mardi 23 avril 2013

Beacon of Hope Article 28



Pov Clark
C’était le grand soir… Ce soir, j’amenais Lois au restaurant. J’avais eu un mal fou à choisir le lieu. Je connaissais très peu Métropolis encore, alors c’était dur de choisir. En plus, j’avais un peu de mal à définir la situation… C’était un rendez-vous, sans être un rendez-vous. Avec Lois, nous l’avions répété un nombre incalculable de fois depuis qu’elle m’avait confirmé sa disponibilité.
Mais je devais avouer que depuis que nous l’avions évoqué de cette façon, je ne pensais à cette sortie que comme un vrai rendez-vous… même si ça n’en était pas un. Et puis, après tout, est-ce que ça m’aurait réellement dérangé, si ça avait été un véritable rendez-vous ? Non… bien sûr… Et c’était bien là le problème !
Lois avait la particularité de me rendre dingue. Je ne savais jamais ce qui se passait réellement entre nous. Je me sentais proche d’elle comme de personne d’autre, et j’avais toujours envie d’être près d’elle. Sauf que… ce n’était pas un rendez-vous… Et que pour moi, ça ne pourrait jamais l’être.
Pourtant, il fallait que je le reconnaisse… Ce soir, j’avais tout fait pour sortir le grand jeu. Déjà, j’avais fait attention à ma façon de m’habiller. Une chemise bleu foncée, Lois m’avait déjà dit que cette couleur « était vraiment pas mal sur toi », et j’y avais également mis un costume foncé, espérant lui plaire… « Espérant lui plaire ! ». Je soufflais… désabusé… bien sûr que j’espérais lui plaire, et en même temps… il ne fallait pas !! 
Ce n’était pas un rendez-vous… je ne l’avais invité que pour la remercier de toute l’aide qu’elle m’avait apportée depuis notre rencontre…
Vers 19 h 30 j’étais allé sonner chez elle. Nous nous étions vus dans l’après-midi pour notre enquête sur l’homme volant, mais cette fois, si j’avais le cœur qui battait, ça n’était pas pour les mêmes raisons. Ce soir, plus d’homme volant, plus de secret, simplement une bonne soirée entre « amis » . Amis… oui, ça c’était sur, nous étions amis. Ou en tout cas, nous nous comportions comme tel… même si, cette amitié avait été très rapide.
Quand Lois ouvrit la porte, je fus juste époustouflé une nouvelle fois par sa beauté. Elle portait une robe sombre agrémentée d’un collier qui dirigeait mes yeux dans son décol… non Clark, ne regarde pas par là… me disait ma conscience, même si je n’avais qu’une envie, la détailler des pieds à la tête, tellement tout chez elle me plaisait…
Mais qu’est-ce qui me prenait ?
Lois avait relevé ses cheveux, et des boucles d’oreilles pendait discrètement vers ses épaules dénudées. Elle était à couper le souffle.
- Bonsoir, dit-elle.
Dit quelque chose, dit quelque chose Kent !
- Tu es magnifique…
Elle rougit instantanément, ce n’était pas du tout ce qu’il fallait que je dise à un rendez-vous qui n’était pas un rendez-vous… mais ça m’avait totalement échappé. Et puis, elle était tellement jolie ce soir.
- Merci. Répondit-elle rougissante. Tu n’es pas mal non plus pour un faux rendez-vous.
Je souris. C’était comme si nous pensions la même chose… Je lui donnais mon bras, et nous nous dirigions vers la sortie.
- J’ai réservé un taxi.
- Tu ne veux toujours pas me dire où nous allons, Smallville ? me demanda-t-elle.
- Non… C’est une surprise.
- Tu sais que je n’aime pas les surprises…
- Ça ne me surprend pas du tout. Avouais-je la taquinant un peu. Mais j’aime te voir un peu nerveuse. Ça te va bien de ne pas toujours tout savoir.
Elle me donna, comme à son habitude, une tape amicale sur mon épaule. C’était devenu une sorte de rituelle entre nous. Je devais en avoir quasiment tous les jours. Pensais-je.
J’ouvris la porte du taxi, et la laissais entrer. Elle me fit un sourire moqueur, mais n’ajouta rien.
Le taxi qui nous emmena rapidement au restaurant se garant juste devant. Je me dépêchais de sortir pour lui tenir la porte.
- Quelle galanterie ce soir, se moqua-t-elle cette fois ouvertement en prenant la main que je lui tendais. On pourrait presque croire à un vrai rencard.
Je souris.
- Tu m’as demandais de faire les choses en grand, je te sors le grand jeu ce soir.
- Ça va devenir intéressant alors. Dit-elle en regardant autour de nous alors que je payais le taxi.
- Alors ? Où est ce fameux restaurant ?
- Dans l’immeuble juste au coin de la rue, répondis-je en lui proposant mon bras. Si mademoiselle veut bien me suivre, je vais l’y conduire.
Elle roula des yeux en souriant, mais n’hésita pas une seule seconde avant de prendre mon bras. Nous marchions jusqu’au coin de la rue. Là, son sourire disparut lorsqu’elle levait les yeux vers l’immeuble qui s’élevait devant nous.
- Rassure-moi, le restaurant se trouve au rez-de-chaussée n’est-ce pas ? me demanda-t-elle le regard vrillé vers le dernier étage.
- Non.
- T’es complètement dingue, Smallville, ce restaurant coûte une fortune… Tu as gagné au loto ou quoi ?
Je souris. Il y avait des jours, où j’avais cette sensation, quand j’étais près d’elle.
- Non, mais c’est le seul restaurant que Jimmy a pu me conseiller. Et surtout je tenais vraiment à te remercier.
Elle rougissait et je trouvais encore une fois, ses petits moments simplement craquants.
- Je n’ai pas fait grand-chose. Juste donner un petit coup de pouce.
- Lois ? Je suis moi aussi journaliste, je te rappelle. Dis-je taquin. Tu crois sérieusement que je n’aurai jamais su que tu t’étais porté caution pour moi pour que j’ai l’appartement.
- Que… oh non ! dit-elle véritablement mal à l’aise. Comment ? dit-elle abasourdis.
- Le jour de la signature. Il y avait ton nom sur les documents dans la case, caution et ta signature.
Je pris sa main dans la mienne et la regarda droit dans les yeux.
- Lois, tu m’as rendu un fier service, vraiment, c’est très gentil. Et je te promets que je ne te serai jamais débiteur… de toute façon, tu as trop de possibilités de me retrouver pour risquer d’avoir des dettes envers toi. Essayais-je de plaisanter.
- Oui, ce n’est pas pour rien que j’ai accepté ! Je savais que je pouvais avoir confiance en toi. Tu n’as pas était élevé à crédit toi. Me sourit-elle en me fixant droit dans les yeux elle aussi.
Encore une fois, je sentis mon cœur s’emballait, le siens aussi d’ailleurs, remarquais-je ce qui me ramena une nouvelle fois à la raison.
- On y va ? Demandais-je représentant mon bras.
Elle le saisit une nouvelle fois et se laissa entrainer. Dans l’ascenseur, Lois observait avec attention la ville apparaitre de plus en plus à travers les vitres. Elle semblait perdue dans ses pensées. Les lumières de la nuit rendaient la vue sur Métropolis saisissante. Pourtant, là, c’était de Lois que j’avais du mal à me défaire… « Pas un vrai rendez-vous, pas un vrai rendez-vous » me répétais-je pour m’obliger à garder la tête froide.
- La vue est superbe. Dit-elle
- Je suis d’accord. Répondis-je machinalement en ne la quittant pas des yeux.
Qu’est ce qui me prend ?
- Tu penses que c’est la sensation que peut avoir l’homme volant quand il décolle vers le ciel ? Ces lumières, cette densité qui apparait plus on monte vers le ciel, ça doit être stupéfiant. Dit-elle.
J’étais toujours étonné de constater à quel point Lois pensait souvent à cet homme volant, sans même savoir qu’il s’agissait de moi.
- Surement. Répondis-je seulement.
- Ça doit être vraiment sympa d’admirer n’importe quel paysage d’en haut.
À ce moment, la porte s’ouvrit sur The Sky Up Star, le restaurant 3 étoiles où je nous avais réservé une table. C’était l’un des plus luxueux de la ville. Jimmy m’avait parlait de ce restaurant, comme le « must » de Métropolis. J’avais un peu peur de l’addition finale, je devais bien l’avouer. Mais je crois que je voulais vraiment marquer le coup avec Lois. D’ailleurs, la réservation n’avait pas été des plus simple. Les samedis soirs, les hôtesses prétendaient être complet des mois à l’avance. Jimmy m’avait soufflé de parler du journal et de Lois Lane, et contre toute attente, il avait eu raison… Les places s’étaient mystérieusement libérées rien qu’à l’annonce de sa présence à cette soirée. Décidément, Lois m’aidait dans bien des domaines.
Je plaçais naturellement ma main sur le dos de Lois, et l’entrainais vers l’hôtesse de réception. Après avoir donné le nom de la réservation, un serveur nous conduisit à notre table, dans un coin intime où la ville offrait sa plus belle vue nocturne et nous remettait à chacun les menus.
Lois s’assit sans rien dire, les yeux rivés vers l’horizon et je me débarrassai de ma veste que je posai sur une chaise.
- Comment tu trouves ? lui demandai-je en croisant mes mains devant moi.
- C’est…
- Magnifique n’est-ce pas ? répondis-je en regardant moi aussi la vue sur Métropolis.
- Oui, et haut, mais c’est de la folie Clark ! murmura-t-elle.
- Tu n’es vraiment pas facile à impressionner ! M’esclaffai-je alors qu’elle haussait un sourcil dans ma direction.
Elle me sourit, et je retrouvais son air malicieux.
- Heureusement que ce n’est pas un vrai rendez-vous. Que pourrais-tu faire de plus si ça avait été le cas ?
- Je ne sais pas. Répondis-je sincère. Je ne crois pas être très doué pour les rendez-vous de ce genre.
Elle se mit à rire.
- Impossible, je ne te crois pas.
- Pourquoi ? Demandais-je surpris. Me croyait-elle un bourreau des cœurs ?
- Et bien, je ne sais pas. Tu ne sembles pas vraiment timide, ni mal à l’aise avec les filles. Sauf peut-être avec Tess Mercer. Répondit-elle plus taquine. Mais c’est une femme de pouvoir, peut-être est-ce ça qui t’impressionne ?
- Euh… Pas vraiment…
- Bonsoir. Puis-je vous demandez si vous avez fait votre choix ? nous demanda un serveur qui venait d’arriver.
Je me saisis rapidement du menu ne sachant quoi répondre sur le sujet « Oui oui, Lois, j’ai déjà rencontré Tess Mercer, je l’ai sauvé la semaine dernière, sans qu’elle ne s’en rende compte… » Ça sonne bizarre, non ? Même pour moi.
Lois m’imita et elle aussi se mit à lire le menu.
- Non, pas encore. Répondis-je au serveur.
- Voulez-vous un apéritif. Demanda-t-il.
- Bien sûr, Lois ? Demandais-je, il y a quelque chose qui te ferait plaisir ?
Elle se pencha vers moi et se mis à chuchoter…
- Tu m’as amenée dans un resto où ils n’osent même pas mettre les prix sur la carte ?! dit-elle entre ses dents cachant sa bouche derrière sa main pour que le serveur ne la voie pas.
Je levai un œil vers ce dernier qui affichait un sourire discret en relevant le menton.
- Les femmes n’ont jamais les prix dans ce genre de restaurant, lui répondis-je. Mais t’inquiète… moi, je les ai bien tous. « Et d’ailleurs, ça faisait vraiment mal ! » même un verre d’eau minérale n’était pas en dessous de 10 dollars.
- Oui, c’est bien ce que je pensais… Tu m’as amenée pour un repas qui n’est pas un rendez-vous, dans un restaurant sexiste, ou l’homme doit forcément payer l’adition ! S’exclama-t-elle.
- En même temps, ils n’ont pas tort, c’est bien moi qui t’invite ce soir, non ? Répondis-je en souriant.
Elle leva un sourcil, pensive, et finit par hausser les épaules pour se replonger dans sa carte.
Le serveur se pencha vers moi.
- Cette demoiselle est charmante monsieur, me chuchota-t-il.
- Je sais, répondis-je sur le même ton avant de m’adresser à Lois. Alors, tu as choisi ?
- Je prendrais bien un verre de vin blanc. Répondit-elle au serveur.
- Bien Madame, puis-je vous proposer un Tariquet. Nous en avons un excellent, sucré et fruités à souhait. C’est un vin très apprécié en apéritif.
Malgré moi, je regardais le prix du verre sur ma carte… 25$... Hey bien, allons-y.
- Parfait pour moi. Clark ? me demanda-t-elle.
- Euh, la même chose. Répondis-je en souriant.
- Voulez-vous prendre le temps de choisir les mets suivants ? nous demanda le serveur.
Je regardais Lois, plongeait dans sa carte, me demandant si elle avait choisi.
- Non, c’est bon, je crois que j’ai choisi… Je n’ai jamais mangé de canard conflit à la périgourdine, fit-elle hésitante.
Je lui souris et tendis la carte au serveur.
- Dans ce cas, ce sera deux confits de canard s’il vous plait. Quel vin me conseilleriez-vous ?
- Avec ceci je vous conseillerais un Buzet de France, Le Château de Guyze
- Ce sera très bien merci.
Il s’éclipsa et je me tournais vers Lois qui me regardaient avec des yeux ronds.
- Quoi ? lui demandai-je.
- Tu as compris ce qu’il a dit ? Une bouse de France ? dit-elle essayant d’imiter l’accent du serveur.
- Un Buzet, la corrigeai-je amusé. C’est une ville française.
- Toi, un p’tit fermier du Kansas, tu connais les vins français ? me demanda-t-elle hébétée.
- J’ai séjourné à Paris pendant quelques semaines. Répondis-je. J’ai partagé un appartement avec un apprenti chef cuistot qui m’a fait découvrir la France des goûts. Je t’avoue avoir eu un peu de mal à sortir du hamburger au début, mais leurs vins ont des bouquets vraiment très variés et mélangés à leur gastronomie, c’est un vrai régal. Ce type était un passionné, il m’a fait partager son savoir et sa passion.
- J’ai l’impression que tu as tout vu et tout fait dans ta vie ? Plaisanta-t-elle.
Je ris légèrement et secouais la tête.
- Je n’étais pourtant encore jamais sortie avec Lois Lane.
- Vrai ! Et ça n’est pas encore le cas, je te rappelle… ce n’est pas un vrai rendez-vous.
C’est étrange à quel point je me sentais détendu avec Lois. Elle avait ce pouvoir sur moi de me faire tout oublier. Et pendant ce repas, j’oubliais même que je n’étais même pas humain. Ça me semblait être une soirée parfaite, agréable. Au point que je me permettais même de rêver à peut-être avoir un vrai rendez-vous avec elle. Comme un homme et une femme normale, comme un humain. C’était nouveau, agréable.
Je levais mon verre de vin blanc que le serveur nous avait apporté avec de petits amuses bouche et portez un toast.
- Alors à notre faux rendez-vous. Dis-je en levant mon verre vers elle.
Elle sourit et m’accompagna.
- À notre faux rendez-vous. Répétât-elle avant d’entrechoquer nos verres ensemble.
Quand elle mit son verre en bouche, elle sembla réellement apprécier le mélange liquoreux.
- C’est délicieux. Et je ne sais même pas ce que c’est.
- C’est également un vin français, du sud-ouest. Il me semble. Un vin gorgé de soleil.
Je goutais les amuses bouche. Très bon également.
- Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle suspicieuse.
- Je dirais un feuilleté de blettes. Répondis-je pas très sûr de moi.
- De blettes ? tu veux dire, les insectes ?
Je rigolais.
- Non, pas des blattes, des blettes, répétais-je en articulant bien. C’est une plante, comme les épinards si tu préfères.
Elle enfourna le petit feuilleté.
- Mmmh, ça va finalement, c’est plutôt bon. Commenta-t-elle en reprenant une seconde bouchée.
Quelques minutes après, le serveur revint et me présenta une bouteille de vin que je tâtai pour vérifier la température. J’acquiesçai et il entreprit de la déboucher alors que je regardais Lois qui paraissait s’amuser de mon manège œnologique.
- Je ne t’imaginais pas comme ça, me dit-elle.
- Comme ça comment ? dis-je surpris.
- Aussi fin connaisseur.
- Serais-tu superficielle pour croire que les habitants des campagnes sont forcément des incultes, plaisantai-je alors qu’elle piquait un fard.
- Non bien sûr que non. Je veux dire, tu me surprends de jour en jour toujours un peu plus, c’est tout, finit-elle en souriant.
Et là, je ne sus que répondre. Je sentais mes muscles se liquéfier totalement devant son rougissement que je ne cessais de trouver mignon. J’avais l’impression d’être sur un nuage, en apesanteur. Je sentis la chaise craquer légèrement et je me rendis compte que ce n’était pas qu’une impression. Je m’étais soulevé de quelques centimètres sans m’en rendre compte. Un bruit sourd surprit tout le monde quand ma chaise atterrit brutalement sur le sol.
Je portais rapidement le verre de vin à mes lèvres pour détourner l’attention.
- Il est exquis ! Déclarais-je d’un ton solennel alors que Lois éclatait de rire.
Lois dégusta ses plats avec ravissement une fois que je lui eus expliqué quel couvert utiliser pour l’entrée et le plat principal, me rappelant les cours de Norber pendant mes nombreuses semaines à Paris. Cela nous avait valu un bon moment de rire, surtout moi, alors qu’elle pataugeait avec ses outils. Tous ces instants, me rappelait l’Afrique, lors de notre première soirée ensemble. J’avais dû lui expliquer comment tout fonctionnait. Je l’avais découvert pour la première fois cette soirée-là. À rire, comme maintenant, à s’amuser avec Jenky, à se détendre et à me sourire …  Elle était adorable, tout en elle me plaisait. Elle était à la fois charmante, attendrissante, bornée aussi, têtue, intelligente, coriace… Elle me plaisait, trop, sans aucun doute me rendis-je compte au même instant. J’avais envie de la voir sourire à chaque instant, comme maintenant. J’avais envie de passer tous mes instants avec elle. J’aimais la voir rire aux éclats, voir ses yeux pétiller de bonheur. Je la trouvais juste parfaite. Quand arriva le moment du dessert, je me contentai de la regarder se délecter de son fondant au chocolat.
-Mmmh, il est exquis ! déclara-t-elle plongeant sa cuillère dans son dessert en me jetant un regard taquin.
Je souris.
- Tu es plus douée pour la dégustation du chocolat que pour celle du vin.
- En faite, je suis surtout douée avec la bière. Répondit-elle en dégustant son fondant. Je suivais machinalement le mouvement de sa cuillère vers ses lèvres à chaque bouché.
- Tu en veux ? Me demanda-t-elle.
- Hein ? Tentai-je de dire lamentablement. Ne sachant plus trop ou j’étais.
Elle me sourit et me tendit sa cuillère de chocolat.
- Goute ça, Clark.
Sans vraiment comprendre ce qui m’arriver, je m’exécutais sans tarder.
- Mmmh, délicieux, susurrai-je alors qu’elle récupérait sa cuillère et reprit une autre part du chocolat qu’elle avala à son tour.
Son cœur se remit à battre plus fort et ses joues rougirent instantanément.
Des fois, je donnerais n’importe quoi pour savoir à quoi elle pouvait penser.
Elle reprit une bouchée qu’elle avala tout doucement, fermant même les yeux pour mieux l’apprécier. De mon côté, je sentais comme une combustion à l’intérieur, et je me tortillai sur ma chaise. J’espérais juste ne pas me remettre à flotter. Cette soirée commençait à déraper sérieusement, non ?
Et pourtant, elle prenait une tournure qui me plaisait affreusement également.
Elle me toisa un moment et la seconde d’après, elle partit dans un grand éclat de rire. Je la regardai sans comprendre, et j’éclatais de rire moi aussi. Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait, mais ça faisait du bien. J’avais l’impression que la tension de la soirée retombait d’un coup, et ça devenait plus sain, plus simple, plus normal.
- Si tu voyais ta tête ! S’exclama-t-elle en pouffant derrière sa serviette de table.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, bougonnais-je faussement alors qu’elle riait de plus belle.

J’attendais qu’elle finisse la dernière bouchée de son dessert et je lui proposais de terminer la soirée ailleurs. Elle accepta rapidement, surement curieuse de ce que j’avais bien pu prévoir…


à suivre... 

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jeudi 11 avril 2013

Beacon of Hope Article 27



Pov Clark

Cette semaine avait vraiment mal commençait. Je pense que j'avais vraiment besoin d'être enfin seul dans mon appartement. Je devais me concentrer sur la situation qui commençait sérieusement a m'échapper.

Je ne pensais pas que mes interventions se seraient découvertes aussi rapidement.

Tess Mercer, j'avais bien compris qu'elle ne m'avait pas vu, mais ma voix l'avait interpelé. Fallait vraiment que je pense à préserver mon identité, sinon très vite, les gens pourrait remonter vers mes proches. Et il était hors de question qu'ils leurs arrivent quoique se soit.

Ce soir, j’étais rentré avec Lois, elle en avait profité pour faire quelques courses en passant devant l’épicerie et maintenant je lui servais de porteur tout en l’écoutant me parler sans arrêt de l’homme volant… Et c'était encore pire  depuis que Perry semblait lui aussi intéressé par cette histoire. Il nous avait donné carte blanche pour trouver tout ce qu'il y avait à découvrir sur le mystérieux justicier.

J'avais pourtant essayé de la convaincre que ce n'était sans doute pas la même personne, mais pour une raison que je ne saisissais pas, Lois était persuadée du contraire.

- Je sens que cette semaine va être génial.  Dit-elle soudain. Je le sens, je le sens. Je suis enfin proche du but.

- Peut-être que ça ne l’intéresse pas de faire le une d’un journal. Dis-je, essayant encore de minimiser le sujet.

- Clark ! Dit-elle en levant les yeux au ciel. C’est notre métier de révélé la vérité ! Si on ne parle pas de ce justicier, ne je vois pas à quoi on sert ! Sérieusement, un homme qui vole, si ça, ce n’est pas un scoop, je ne m’appelle plus Lois Lane !

« Oui, un scoop ! » Répétais-je mentalement. Si seulement je savais qui j’étais réellement... Qu’est se qu’elle penserait ? Serait-elle toujours aussi enthousiaste si elle savait que son homme volant n’était sans aucun doute, même pas humain ?

- Tiens, Aufaite Clark… dit-elle semblant soudain mal à l’aise… Euh…j'ai vérifié pour samedi, et je suis libre pour le fameux restau.

C'était bien la seule chose qui me réjouissait.

- Génial, alors on peut dire que le rencard est confirmé. Répondis-je machinalement.

- Un rencard? Répétât-elle, soulignant le terme.

Devant sa réaction, je compris instantanément que j'avais parlé trop vite.

- Non non, pas un rencard, rencard... Répondis-je dans la précipitation. Juste un "rendez-vous"... Euh, "un date*… » Enfin un dîner, juste un diner.

Aidez-moi! Implorais-je intérieurement.

- un rendez-vous qui n'est pas un vrai rendez-vous.

Ma langue était devenue soudainement pâteuse, je me mettais à bafouiller. Sans faire attention, je me pris les pieds dans le trottoir et je laissais tomber mon chargement ! 

« Oh non ! »  Depuis quand suis-je devenu maladroit? Me demandais-je.

Je me baissais pour ramasser rapidement les quelques oranges qui s’étaient échappées du sac. Lois en fit de même. Le problème, c’est que je ne l’avais pas vu avant de me relever, et de cogner ma tête contre la sienne.

- Aie !! cria t-elle.

« Oh non !! »

 - Clark ! Tu es fais dans l’acier ou quoi ?  Dit-elle en se frottant la tête l'air un peu sonner…

 Instinctivement, j’approchais mes doigts sur son crâne pour vérifier qu’elle n’avait pas plus de dégât.

- Attends ! Fais voir ? M’inquiétais-je.

Contre toute attente, elle se laissa faire… un sourire envahissant ses lèvres.

- Je crois que je vais réussir à m’en remettre Lancelot ! Mais la prochaine fois… enlève ton armure ! dit-elle en se mordant les lèvres… Même s'il me tarde de savoir si tout est aussi dur chez toi.

Elle s’arrêta net ! Et moi, j’avais l’impression que mon visage atteignait les 1000 degrés Fahrenheit** 

« Oh non ! » Elle est en train de me faire une de ses plaisanteries et moi je rougis comme un paysan.

Vite vite… trouve un truc à dire ?! Sinon elle ne va pas te laisser t'en sortir comme ça !

- Donc… Euh… Pour notre diner… ? Entre amis biensur, enfin je veux dire… comme deux amis… répétais-je nerveux me remettant à bafouiller ! 

« Paysan ! » 

- Je crois que j'ai compris l'idée. Me sauva-t-elle, avec un visage devenu plus songeur.

Ouf... Même si ça ne m'aurait pas déranger que se soit un vrai rencard, je ne pouvais pas le prétendre. Après tout, se n'étais que pour la remercier de son aide pour l'appartement et le reste.

- Biensur, se n'est pas parce que se n'est pas un vrai rendez-vous que tu dois m'emmener dans un fast food, on n’est bien d’accord hein ? M’intérrogea-t-elle me fixant droit dans les yeux.

- Pas de fast food. Promis-je imitant le signe des scouts. Tu pourras de permettre de porter une belle robe pour aller danser. Ajoutais-je me demanda déjà pourquoi j'avais dit ça.

- Parce que tu comptes m’emmener danser ? Dit-elle visiblement un peu déstabiliser ! 

« Danser ? Mais quel crétin ! Pourquoi j’avais dis ça ?! » 

- Ben… Euh… Oui… Pourquoi pas… ça te plairait ? 

- Oui... euh... enfin, si tu veux, dit-elle ne sachant plus sur quel pied danser pour le coup.

Lois qui ne savait plus quoi dire… ça c’était un scoop ! J'avais réussi à lui couper le sifflet !

Aller danser n'était peut-être pas une si mauvaise idée après tout... Enfin, sauf que... Je ne savais absolument pas danser.
« Quelle idée débile ! »
- Mais vaut peut-être mieux s'en tenir au diner après tout, dis-je en priant pour qu'elle ne m'oblige pas à danser.
Elle souffla, avant d’ajoutais…
- Oui, c'est peut-être mieux. T'imagines, sinon ça aurait l'air d'un rencard !
- Oui, et ça n'en ai pas un ! M'empressais-je d'ajouter d'un ton étrange que je ne me connaissais pas.
- Évidemment que non, renchérit Lois.
Mais pourquoi étions-nous d'un coup mal à l'aise.
Nous arrivions devant notre immeuble et je me sentis soulagé de ne pas avoir à continuer cette conversation plus longtemps.

Pourtant, d’un autre côté, j'adorais ses moments que nous partagions avec Lois, je les aimais sûrement trop. Mais je ne devais pas m'imposer. Me répétais-je intérieurement.

En arrivant chez moi, je repensais à Tess Mercer et les différents sauvetages que j'avais effectués. Même si pour le moment. personne n'avait réellement pu savoir qui j’étais, si je voulais garder mon identité secrète il fallait que je dissocie beaucoup plus mes deux facettes.  Peut-être avec un costume que j'enfilerais pendant mes sauvetages. Ça m’évitera d'abîmer ceux que je portais pour le boulot et ça me permettrait de moins faire le rapprochement. Peut-être devrais-je porter un masque aussi ?

Je regardais dans mes affaires, essayant de trouver ce qui pourrait faire office de costume. Mais je n’avais pas grand-chose qui y ressembler. Un vieux tee shirt bleu et ce blouson rouge, que je ne portais plus depuis le lycée. « Smallville Hight school ». Nan !! trop reconnaissable, il y avait même mon prénom imprimé !

C’était mon vieux blouson de quaterback de l’équipe, en dernière année au lycée. A cette époque, je sortais encore avec Lana. me rappelais-je nostalgique d'une époque où la vie semblait plus simple. Quoique, ma vie n’avait jamais été simple.

Depuis mon retour aux Etats-Unis, j’avais rapidement reprise contact avec Chloé, qui m’avait appris qu’elle et Lana s’étaient toutes les deux retrouvées à Gotham. Lana était interne à l’hôpital neurologique de la ville. Elle travaillait en étroite collaboration avec les neurologues de l’asile d’Arkham dans les collines de Gotham. Cet asile était connu dans tout le pays pour y héberger les pires psychopathes de tous les Etats-Unis. J’avais beaucoup de mal à imaginer, ma naguère douce Lana dans un endroit aussi sombre. Mais les années étaient passées, et nous ne nous étions plus contactés directement depuis mon départ de Smallville.

Et maintenant, elles étaient toutes les deux à Gotham. Gotham rien que le nom donné des frissons. Depuis quelques temps, des rumeurs évoqué un fantôme qui nettoyait les rues de la ville. Chloé aussi m’en avait vaguement parlé. Le Batman… l’appelait-elle me disant qu’il faudrait peut-être un type de ce genre dans les quartiers nord de Métropolis en ce moment. Elle aussi avait semblé inquiète par rapport à cette situation. Lois lui en avait surement parlé.

Avec Chloé, les années n’avaient rien changé à notre amitié. Elle était toujours aussi naturelle, même si je ne lui avais jamais parlé de mon secret. Non, personne ne me connaissait vraiment, à part mes parents.

Ils étaient les seuls à qui je pouvais parler de mes inquiétudes. Face a mes questionnements, c'était donc devenu naturelle de leur demander leur avis. Je pris mon téléphone, et j’appelais à la ferme sans attendre.

Rapidement, ma mère décrocha le combinai. Toujours ce même entrain quand elle reconnaissait ma voix. Je lui parlais de mes doutes, et à mon grand étonnement, elle m’ordonna presque de venir immédiatement la voir. Elle avait une surprise pour moi.

Quand j’arrivais à la ferme, je découvris un chantier méconnaissable. Il y avait du tissu partout dans des couleurs flamboyantes.

- Woua ! Qu’est-ce que c’est que tout ça ? Demandais-je étonné.

- Demande à ta mère ?! Répondis mon père sarcastique. Elle essaye de te transformer en héros de bande dessiné… Tu sais, le genre Spiderman. Continuât-il plus sur le ton de la confidence.
- Tu connais Spiderman? Dis-je surpris. Mon père était un fermier du Kansas qui passait sa vie dans les champs, pas vraiment le genre à lire des comics.
- Évidemment Clark, je ne suis pas un vieillard, je connais quelques trucs de jeunes. S'exclama t-il !
Je le regardais comme pour sonder son âme... Pas besoin de vision au rayon X pour ça.

- Très bien, j'avoue ! C'est ta mère qui m'en a parlé! Dit-il en levant les mains en l'air.

- Je vois ! Répondis-je plus confiant ! Encore ces forums de geeks ?

- Exactement. Elle est persuadée que tu dois porter un costume pour préserver ton identité secrète. Avant elle passait ses soirées sur les forums d’ovnis, maintenant c’est les bandes dessinée… Je t’assure Clark, cette femme ne cessera jamais de me surprendre. Dit-il un sourire en coin. Elle traine sur ses forums remplit de ceux que tu appelles « geeks » à la recherche du costume qui te mettrait le plus en valeur. Elle a d’ailleurs déjà confectionné quelques modèles et croquis… Et depuis que tu l’as appelé, elle est devenue totalement dingue !

Je fronçais les sourcils, inquiet. Je n'aimais pas savoir ma mère trainant sur ces forums. Je ne sais pas qui elle pouvait y rencontrer, mais à chaque fois, elle en ressortait avec des idées totalement farfelus !! Il ne doit y avoir que des fous dans ce genre de site.

- Aïe… Ou est-elle ? Demandais-je anxieux.

- Dans la chambre, sur sa machine à coudre. Je te laisse l’affronter… Bonne chance. Dit-il riant sous cape en me faisant un clin d’œil.

A reculons, j’entrais dans la chambre, prêt à tout affronté… Enfin c’est ce que je croyais.
Il faut dire que quand ma mère avait une idée en tête, elle y mettait tout son cœur. Et il devenait très difficile de lui refuser quoique ce soit.

- Maman ? L’appelais-je en entrant dans la pièce.

- Chéri ! Tu es là ! S’exclama-t-elle radieuse.

Ma mère était sur une petite table, au milieu de dessins et de tissu. Un bazar qui était très inhabituelle chez elle. Enfin sauf quand elle était passionnée. 

- Tu vas voir, j’ai plein d’idée pour ton costume. Mais avant, faut que je vérifié un truc. Déshabille-toi !

- Hein ?

- Faut que je prenne tes mesures exactes.

- Maman, quand je parlais de costume, je pensais à un truc très simple. Tu sais, le genre jeans, tee shirt…

- Quoi ? Ne soit pas ridicule Clark, ce n’est pas un costume un jean et un tee-shirt !

Ridicule ? Rien que les couleurs rose fuchsia, vert sapin ou encore ce jaune poussin me faisait peur.

Allez Clark ! Soit un homme.

- Maman, j’ai dessiné un truc, tu vas voir, c’est très simple. Je sortais la feuille sur lequel j’avais commençais à dessiné un semblant de costume. Mais… trop tard…

Elle ne prit même pas la peine de le regarder. Au lieu de ça, elle me força à enlever ma chemise, et mesura mes épaules.

- Wouah ! 170 cm ! T’es plus balaise que je ne le penser chéri. Dit-elle en bloquant sur le chiffre de son double décimètre. J’espère qu’il y aura quand même un costume qui va t’aller.

Moi, j’avais plutôt tendance à prier pour que ce ne soit pas le cas.

- Allez trésor ! Essaie celui là. Dit-elle en me tendant un truc immonde qui ressemblait à une fourrure de léopard.

- Euh… t’es sur ? dis-je très dubitatif.

- Mais oui… Tu as la force d’un Lion, la rapidité d’un guépard. Tu as tout des caractéristiques des animaux d’Afrique… Tu seras l’homme de la savane. C’est l’idéale.

- Euh… Si tu le dis Maman. Répondis-je ne voulant pas la froisser.

A contre cœur, j’ôtais mon jeans, et enfilais le costume… C’était extrêmement moulant. Je me mis devant miroir et je constatais les dégâts…

C’était juste immonde. Et cette ceinture orange ? Que voulez-t-elle que j’en fasse ?

- Alors ? Me demanda-t-elle finalement.

Je me retournais vers elle. Et je l’a vis esquissait un sourire.

- Euh… Ce n’est peut-être pas l’idéale finalement… avoua-t-elle en faisant une grimace. Le léopard, ce n’est peut-être pas se qu’il te faut.

- Je crois oui. Confirmais-je, en enlevant rapidement cette horreur.

- Mais ne t’inquiète pas, j’ai autre chose en réserve ! s’enthousiasma t-elle une nouvelle fois.

- Maman, j’ai toujours mon cro…

Mais elle était déjà sortie dans le salon et m’apporta rapidement un autre costume… Cette fois, il était tout vert.

- Essaie ça. Dit-elle en me le tendant.

Mince !! Mais qui pouvait oser porter continuellement du vert pour un costume… J’étais sur que même dans les bandes dessinées, personne ne tenterais de mettre cette couleur !

- Euh… pourquoi vert ? Essayais-je de découvrir, me préparant au pire.

- Oh, c’est très simple, chéri. Comme tu es rapide, je me suis dit. Si je reprenais une couleur naturelle, tu pourrais encore plus te fondre dans la nature. Et regardes ! J’ai mis des petites ailes comme le Dieu Romain Hermès dans la mythologie antique.

Je regardais rapidement la casquette, qui était effectivement agrémenté de deux petites ailes jaune !

- C’est Mercure chez les Romains maman, Hermès, c’est chez les Grecs. Mais non, je ne suis décidément pas fan non plus.

- Ah oui ? Pourquoi ? dit-elle en me forçant à le mettre quand même. Et je m’exécutais une nouvelle fois.

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- Déjà… je ne suis pas à la campagne, mais en pleine ville, alors le vert… ce n’est pas très discret. Ensuite, la casquette maman ?! Elle va s’envoler direct… et ça, même si je ne cours pas à pleine vitesse. Et ce truc devant les yeux ! ça gène.

Et c’était sans compter que, dans cet accoutrement, j’avais l’impression d’être un mélange entre Luigi dans Mario Bros et Asterix !! Et ça, ça ne le faisait vraiment pas !

- Ok Ok ! J’ai compris, celui là, tu ne l’aimes pas !

Mais, une fois encore, elle retrouva un nouveau costume…

- Ah ça non !! Hors de question Maman !! Paniquais-je ! C’est rose !!

- Et alors ? Le rose va très bien à des bruns.

- Tu pourrais m’ajoutais un nœud dans les cheveux et mettre Hello Kitty sur le devant de la ceinture aussi. C’est à la mode ! M’exclamais-je horrifié, imaginant la tête que je pourrais avoir dans cette panoplie ! Oh non ! Si Lois avait un jour connaissance de ses essayages, j’étais bon pour disparaitre au fin fond de la Terre !! Mais heureusement, jamais elle ne serait au courant ! Me clamais-je revenant sur le costume.

Ma mère en sortie encore un, bleu cette fois. Une couleur que j’appréciais déjà plus… Mais j’étais encore loin d’adhérer à son histoire de costume moulant…

- Et puis, j’ai une question Maman ! Pourquoi tu d’obstines à mettre des slips au dessus de tous ses costumes ?? La questionnais-je, réellement intéressé par l’argumentaire qu’elle pourrait avoir. Après tout !! C’était une idée plutôt particulière ! Mettre un slip par-dessus ?? Ou avait-elle bien pu pêcher ça ?

- Euh. je ne sais pas, je trouvais ça seyant, ça met en avant tes belles fesses musclés chéri !

- Maman ! M’exclamais-je une nouvelle fois horrifié ! Pourquoi avais-je voulu savoir, déjà ?

- Une chose est sur… Ce n’est pas ton visage qu’on va regarder quand tu te promèneras dans ce genre de costume ! ajouta-t-elle en s’éclaffant.

Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire également devant sa bonne humeur.

- Bon, je commence à être à courts d’essayage là ! Mais j’avais élaboré un nouveau modèle.

- Non merci !

- Je t’assure, il peut faire son effet ! me dit-elle en me faisant son regard de… « tu oserais faire pleurer ta maman en lui refusant quoi que de soit ? » Oh non ! Impossible de résister…

- Tu promets d’arrêter avec les slips ? Demandais-je lui montrant que je craquais finalement.

- Promis, pas de slip cette fois !

- Très bien…montre moi Maman !

Elle me remit un dessin… Les couleurs chatoyantes venaient d’un coup de s’envoler… C’était même, au contraire, plutôt sombre.

- Je me suis inspirée du justicier de Gotham city. Dit-elle.

- Gotham, tu veux dire, le Batman ? Tu y crois ? Demandais-je étonné qu’elle connaisse sont existence.

- Si j’y crois ? biensur… j’y crois autant que je crois en toi.

- Chloé m’en a parlait également.

- Chloé à toujours eu un bon flaire, tu devrais te fier à elle. Bon alors qu’est se que tu en penses ?  me demanda t-elle. impatience…

- Et bien, je trouve ça pas mal… J’aime bien l’idée du manteau…

- Oui, ça fait comme une cape, je trouve que ça peut donner beaucoup d'effet quand tu voleras.

- Par contre, tout en noir, j'ai un peu peur d'effrayer les gens. Le Batman fait peur. Je veux aider les gens, leur inspirer confiance. Vu se que j'ai vécu pendant mes voyages, je ne suis pas sur que l'humanité soit encore prête a accepter sans crainte d'abriter un extra-terrestre. Je veux donc éviter en plus de leur inspirer de la méfiance ou de la peur rien que par mon physique.

- Alors, Finalement, tu veux de la couleur ?

Je souris…

Je sortie le croquis que j’avais fait, pris un de ses crayons pour y ajouter une petit touche supplémentaire… Après tout, j’avais une sorte de cape chez moi.

Cette fois, ma mère regarda enfin le dessin.

- Oh, mais ça j’adore ! s’exclama t-elle. Les couleurs sont formidables… Mais à la place du jeans, tu pourrais peut-être mettre....

- Oh, non, tu ne vas pas recommencer avec les slips ! Rigolais-je

Elle sourit.

- Ça me rappelle des souvenirs. Dit-elle en se dirigeant vers son lit.

Elle sortie des photos du tiroir de sa table de nuit.

- Regarde ! C’est toi quand tu étais petit. Tu te promenais toujours avec cette couverture que tu utilisais comme une cape… Et… Il y avait ça aussi, tu l'avais dessiné et tu le mettais sur ta poitrine. c'est le symbole attaché à ta cape.

Ma mère me montra le fameux « S », qui représenter le seul rapprochement que je pouvais ressentir avec mes origines.

Je repris mon dessin, et ajoutais un nouvel élément à mon croquis…

Ma mère et moi, échangions un regard complice.

Je crois que j’avais enfin trouvé mon costume…

                                                                                             




*un date = anglicisme pour "date", rendez-vous en anglais

**oui aux USA, on parle en degrés Fahrenheit, et non en degrés Celsius