jeudi 22 novembre 2012

Beacon of Hope Article 01




 
Encore une nouvelle journée en Afrique. Je parcourais ce territoire depuis maintenant plus d’un an. J’avais déjà vu beaucoup de l’Europe et de l’Asie, mais je ne me sentais pas encore prêt à rentrer chez moi. Chez moi ? Je n’arrivais toujours pas à définir ce que cette expression signifier vraiment. J’avais une maison, biensur, une famille, aimante et adorable, des amis ! Mais… nul-par sur cette terre, je me sentais réellement à ma place.

Normal, pourrait-on me dire ! De tous les êtres vivant qui peuple cette planète, je ne suis pas le premier à ressentir ce sentiment puissant « de ne pas faire partie de ce monde ». Mais contrairement aux autres êtres vivants qui peuplent cette planète, pour moi, ce n’est que le reflet de la vérité.

« Je ne suis pas d’ici » et c’est bien ma seule et unique certitude.

Si on me voyait réellement tel que j’étais, personne n’en douterais. Comme maintenant, à voler au raz des immenses pleines d’Afrique, si déserte et si pleine de vie à la fois, le berceau de l’humanité. C’était un vrai régal d’être ici. Cette chaleur, ce soleil qui me donner des ailes, et cette nature si préservé par endroit. Bien que je ne me sentais pas réellement à ma place, je savais apprécier chaque instant de liberté que cet endroit me procurer.

D’où suis-je ? D'une autre planète, mais je n’en sais pas beaucoup plus.

Je caressais les grandes étendues d’herbes sèches. J’aimais voler aussi près du sol. La sensation étaient agréable, grisante. J’essayais d’éviter tout ce qui se trouver sur mon chemin sans réellement toucher le sol… Je croisais un troupeau de zèbres, qui malgré leur courses folle étaient loin de pouvoir rivaliser avec ma vitesse.

Ça faisait plusieurs mois que j’étais en Afrique, et depuis plusieurs semaines j’avais réussi à intégrer la Tribu des Elmono. Les Elmono était une petite tribu du Kenya, installait sur les bords du lac Turkana. Leur chef Soubadi avait été obligé de se cacher depuis qu’il avait voulu faire entendre sa voix au nom de la survie de son peuple. Les Elmono étaient depuis trop longtemps victimes des massacres d’organisations mafieuses car ils ne se trouvaient pas au bon endroit. Sans protection, ni du gouvernement, ni des organisations humanitaires, leur chef Soubadi avait essayé seul, mais en vain de faire entendre la voix de son peuple. Hélas, les trafiquants n’appréciaient pas cette publicité gratuite et les revendications qui pouvaient mettre en danger leur trafic fructueux. Depuis Soubadi se cachait pour ne pas se faire tuer.

Après des semaines de présence, son peuple semblait enfin me faire confiance et Soubadi avait accepté de me voir. J’espérais pouvoir leur apporter mon aide pour que tous ces massacres et cette peur constante ne soient plus que des mauvais souvenirs.

Ce jour-là, Son fils, Jenky, un enfant d'une dizaine d'année et sa femme Yummi m'avait accompagné jusqu'à un lieu tenu secret ou je me trouvais enfin face à lui.

Il était en tenue officiel, bien que je pouvais apercevoir sous sa longue robe coloré et décoré un vieux jeans troués.Il devait avoir entre 40 et 45 ans, même si ses traits lui donné plus que son age.

Soubadi, chef des Elmono

- Vous êtes doué pour un occidentale monsieur Kent. Je refuse en général de parler à des types dans votre genre car je ne leur fait pas confiance. Commença-t-il l'entretien avant même de me saluer.

J'avais l'habitude de cette méfiance dans le coin. J'essayai donc de le rassurer.

- Je vous assure que vous pouvez me faire confiance. Dis-je sincère.

- Le mensonge est une notion que j'ai apprise auprès d'hommes comme vous. Contrat-il toujours sur la défensive.

- Pourtant vous avez accepté de me voir.

- Oui, il me sourit plus chaleureusement.  Vous avez été accepté par ma tribu qui croit en votre bonne fois. Ça fait plusieurs semaines maintenant que vous êtes là et ils n'ont jamais adopté un étranger aussi vite. Que vous parliez notre langue aide  beaucoup. D’ailleurs, comment l’avez-vous appris? M'interrogea-t-il cette fois plus intéressé que méfiant.

- J'ai beaucoup voyagé, et à force, les langues d'une même origine finissent par s'apprendre plus facilement et rapidement.

- Vous avais l'air d'être un homme particulier. Les enfants vous apprécient et ça aussi c'est un gage de confiance pour nous. Ils ont plus d'instincts que nous pour cerner la vrai nature des hommes.

- Je vous assure que je viens en paix et que mon intention est purement dans votre intérêt. Je veux vous aider à arrêter ces massacres qui pèsent sur votre tribu et toutes celles alentours.

- Et qu'elle est votre intérêt à vous?

- Si je vous dit que j'espère que je fais bien de continuer de croire qu'il existe des personnes qui souhaite simplement se battre pour le bien, la vérité et la justice, vous me croirais?

- Je me dit que vous avez était élever dans un foyer sans problème. Sourit-il amicalement.

Apparemment il semblait me croire lui aussi.

- Peut être bien. Je viens d'une petite ville de campagne. Répondis-je en souriant. Ça va faire quelques années que je parcours le monde. Je cherche simplement une place qui me correspond. Ne croyais pas que je veuille jouer les naïfs. J'ai rencontré la peur, le désastre, la désolation, la méchanceté, mais il y a tellement plus aussi. L'entraide, le bonheur, la paix, l'amitié, l'amour. Et j'aimerais trouver un moyen de me battre pour qu'un jour le monde vive vraiment en harmonie.

- Vous êtes effectivement quelqu'un d'étrange.

- Vous ne croyais pas que ce soit possible.

- Si, biensur, je l'espère pour ma tribu, je me bats pour elle jour après jour pour que les hommes puissants puissent enfin nous protéger. Mais je n'ai pas des ambitions aussi grande que celle de mon propre clan. Vous parlez du monde entier. C'est rare et très utopiste. De plus, moi, je veux les protéger, parce que je les aime. Quelle est votre force à vous.

Je réfléchissais un instant. Je le sentais au plus profond de moi, j'avais ce pouvoir, n'étais-ce pas la seule chose de bien à faire?

- Je la cherche encore. Je me cherche encore. Répondis-je sincère. Je n'ai pas encore trouvé ma place en ce monde, mais j'ai l'impression d'être sur la bonne voie.

- Je vous le souhaite. Je vous accueille à bras ouvert mon ami dans notre clan, restez autant que vous voulez, tous les foyers vous seront ouvert, tout le monde est autorisé à vous parler. Vous m'inspirez confiance. Vous êtes plein d'espoir, c'est rare. Je crois en vous. Alors aidez-nous à nous sortir des atrocités qui pèsent sur nous tous, de ces attaques qui ont pour seul but de nous anéantir et de nous faire disparaître et croître la puissance armé et meurtrière des milices de ce pays.

- Je ne partirais pas, tant que tous les membres du réseau de trafic d'armes qui vous font du mal ne soit tous derrière les barreaux.

- Faites attention à vous Monsieur Kent, voilà ou j'en suis depuis que j'ai parlé. A devoir me cacher ou mourir, et pour le moment personne ne m'a réellement entendu. Je n'ai pas peur de mourir pour ma cause, je suis prêt, mais pas de mourir pour rien.

- Je vous ai entendu, et je suis là pour ça.

Jenky
- Bien. J'espère que vous trouverai votre place.

Il me salua et reparti, entouré de son épouse dans la forêt. Jenky m'avait raccompagné dans le village ce jour-là et l'ambiance devint totalement différente qu'à mon arrivé. La méfiance avait laissé la place à l'intrigue. Tout le monde voulait me proposer l'hospitalité. J'avais était accepté par leur chef, je faisais partie de leur tribu.

Les enfants, souvent les moins timides, me tournaient continuellement autour. Jenky qui m'avait déjà bien adopté depuis mon arrivée, contre l'avis de sa mère Yummi, était d'autant plus protecteur.

Comme si je lui appartenais.

- Apprend-moi ta langue Clark? M'avait-il demandé un Jour. Si je veux partir découvrir le monde pour faire survivre ma famille, je dois bien parler.

- Tu as l'air d'avoir déjà appris.

- Oui, Soubadi, pense que nous devrions tous apprendre pour pouvoir se défendre contre les externes.

- Ok, je t’apprendrais tant que je resterais ici. Mais je compte surtout arrêté les bandits. répondis-je avec un clin d'oeil.

- Tu y arriveras, je sais que tu es le meilleur Clark.

Je lui souris. J'avais déjà bien avancé dans mon enquête et maintenant que leur chef m'avait autorisé et accepté, j’espérais vraiment pouvoir clôturer toute cette histoire et qu'elle soit à jamais derrière eux.

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