Le lendemain, après mon tour quotidien et matinale du village, j’arrivais prés de Lois. Elle avait l’air très concentré sur son écran d’ordinateur tout en tapotant énergiquement sur les touches de son clavier. Nous étions dans un endroit ou l’électricité était à peine présente, et elle, elle prenait son ordinateur.
Je m’approcher d’elle.
- Tu as une connexion
internet ici. Dis-je étonné.
- Oui, mais elle est
très faible, je passe par les satellites. C’est quand même pratique.
- Qu’as-tu besoin de
savoir dans un endroit pareille ?
- Kent ! dit-elle se
retournant. Tout en me faisant signe de partir. De un, je pense que tu envahis
trop souvent mon espace personnel. De deux, je dois rendre des comptes à mon
patron, je ne suis pas en free lance comme toi ! Et de trois, c’est le seul
moyen que j’ai trouvé pour essayer de découvrir qui tu étais !
Malgré sa demande, Je m’assis à côté
d’elle, jetant un coup d’œil à son écran avant qu’elle ne le referme violemment
tout en me lançant un regard assassin !
- Si tu veux savoir
qui je suis, je pense qu’il est plus simple de me demander directement, dis-je
en rigolant.
- Kent, je ne te
connais pas ! Comment veux tu que je donne du crédit à se que tu pourrais me
dire !
- Tu penses toujours
que les gens te mentent ?
- Quoi ? Tu n’as
jamais menti ? Tu viens d’où Kent ? du fin fond de l’Arizona ?
Je rigolais.
- Pas tout à fait, enfaite, je
viens du fin fond du Kansas, une petite ville du nom de Smallville ! Tu vois,
il suffit de demander.
- C’est vrai qu’au milieu des
champs on ne doit pas vous apprendre la prudence ! Moi je viens de Métropolis,
et crois-moi, si tu ne veux pas te faire marcher dessus, il faut que tu sois
devant !
- Tu devrais te relaxer un peu
Lane, si tu veux, on peut faire équipe, plutôt que de chercher à être l’un
contre l’autre !
- Dans tes rêves Smallville,
je travaille seule.
- Pourquoi ? Nous cherchons sans
doute la même chose.
Elle me scruta un instant, avant
d’enchainer.
- Très bien, tu commences ! Sur
quoi tu travailles exactement, qu’elles sont tes pistes ? Parce que pour le
moment, à part te voir te balader à poil dans le village, je ne comprends pas
ce que tu cherches.
Je lui souris, elle avait un côté
agaçant, mais j’essayais de mettre ça sur son coté défensif et puis, après
tout, si je voulais qu’elle me fasse confiance, je n’avais pas de soucis pour
faire le premier pas.
- Très bien. dis-je pour introduire mes explication, et je commençais mon récit. « ça va faire maintenant un
mois que je suis ici, et j’ai découvert un gros trafic d’armes. La plupart des
villages de Somalie et d’Ethiopie ont accès à des armes à feu alors que les
enfants y meurent de faim. Les rumeurs sont fréquentes dans ce genre d’endroit
sur les trafics, mais j’avais envie d’aller plus loin. Je suis en Afrique
depuis plusieurs mois et je me suis habitué à beaucoup de dialecte. J’ai commencé
à apprendre des choses de-ci de-là. J’ai décidais d’enquêter plus en détail. Ça
m’a mené à cet endroit.
- Tu penses que les Elmono sont impliqués
? demanda-t-elle méfiante.
- Oui et non. Tous les villages
bien placés sont en quelques sortes impliqués. Pas forcément volontairement.
Entre menace et pouvoir, les trafiquants ne reculent devant rien. Les Elmono
sont pacifiques par nature. Ils vivent de la chasse et de la pèche. Et n’ont
pas d’implication particulière avec le monde moderne. Mais ils sont sur un
point stratégique. C’est pour ça que je suis venue ici. J’espérais en apprendre
davantage. Mais ces gens ont en général très peu confiance en des occidentaux. Et
il n’est pas difficile de savoir pourquoi.
- Ils n’ont pas l’air d’avoir
peur de toi.
- J’ai réussi à me faire
accepter. Pour une femme c’est plus facile. Ils ne se méfient pas autant. Il
pense que vous ne pouvez pas faire partie de ce genre de complot. Menace sur
des enfants, armes à feu.. C’est un travail d’hommes. Répondis-je.
- Et
alors qu’a tu découverts.
- Un entrepôt
secret. En plein sur le territoire Elmono et très proche des frontières censées
être désertes de la Somalie et de l’Ethiopie. Il y a même une route, qui a été
tracé. Mais elle n’apparait sur aucun carte.
- Et
tu sais se qu’il y a dedans.
- Non,
je n’ai jamais pu m’approcher assez prét. L’entrepôt est gardé constamment. Je
suppose qu’il y a des armes. Je n’ai jamais réussi à voir le moindre mouvement
d’armes. Juste l’entrepôt et des gardes. Mais il y a peu, j’ai rencontré le
chef des Elmono, qui se cachent dans la forêt, parce qu’il a osé dire
« non » aux trafiquants. Et il pense qu’un important marché est sur
le point d’être conclu. Il faut juste que j’arrive à découvrir qui est le
commanditaire et le jour et l’heure du transfert, pour essayer de mettre la
main sur le responsable de tout cette organisation. En général, il se découvre
lors des grandes transactions. D’après les Elmono, l’entrepôt est plein.
Maintenant, il faut vendre.
- Tu sais, se que tu
as découvert est vraiment impressionnant. Je te remercie de me le faire
partager. La plupart des journalistes ne travaille que pour eux. Dit-elle le
visage reconnaissant.
- C’est dommage, non ?
- Je ne sais pas,
j’avoue être comme eux, la plupart du temps.
- Mais
tu sembles surprise par se que j’ai découvert. Tu étais sur une autre piste ? Demandais-je
intéresser.
Elle se mis à rougir et bégaya quelques mots.
- Oui,
non… enfin je n’étais pas aller aussi loin. Dit-elle mal à l’aise.
- Tu
as d’autres pistes ? Demandais-je
- Je…
c’est un peu compliquer. Répondit-elle.
- Ah
d’accord. Tu me laisses parler et après tu ne veux pas partager tes propres
théories et résultats d’enquêtes.
- Non, Je… ce n’est pas ça. Disons que je suis
là pour une intuition qui est difficile à expliquer. Répondit-elle.
Elle semblait tellement mal à
l’aise que je me sentis obliger de la croire. Je n’avais pas envie de la forcer
à dire quoi que ce soit.
Un silence pesant se fit. Lois
semblait perdu dans ses pensées.
- Clark ?
- Oui ?
- Je peux te poser une question ?
- Biensur…
- Est-ce que tu aurais par
hasard, entendu parler d’autres choses pendant tes voyages ?
- D’autres choses ?
- Oui, une sorte de mythe, de
légende, qui se répands petit à petit dans plusieurs endroits du monde, et
particulièrement en Afrique ces derniers temps.
- C'est-à-dire ? Demandais-je,
un sentiment d’inquiétude commençant à m’envahir
- Beaucoup trouvent cela
ridicule, et j’avoue que la première fois que je l’ai entendu je n’y ai pas prêté
réellement attention. Mais au cours de mes enquêtes en dehors des Etats unis,
cette « chose » est comme qui dirait, revenu plusieurs fois, dans des endroits
les plus improbables et éloignés qui soient.
- Soit plus précise Lois, je ne vois
pas à quoi tu fais allusion. Demandais-je de plus en plus perplexe.
- Enfin Clark !! Toi qui as fait
tant de voyages, tu n’as jamais entendu parler de lui ?
- De qui ? Demandais-je
incrédule
- De « L’homme volant »
Intérieurement je sentis mon
corps se glacer d’effrois, et la panique me tordre le ventre mais
extérieurement j’espérais feindre la totale surprise.
- Tu ne vois pas de quoi je parle
? j’eu l’impression qu’elle me scrutais au plus profond de mon âme. Je la
regardais quelques secondes, avala ma salive et contre toute attente, je me mis
à rire surement trop fort. Je crois que c’était nerveux…
- Lois, je n’aurai
pas cru que tu pouvais faire de telles blagues.
« Oui, c’est ça, Clark, feins, feins, feins !! Calme-toi, elle ne
sait rien ! Rien du tout. Ce n’est pas possible.
- Clark, je
t’assure, je suis sérieuse.
- Tu veux dire que
tu enquêtes sur un homme volant ? dis-je faisant croire que je me moquer.
- Non ! biensur que
non, se reprit-elle. C’est juste que je commence à me poser des questions, et
j’en profite. Ce genre de coup, trafic d’arme, massacres…., c’est le genre de
chose qui semble attirer cet homme et j’espérais en entendre parler ici.
- Lois, tu sais, les
mythes sont des thèmes très rependus dans les coutumes tribales. Mais il ne
faut pas leur accorder pour autant tant de crédit.
- Ecoutes Kent !
Je sais très bien se que je dis ! Je ne nie pas qu’il y a une explication
rationnelle dernière tout ça. Une machine, une armure, ou je ne sais quoi. Mais
je t’assure Clark, j’en ai vraiment la conviction… cet homme existe. Et un jour
je le prouverai. Et toi !! tu n’as pas intérêt à me piquer ce scoop !!
- Lois, je te promets
que si je découvre ton homme volant, je ferais tout pour te joindre
immédiatement pour que tu sois la première à l’interviewer !
- Tu ne devrais pas
faire de promesse de ce genre Clark !! Tu viens peut être de passer à côté du
prix Pulitzer…
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