Elle prendrais sa voix moqueuse et me traiterai de gros pervers ! Mais aufaite… pourquoi penses tu encore à Lois? Me demandais-je… Laisse la en dehors de ça !

Je secouais la tête pour chasser toute pensée de mon esprit.

Je devais cherchais une autre chose, un son plus régulier, plus attrayant, un son que je ne me lasserai pas d'écouter comme la voix de ma mère quand j’étais enfant... J’essayais de distinguer d’autres bruits sans trouvé le bon, jusqu’à ce qu’un m’interpelle plus particulièrement… Un bruit sourd, régulier, « Pam Pam… » un bruit doux, à deux temps… « Pam Pam… » Le battement d'un cœur... le battement de son cœur.

Celui qui m'avait déjà bercé en Afrique... Celui de Lois…

Elle était dans son appartement juste à côté du mien. En me concentrant, je le distinguais très nettement, comme si je n’avais cessé de l’écouter. Il était tranquille, apaisant, fort. Je me laissais bercer par sa régularité. Il était mélodieux et réconfortant... Un cœur qui bat, son cœur qui bat...

En quelques minutes, je me sentais déjà mieux. J’avais trouvé mon son. Je m’installais dans mon lit, pour ma première nuit dans cet appartement, et depuis une semaine que j’étais arrivé ici, je m’endormis enfin au son régulier de ce cœur.


à suivre...