mercredi 28 novembre 2012

Beacon Of Hope Article 06




Depuis ce jour, j’essayais d’éviter encore plus Lois. Alors qu’elle faisait tout pour se rapprocher de moi. Ses révélations sur cet « homme volant » qui parcourais le monde m’avais rendu nerveux. Et si elle me redécouvrait encore en train de voler, je doute que cette fois, elle ne fasse pas le rapprochement. En plus, si la grande Lois Lane croyait en cette histoire et qu’elle enquêtait, je n'étais pas sûr du tout d’avoir été assez discret pour qu’elle ne finisse pas par découvrir quelque chose. Comment allais-je m’en sortir. Je devais me vraiment me faire oublier.

- Clark, ou cours- tu encore comme ça ? L’entendais-je alors que je m’apprêter à sortir en foret.

- Je vais juste faire un tour.

- Tu vas à l’entrepôt d’armes? Demanda-t-elle  en chuchotant.

- Non !

- Ho ! Dommage…. Répondit-elle déçue. Je peux d’accompagner ?

- Je ne suis pas sur que se soit une bonne idée. Tu sais, la jungle c’est dangereux.

- Dixit l’homme des cavernes parce qu’il a quelques choses entre les jambes que je n’ai pas… répondit-elle sarcastique.

 Je lever les yeux au ciel.

- S’il te  plait ? supplia t-elle comme une enfant.

- Tu as gagné ! répondit-je et elle me fit un grand sourire. Je reste ici. Finissais-je.

Cette fois, c’est elle qui leva les yeux au ciel.

Je reparti vers ma hutte et Lois se précipita derrière moi.

- Clark, j’ai une idée. Pourquoi ne pas organiser un treck aux abords de l’entrepôt. Peut-être qu’a deux, on pourrait découvrir d’autres choses. Dit-elle avec grand enthousiasme.

 Je me retournais pour lui faire face.

- Lois, se n’est pas une balade. C’est dangereux. Et loin.

- Ce n’est pas se que je voulais dire. C’est juste que j’aie envie de voir par moi-même cet endroit. Et puis, je n’aurais jamais fait ce métier si je n’étais pas prête à prendre des risques Clark !

-  Je ne sais pas trop, hésitais-je... Lois, entrepôt, armes à feu... c'était des termes qui ensemble m’angoisser sans que je ne puisse dire réellement pourquoi.

-  S’il te plait. Me supplia-t-elle encore une fois.

-  Tu veux qu’on travaille ensemble maintenant ? Demandais-je surpris.

- Je ne te piquerai pas ton scoop Clark. C’est toi qui a trouvé l’info, je t'assure. Mais j’aimerai participer et mettre ces gens là ou il le mérite, derrière les barreaux. C’est mon métier de découvrir la vérité et d’arrêter les truands.

- Je vais voir se que je peux faire Lois. Mais je ne pense pas que tu devrais venir là bas.

- Je te laisse décidais. Après tout c’est ton scoop.

- Si c’est mon scoop, pourquoi veux-tu prendre autant de risque ? Mais à peine formulais-je ma question, que je compris instantanément la réponse. Tu penses que  ton homme volant peut faire partie de ce trafic ?

- Quoi ? Non, biensur que non. J’ai du mal me faire comprendre la dernière fois. Cet homme volant, s’il existe, il n’est pas le genre "trafiquant d’armes" ou autre. Ce serai même plutôt le contraire. Un genre de héros… Les gens qui disent l’avoir aperçu le décrive comme un homme gigantesque, certain le disent blanc, d’autres halé, la peau mat. Apparemment il serait brun. Les témoignages ont l’air de concorder sur ce point. Et il a une force hors du commun, il serait même peut-être insensible au feu. Les récits le concernant sont assez incroyables. Mais souvent auréolé de choses invraisemblables. Je n’arrive pas à démêler le vrai du faux. En tout cas, il n’est certainement pas impliquer la dedans.

- Tu as l’air de l’admirer. Dis-je toucher.

Elle rougit instantanément.

- Non, ce n’est qu’un article Clark ! Mais disons que s’il existe… enfin…  tu te rends compte de ce que ça veut dire ? Il y aurait une sorte de super héros.

- De super-héros ?

- Oui. Dit-elle plus que convaincu. Et si je suis la première à le trouver et à l’interviewer, je te jure que le prix Pulitzer et pour moi. Et pour lui, peut-être le prix Nobel de la paix. Dit-elle dans un sourire. 

Je ne pu m’empêcher de lui rendre son sourire. Elle avait l’air si enthousiaste.

- Et alors, tu as  découverts des choses sur lui ici ? Demandais-je prudent.

Elle se rembruni

- Non, pas de trace de lui ici. Chez les Elmono, le seul homme brun/blanc et fort dont me parle Jenky c’est toi !  Il a une  certaine admiration de toi ce gamin tu sais ça ?

- Oui, j’avais remarqué.

- Bref, Il me dit « Clark très fort, lui bon chasseur et homme blanc ».

Je lui souris.

- Donc, je ne voudrais pas te vexer, mais tu es loin des descriptions que l’ont à pu me faire. Je n’ai absolument rien.

- Ah oui ? Je suis brun pourtant. Répondis-je. 

Tu joues avec le feu là Kent… qu’est se qui te prend ?!

Elle se mis à rigoler.

- Oui, comme des millions d’hommes sur cette Terre. Mais bien que tu sois grand, t’es pas non plus gigantesque, et surtout est-ce que tu voles Clark ?

-        Euh… répondis-je, ne sachant pas réellement si je pouvais lui mentir sans qu’elle ne le remarque.
Elle me regarda en soupirant.

-        Ne fait pas l’imbécile,  Clark ! dit-elle en me donnant en coup de poing amical sur mon épaule. Je ne te parle pas de prendre l’avion. 

Je lui souris. C’était peut-être plus facile de blaguer avec elle plutôt que de lui mentir.

-      - Donc tu n’es pas « « l’homme volant » me sourit-elle amicalement. Et si tu fini par le croire, dis le moi, je t’emmènerais volontiers voir un psy moi-même !

Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire à ses blagues. Et au moins, j’étais fixé, elle semblait n’avoir aucun soupçon me concernant. Après cette conversation je me sentais rassurer. Et la côtoyer devenait plus facile.

Concernant l’entrepôt, je retournais le voir plusieurs fois, et je fini par surprendre une conversation téléphonique qui me confirmera qu’une importance cargaison devait être transférer bientôt. Des gardes supplémentaires devaient venir et la protection se renforçait. Je pense qu’il était temps de décrocher mon scoop. Avec Lois toujours dans le village, je ne pouvais pas faire comme si je me débrouillé seul. J’espérai donc convaincre Killy de me servir une nouvelle fois de guide jusqu'à la frontière et ensuite me diriger seul à l’entrepôt. Il me fallait des preuves avant de faire intervenir  le gouvernent ou l’ONU. Et il me les fallait de la manière la plus fiable possible pour un humain. Maintenant, je n’avais plus droit à l’erreur...


mardi 27 novembre 2012

Beacon of Hope Article 05





Je mettais levé plus tôt ce matin, espérant éviter Lois. Sa révélation sur sa connaissance de l'homme volant m'avait particulièrement troublé. Elle ne semblait pas se douter de quoique se soit, mais chercher cet homme, qui n'était d'autre que moi était très inquiétant.

Au cours de mes voyages, plusieurs personnes avaient découvert mes capacités, hélas, ça ne s'était pas toujours bien passé. La plupart du temps, l'après découverte était suivi d'une méfiance et d'une peur que je ne pouvais contrôler. Quand on découvrait mes capacités, les gens, même ceux avec qui je m’étais liés d'amitié avaient peur de moi, m'évitaient  et ne voulaient plus me parler. Je leur apparaissais comme un monstre. Lois aussi me verrait-elle comme ça, si elle savait?

Je n'osais pas l'imaginer. Que savait-elle exactement ? Me prenait-elle déjà pour un monstre ?

Je n'avais quasiment pas dormis de la nuit, tel un lion en cage, je n'avais qu'une envie, c'était de sortir et de réussir à me détendre. Le lendemain matin, je me levais aux aurores et décidait d’aller faire un peu d’exercice avant d’aller me laver à la chute d’eau. Je m’envolais comme à mon habitude et parcourais des dizaines et des dizaines de kilomètres rapidement afin de juste avoir le plaisir de la sensation du vent chaud sur mon visage. Je décidais d’essayer de vérifier si les trafiquants d’armes que j’avais repérées plus tôt étaient revenus.

L’entrepôt était à quasiment deux jours de marches pour un humain, mais quelques secondes me suffisaient pour y accéder. J’étais allé à pieds, une seule fois avec Killy. Il m’avait montré les différents postes de garde et expliqué comment les trafiquants utilisaient les Elmono pour passer des armes d’une milice à une autre. Il m’avait également fait part des moyens de pressions utilisées pour les faire accepter et garder le silence.

Ce matin-là, quand j’arrivais à l’entrepôt, je scannais l’endroit. Les gardiens étaient toujours à leur poste, mais il y régnait une agitation anormale. Soubadi avait sans doute raison, une grosse cargaison ou vente devait être sur le point d’entre exécuté. J’essayais d’écouter les conversations, mais les gardiens parler entre eux en somalien et je n’avais pas l’habitude de cette langue. Je restais un certain temps, espérant en apprendre davantage, mais je n’en appris pas plus.

J’avais juste se pressentiment qu’il allait peut être bientôt se passer quelque chose. Le temps s’écoulait et je préférais rentrer au village avant que quelqu’un ne me cherche. Apres y être rapidement passé et salué quelques habitants, je me dirigeais vers les chutes d’eau. Jenky me les avait faites découvrir assez rapidement après mon arrivé. Les Elmolo n’étaient pas de grands adeptes de la baignade dans les eaux fraiches et naturelles. Il trouvait même ça idiot que je puisse autant l’apprécier. Surtout, qu’elle était particulièrement froide. Mais, je trouvais cet endroit assez magique. Le paysage y était magnifique et préservé. Une oasis de fraicheur au milieu de ses grandes plaines arides. Les chutes tombaient sauvagement dans un bassin d'eau douce. C’était toujours vide et seul le bruit de la nature se faisait entendre, c’était un vrai havre de paix, entouré d’une végétation luxuriante, rare dans ses contrés.

Quand j'arrivais aux chutes, je redécouvrais ce décor paradisiaque. Une eau limpide et claire aux reflets chatoyants turquoise et vert. Une cascade légère coulait d'une haute falaise abrupte. L'eau était profonde. Après avoir retiré mes vêtements, je m'envolais jusqu'en haut de la falaise. De cette hauteur je voyais un horizon lointain. La végétation s'arrêtait très vite pour laisser la place au désert, mais se que j'apprécierais vraiment s'était de me laisser tomber jusqu'à senti la fraîcheur de l'eau recouvrir ma peau. Les bras écartés je tombais en avant et plongeais nu  dans le bassin d’eau glacé.

Tout était agréable, la chute libre de toute cette hauteur, l'arrivée dans cette eau fraîche, pourvoir ensuite nager et me détendre. J'adorais ces instants de paix. De plus, je pouvais profiter de cette eau limpide pour me laver de toute cette poussière environnante. Je nageais jusque dans la cascade et m'élevais en elle. L'eau fouettait mon corps avec une forte pression. Si moi je résistais largement en lévitation, la poussière de mon corps partait sans le moindre souci. Je profiter de cette douche naturelle un petit moment me croyant seul, jusqu’au moment où j'entendis une branche se briser suivi d'un juron d'une voix que reconnu instantanément !


Pris de panique, je me laissais tomber dans le bassin la seconde suivante.

" Non, c'est pas possible, elle ne m'a pas vu!" Pourvu qu'elle ne n'ai pas vu !" pensais-je en nageant un peu plus loin et en me dirigeant vers le centre du bassin.

- Clark, oh mon dieu!" entendis-je crier à travers l'eau.

Je sorti la tête de l'eau et découvris Lois en train de retirer ses chaussures à toute vitesse avant que son regard croisa le mien. Il avait surement l'air aussi anxieux que le mien! Elle m’avait vu, et maintenant, je lui faisais peur.

- Clark! Sérieusement, tu m'as fait une de ces peurs! Quand je t’ai vu tomber et ne pas ressortir…

- Désolé, répondis-je pas très à l'aise. Tout va bien.

- Tu as de sacrés poumons! Dit-elle tout en faisant un vague mouvement d'épaules.

Puis, étrangement, elle se mis à regarder dans tous les sens, comme si elle cherchait quelques chose, ou plutôt comme si elle évitait de me regarder!

Elle m'avait vu. Et maintenant, elle me prenait pour un monstre. Elle essayer d'éviter mon regard.

- Euh...  qu'est se que tu fais la? Demandais-je nerveux.

- Oh rien ! Répondit-elle distraite.

Je m'approchais de la rive jusqu'à se que j'ai pied. Mes épaules et le haut de mon torse était à présent en dehors de l'eau.

- Rien? Répétais-je surpris. Nous ne sommes pourtant pas à côté du village.

Elle jeta un coup d'œil dans ma direction et détourna immédiatement les yeux. Je l’effrayais donc tant que ça.

- C'est Jenky qui m'a conduite ici. Il m'a dit que nous pouvions nous baigner dans ce genre d'endroit et comme j'avais un envie de me rafraichir un peu, je l'ai suivi. Je ne m’attendais pas à te voir. Conclu-t-elle.

- Oui, C’est vrai que je n’ai pas l’habitude de voir du monde ici.

- C’est ce que j’ai cru comprendre. Repondit-elle tout en fixant mon corps. Elle se détourna rapidement. Euh, je veux dire. C’est incroyable cet endroit. Continua-t-elle tout en regardant tout autour d'elle. Vraiment magnifique.

- Oui, c’est vrai, et l'eau est plutôt agréable. Un peu fraiche au début, mais une fois qu’on y ai, c’est presque dure d’en sortir. Dis-je en me rebaissant dans l'eau jusqu'au cou.

Elle finit par regardait dans ma direction et regarda avec plus d'attention la cascade qui se trouvait dernière moi. On y était.

- Oui, ça à l’air agréable, y’a des points d’appuis dans la cascade ? demanda-t-elle. J’ai presque cru que tu étais en lévitation, Rit-elle nerveusement. Sans me regarder en face.

Bon sang, elle m'avait vu ?! Mais ne semblait pas avoir compris que je flottais. Je profitais de l'occasion.

- Euh, oui, il y a des rochers, mais ils sont plutôt éphémères. J’essaie à chaque fois de me tenir un peu plus longtemps, mais c'est très glissant.

Bravo Kent, tu commences à savoir mentir comme en pro. J’espère qu’elle va me croire.

- Tu avais l'air d'y arriver. Dit-elle en rougissant. Moi je n’oserai pas.

- Tu m'as vu? Demandais-je n'arrivant pas à comprendre sa réaction.

- Euh… Je…,  Non non! Oui! Enfin pas vraiment. Dit-elle rapidement en rougissement fortement, elle était encore plus mal à l'aise. Je veux dire... Un peu. Je t'es surtout vu tomber. Dit-elle reprenant contenance et confiance en elle. Son ton était plus assurant.

Je souri comprenant enfin son embarra. Alors elle m'avait vu dans la cascade, mais apparemment se n'étais pas de me voir flotter qui l'avait troublé, mais plutôt de me voir nu.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais cette information me rassura comme jamais. Elle m'avait juste vu nu. 

J'étais tellement soulagé, que j'ai eu envie de la taquiner un peu devant son malaise. Je me levais et la moitié de mon corps se retrouva une fois encore hors de l'eau.

- Essaie de t’annoncer la prochaine fois. Ça t’évitera de rougir et de fuir mon regarda après. La taquinais-je

- Pff, je n’ai pas vu grand-chose, se défendit-elle.

- Oui, c’est ça… j'espère que tu as apprécié le spectacle. Dis-je faussement mécontent.

- Oh je t'en pris, c'est pas comme si y'a ait quelque chose à voir! Dit-elle tout en ne quittant pas mon regard. Elle affichait un air de défi, sauf que je surpris ses yeux lorgnaient une demi-seconde sur mon torse.

- Toujours aussi sympa! Dis-je faussement vexé.

- Fais pas le malin Kent! Répondit-elle tout en continuant de me défier du regard.

Je restais planter devant elle sans oser sortir, vu qu'elle ne bougeait pas et  ne quitter pas mes yeux.

Pourtant, son regard se fit de plus en plus distant, comme si elle se perdait dans ses pensées.

- Hum hum, dis-je histoire de la ramener à la réalité.

- Quoi? Répondit-elle mécontente. Y’a un soucis?

- Aucun, mais mes vêtements sont derrière toi, et j'aimerais sortir.

Elle rougit instantanément, et c'est fou comme je la trouvais mignonne à ce moment-là.

Elle reprit pourtant contenance assez rapidement.

- T'inquiète Kent, j'ai étais élevé dans une caserne militaire, j'en ai vu d'autres. Ce n’est pas un p'tit journaliste de ploucville qui va me choquer. Dit-elle le sourire moqueur.

J’avais dit mignonne ???

- Peut-être, mais je suis pudique!

Comment c'était possible de trouver une femme mignonne la seconde d'avant et si exaspérante celle d'après!!

Elle fini par se retourner un grand sourire aux lèvres.

- Tu peux y aller, je ne regarde pas blanche neige.

 "Exacerbante, désagréable et agaçante!"

Je me précipitais vers mes affaires et enfilais rapidement mon pantalon, sans même prendre le temps de me sécher.

- C'est bon! Dis-je en ramassant ma chemise.

Elle se retourna vers moi et me regarda des pieds à la tête. Surprenant son inspection, je la regardais étonner. Quand elle rencontra mon regard, elle dit simplement.

- C'est bon? Décidément, tu ne sais pas enfiler de haut! Dit-elle d'un ton moqueur.

"Agaçante et antipathique! »

- Je suis encore trempée. Me défendais-je

Mais je n’eus droit qu'à un sourire encore plus moqueur... Encore perdu Kent !

Comment avais-je pu penser "mignonne" y'a moins de 5 minutes. Cet adjectif n'était décidément pas compatible avec Lois Lane.

 - Tu vas restais ici encore longtemps? Fini t'elle par demandais me sortant de mes réflexions.

- Euh...?? M'interrogeais-je ne comprenant pas sa remarque.

Elle leva les yeux au ciel.

- Le bassin! Baignade! Lois! Seule! Intimité! Articula-t-elle exagérément! A moins que tu ne veilles te rincer l’œil …

Je compris instantanément, et une fois encore je me senti perdant face à elle. Décidément cette femme avait l'art de me déstabiliser.

- Désolé répondis-je me retournant pour partir.

Mais au moment de quitter la clairière j'ajoutai.

- J'espère que tu n'as la trop peur des couleuvres, c'est infesté ici. Dis-je satisfait de voir son regard changé et devenir anxieux. Je la regardais content de mon effet et quand elle s'en rendit compte, elle remit son masque de froideur.

- Très drôle! Vraiment très drôle Kent! Dit-elle mécontente.

Je la laissais, content d'avoir au moins gagné le dernier round de notre échange.
 


 (à suivre...)

Beacon Of Hope Article 04





Le lendemain, après mon tour quotidien et matinale du village, j’arrivais prés de Lois. Elle avait l’air très concentré sur son écran d’ordinateur tout en tapotant énergiquement sur les touches de son clavier. Nous étions dans un endroit ou l’électricité était à peine présente, et elle, elle prenait son ordinateur.

« Rrrrrrg, saletée de connexion » l’entendis-je râler.

Je m’approcher d’elle.

-    Tu as une connexion internet ici. Dis-je étonné.

-    Oui, mais elle est très faible, je passe par les satellites. C’est quand même pratique.

-    Qu’as-tu besoin de savoir dans un endroit pareille ?

-    Kent ! dit-elle se retournant. Tout en me faisant signe de partir. De un, je pense que tu envahis trop souvent mon espace personnel. De deux, je dois rendre des comptes à mon patron, je ne suis pas en free lance comme toi ! Et de trois, c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour essayer de découvrir qui tu étais !

Malgré sa demande, Je m’assis à côté d’elle, jetant un coup d’œil à son écran avant qu’elle ne le referme violemment tout en me lançant un regard assassin !

-    Si tu veux savoir qui je suis, je pense qu’il est plus simple de me demander directement, dis-je en rigolant.

-    Kent, je ne te connais pas ! Comment veux tu que je donne du crédit à se que tu pourrais me dire !

-    Tu penses toujours que les gens te mentent ?

-    Quoi ? Tu n’as jamais menti ? Tu viens d’où Kent ? du fin fond de l’Arizona ?

Je rigolais.

- Pas tout à fait, enfaite, je viens du fin fond du Kansas, une petite ville du nom de Smallville ! Tu vois, il suffit de demander.

- C’est vrai qu’au milieu des champs on ne doit pas vous apprendre la prudence ! Moi je viens de Métropolis, et crois-moi, si tu ne veux pas te faire marcher dessus, il faut que tu sois devant !

- Tu devrais te relaxer un peu Lane, si tu veux, on peut faire équipe, plutôt que de chercher à être l’un contre l’autre !

- Dans tes rêves Smallville, je travaille seule.

- Pourquoi ? Nous cherchons sans doute la même chose.

Elle me scruta un instant, avant d’enchainer.

- Très bien, tu commences ! Sur quoi tu travailles exactement, qu’elles sont tes pistes ? Parce que pour le moment, à part te voir te balader à poil dans le village, je ne comprends pas ce que tu cherches.

Je lui souris, elle avait un côté agaçant, mais j’essayais de mettre ça sur son coté défensif et puis, après tout, si je voulais qu’elle me fasse confiance, je n’avais pas de soucis pour faire le premier pas.

-    Très bien. dis-je pour introduire mes explication, et je commençais mon récit. « ça va faire maintenant un mois que je suis ici, et j’ai découvert un gros trafic d’armes. La plupart des villages de Somalie et d’Ethiopie ont accès à des armes à feu alors que les enfants y meurent de faim. Les rumeurs sont fréquentes dans ce genre d’endroit sur les trafics, mais j’avais envie d’aller plus loin. Je suis en Afrique depuis plusieurs mois et je me suis habitué à beaucoup de dialecte. J’ai commencé à apprendre des choses de-ci de-là. J’ai décidais d’enquêter plus en détail. Ça m’a mené à cet endroit.

- Tu penses que les Elmono sont impliqués ? demanda-t-elle méfiante.

- Oui et non. Tous les villages bien placés sont en quelques sortes impliqués. Pas forcément volontairement. Entre menace et pouvoir, les trafiquants ne reculent devant rien. Les Elmono sont pacifiques par nature. Ils vivent de la chasse et de la pèche. Et n’ont pas d’implication particulière avec le monde moderne. Mais ils sont sur un point stratégique. C’est pour ça que je suis venue ici. J’espérais en apprendre davantage. Mais ces gens ont en général très peu confiance en des occidentaux. Et il n’est pas difficile de savoir pourquoi.

- Ils n’ont pas l’air d’avoir peur de toi.

- J’ai réussi à me faire accepter. Pour une femme c’est plus facile. Ils ne se méfient pas autant. Il pense que vous ne pouvez pas faire partie de ce genre de complot. Menace sur des enfants, armes à feu.. C’est un travail d’hommes. Répondis-je.

-        Et alors qu’a tu découverts.

-        Un entrepôt secret. En plein sur le territoire Elmono et très proche des frontières censées être désertes de la Somalie et de l’Ethiopie. Il y a même une route, qui a été tracé. Mais elle n’apparait sur aucun carte.

-         Et tu sais se qu’il y a dedans.

-        Non, je n’ai jamais pu m’approcher assez prét. L’entrepôt est gardé constamment. Je suppose qu’il y a des armes. Je n’ai jamais réussi à voir le moindre mouvement d’armes. Juste l’entrepôt et des gardes. Mais il y a peu, j’ai rencontré le chef des Elmono, qui se cachent dans la forêt, parce qu’il a osé dire « non » aux trafiquants. Et il pense qu’un important marché est sur le point d’être conclu. Il faut juste que j’arrive à découvrir qui est le commanditaire et le jour et l’heure du transfert, pour essayer de mettre la main sur le responsable de tout cette organisation. En général, il se découvre lors des grandes transactions. D’après les Elmono, l’entrepôt est plein. Maintenant, il faut vendre.

-    Tu sais, se que tu as découvert est vraiment impressionnant. Je te remercie de me le faire partager. La plupart des journalistes ne travaille que pour eux. Dit-elle le visage reconnaissant.

-    C’est dommage, non ?

-    Je ne sais pas, j’avoue être comme eux, la plupart du temps.

-    Mais tu sembles surprise par se que j’ai découvert. Tu étais sur une autre piste ? Demandais-je intéresser.
Elle se mis à rougir et bégaya quelques mots.

-        Oui, non… enfin je n’étais pas aller aussi loin. Dit-elle mal à l’aise.

-        Tu as d’autres pistes ? Demandais-je

-        Je… c’est un peu compliquer. Répondit-elle.

-        Ah d’accord. Tu me laisses parler et après tu ne veux pas partager tes propres théories et résultats d’enquêtes.

 - Non, Je… ce n’est pas ça. Disons que je suis là pour une intuition qui est difficile à expliquer. Répondit-elle.

Elle semblait tellement mal à l’aise que je me sentis obliger de la croire. Je n’avais pas envie de la forcer à dire quoi que ce soit.

Un silence pesant se fit. Lois semblait perdu dans ses pensées.

- Clark ?

- Oui ?

- Je peux te poser une question ?

- Biensur…

- Est-ce que tu aurais par hasard, entendu parler d’autres choses pendant tes voyages ?

- D’autres choses ?

- Oui, une sorte de mythe, de légende, qui se répands petit à petit dans plusieurs endroits du monde, et particulièrement en Afrique ces derniers temps.

-  C'est-à-dire ? Demandais-je, un sentiment d’inquiétude commençant à m’envahir

- Beaucoup trouvent cela ridicule, et j’avoue que la première fois que je l’ai entendu je n’y ai pas prêté réellement attention. Mais au cours de mes enquêtes en dehors des Etats unis, cette « chose » est comme qui dirait, revenu plusieurs fois, dans des endroits les plus improbables et éloignés qui soient.

- Soit plus précise Lois, je ne vois pas à quoi tu fais allusion. Demandais-je de plus en plus perplexe.

- Enfin Clark !! Toi qui as fait tant de voyages, tu n’as jamais entendu parler de lui ?

- De qui ? Demandais-je incrédule

- De  « L’homme volant »

Intérieurement je sentis mon corps se glacer d’effrois, et la panique me tordre le ventre mais extérieurement j’espérais feindre la totale surprise.

- Tu ne vois pas de quoi je parle ? j’eu l’impression qu’elle me scrutais au plus profond de mon âme. Je la regardais quelques secondes, avala ma salive et contre toute attente, je me mis à rire surement trop fort. Je crois que c’était nerveux…

-    Lois, je n’aurai pas cru que tu pouvais faire de telles blagues.

« Oui, c’est ça, Clark,  feins, feins, feins !! Calme-toi, elle ne sait rien ! Rien du tout. Ce n’est pas possible.

-    Clark, je t’assure, je suis sérieuse.

-    Tu veux dire que tu enquêtes sur un homme volant ? dis-je faisant croire que je me moquer.

-    Non ! biensur que non, se reprit-elle. C’est juste que je commence à me poser des questions, et j’en profite. Ce genre de coup, trafic d’arme, massacres…., c’est le genre de chose qui semble attirer cet homme et j’espérais en entendre parler ici.

-    Lois, tu sais, les mythes sont des thèmes très rependus dans les coutumes tribales. Mais il ne faut pas leur accorder pour autant tant de crédit.

-    Ecoutes Kent ! Je sais très bien se que je dis ! Je ne nie pas qu’il y a une explication rationnelle dernière tout ça. Une machine, une armure, ou je ne sais quoi. Mais je t’assure Clark, j’en ai vraiment la conviction… cet homme existe. Et un jour je le prouverai. Et toi !! tu n’as pas intérêt à me piquer ce scoop !!

-    Lois, je te promets que si je découvre ton homme volant, je ferais tout pour te joindre immédiatement pour que tu sois la première à l’interviewer !

-    Tu ne devrais pas faire de promesse de ce genre Clark !! Tu viens peut être de passer à côté du prix Pulitzer…