mardi 12 mars 2013

Beacon Of Hope Article 23




Pov Clark
Avant de retourner à mon appartement, j’avais décidé de rendre visite à mes parents. Ils étaient souvent les seules personnes avec qui je pouvais discuter sans crainte. Cette première semaine à Métropolis avait eu son lot de nouveautés et certaines de ses nouveautés me hantaient trop pour que je puisse le garder pour moi.

En arrivant à Smallville, je retrouvais le parfum des champs de maïs qui embaumait toute la plaine, mais rapidement en arrivant à la ferme, c’est la bonne odeur de la cuisine de ma mère qui s’échappait de toute la maison que je sentais. Mon père travaillait sur son vieux tracteur devant la grange.

- Quand vas-tu te décider à te trouver un nouvel engin. Dis-je le surprenant par la même occasion. Il tomba à la renverse et je me mis à rire.

- Fils ! Quand cesseras tu d’apparaitre sans t’annoncer ! Baragouina-t-il.

Je ris encore.

- J’ai seulement une manière très unique de le faire ! Proposais-je

Je l’aidais à se lever et il me prit dans ses bras.

- Je suis toujours content de te voir. Me dit-il en resserrant sa prise.

- Moi aussi. Repondis-je.

Je m’installais devant le tracteur et le scanner rapidement. Je découvris immédiatement la cause de la panne. Je retirais le cache et je montais l’usure du tuyau qui devait rendre le tracteur particulièrement bruyant à mon père.

- C’est ça que tu cherches, P’pa ? demandais-je.

Il s’approcha et son visage s’illumina.

- Que fairais-je sans toi.

- Je te fais juste gagner un peu de temps. Tu en as plus pour le passer avec moi comme ça. Répondis-je malicieux.

Je soulevais le tracteur pour lui permettre de changer la pièce plus facilement.

- La ville t’ennuis déjà ? me demanda-t-il en fouillant dans sa boite d’outil ou il sortit une clé de 15.

- Non, au contraire. J’ai du mal à trouver du temps pour moi. Répondis-je plus lasse.

- Tu as un souci ? me demanda –t-il plus concerné.

- Pas vraiment. Ça fait du bien de se retrouver à la campagne, c’est tellement plus calme. Insistais-je particulièrement.

- Je vois… répondit-il plus sérieux en finissant de retirer le tuyau endommagé. Va rejoindre ta mère, elle aura surement de quoi te remonter le moral. Je vous rejoins dans un instant, et on va pouvoir discuté un peu de ce qui t’embête.

Je lui souris tout en reposant le tracteur. C’était tellement simple avec eux. Je me dirigeais rapidement vers la ferme, ou je découvris ma mère extrêmement concentré devant son ordinateur. Je m’approchais sans bruit. Elle passait toujours autant de temps sur des sites de fans d’OVNIS. Elle ne cessera jamais de chercher des indices sur ma provenance, même si je ne doutais pas qu’elle s’était aussi fait quelques amis sur les forums.

Je me mis à la soulevais pour la prendre dans mes bras la surprenant elle aussi.

- Clark…. se mis-t-elle à crier. Que… Je suis si contente de te voir. Se repris-t-elle rapidement avant de me serrer à son tour dans ses bras.

- Moi aussi Maman.

- Alors Métropolis, c’est comment, me demanda-t-elle enthousiaste.

- Eh bien, il y a des cotés vraiment super, et d’autres plus difficile à gérer pour moi.

- Que se passe-t-il ?

- Tu as fait une tarte, on dirait. La coupais-je. Papa va arriver. Je vais vous expliquer.

- Rien de grave ? ne demanda-t-elle tout de même.

- Absolument rien de grave. La rassurais-je. Juste des questions que je me pose.

- Très bien, alors va nous préparer un peu de thé et de café, et j’apporte la tarte.

Une dizaine de minutes plus tard, mon père apparu dans la maison. Il se dirigea directement dans le salon, les babines retroussées par l’odeur alléchante de la tarte chaude.

Il se servit un peu de café fumant et nous nous installions tous autour de la table.

- Ton déménagement s’est bien passé ? demanda ma mère quasiment immédiatement.

- Super, merci pour les cartons, maman. Par contre, tu aurais pu éviter la photo de moi bébé, Lois est tombé dessus et elle l’a adoré, évidement.

- Lois ? demanda mon père étonné.

- Oui, elle est venue me proposer son aide.

- Ah oui ? enchérissait ma mère. Encore Lois… ajouta –t-elle malicieusement.

- Elle habite dans le même immeuble. Me défendais-je

Mon père s’étouffa presque avec son café. Ma mère, quant-a elle, me regarda intensément me demanda silencieusement plus de précisions.

- Mais enfin, je vous l’avais dit. C’est grace à elle que j’ai pu avoir cet appartement. Me défendais-je vivement devant leurs regards trop provocateurs.

- Tu nous as dit qu’elle t’avait effectivement aidé à trouver un appart, pas qu’elle habitait dedans.

- Elle n’habite pas dedans ! corrigeais-je immédiatement. Elle est ma voisine de palier. Mais j’avais l’impression que plus j’en parlais, plus je m’enfonçais. Arrg, je laisse tomber.

Mes parents se mirent à rire fortement. J’avais conscience qu’ils me taquinaient beaucoup avec Lois. Et ça, depuis la première fois que j’avais parlé d’elle. Je ne l’avais pas remarqué particulièrement, mais il m’avait fait comprendre que j’en parlais beaucoup. Et quand j’avais pris ma décision d’aller à Métropolis pour travailler au Daily Planet, j’avais fait attention de ne pas la mentionner. Pourtant dès ma première journée au Planet, je n’avais pas pu le cacher plus longtemps… J’avais essayé de dire son prénom le plus vite possible pour que ça passe inaperçu, lorsque je les avais appelés le soir de mon premier jour. Mais c'était sans compté sur ma mère, qui l’avait tout de suite repéré. Elle avait, ensuite, fait en sorte que je le répète plusieurs fois pour être sûr qu’ils comprennent bien tous les deux de qui je parlais…

Flash-back

« Attends attends attends…  Tu travailles en partenariat avec qui ? » Me coupa-t-elle rapidement.

«  Avec le meilleur reporter du journal ! » avais essayais de feinter pour ne pas avoir à répéter son nom. Je savais déjà que mes parents feraient de mauvais sous-entendus.
Mon père ne semblait pas avoir compris, il ne disait rien jusqu’à se que ma mère répète le nom que je venais de dire.

« C’est Lois… euh Lois quelque chose… » Essaya ma mère. Même si je savais parfaitement qu’elle avait retenu ce nom.

«Lois Lane » répétais-je vaincue.

« Tu veux parler de la jeune femme que tu as rencontré en Afrique ? » ajouta mon père qui venait de comprendre.

«  Oui ! » fus-je obligé de répondre.

« C’est bien la jeune femme dont tu n’as pas arrêté de nous parler depuis ton retour du Kenya ? » insista ma mère. Déjà son ton était devenu plus malicieux.

Je levais les yeux au ciel, tellement leur jeu pour essayer de m’embêter était d’une évidence.

« Oui, maman, c’est bien elle. Mais c’est une pure coincidence, je ne savais pas que je travaillerai avec elle ». Me défendais-je tout de même.

« Tu veux dire que tu ne savais pas qu’elle était journaliste au Daily Planet ? » souriait-elle. Même si je ne la voyais pas, j’imaginais exactement la tête qu’elle pouvait avoir. Et je savais qu’il était trop tard pour que je ne puisse m’en sortir.

J’imaginais très bien mes parents, s’échangeaient des regards complices, comme il le faisait si souvent, se moquant gentiment de moi par la même occasion. Ils avaient toujours aimé me taquiner, surtout quand il s’agissait des filles ! Et sans que je ne comprenne vraiment pourquoi… Lois semblait être un énorme sujet d’amusement entre eux.

Et voilà que ça recommençais… Je les laissais quelque instants se fichent de moi, jusqu’à se que ma mère revienne vers le sujet de mon déménagement.

- Je suis désolée qu’elle ai vu cette photo, chéri. S’amusa-t-elle, même si je savais très bien qu’elle n’était pas désolée du tout.

- Mouais… merci. Bougonnais-je

Mon père repris la conversation.

- Tu semblais un peu soucieux en arrivant. De quoi voulais-tu nous parler ? demanda-t-il finalement.

- Ça se passe bien à Métropolis ? renchérissa ma mère, soudain plus sérieuse.

- Oui, ça se passe bien. Mon travail est super, l’appartement est parfait. Les gens sont vraiment gentils, mais… disons que c’est plus par rapport à mes pouvoirs, ils me posent quelques problèmes.

- Comment ça ? demanda mon père, tu as développé un autre don ?

- Non, non,  Papa, pas du tout, mais vous savez, la ville est dense, il y a beaucoup de monde, du danger partout. Et je l’entends continuellement. C’est fatiguant.

- Tu n’arrives plus à contrôler ton pouvoir auditif ? demanda ma mère.

C’était souvent ma mère qui essayait de trouver des solutions sur les dons que je pouvais avoir. Mon père semblait souvent dépasser. Il essayait de m’aider, mais c’était souvent maladroit. Il préférait qu’on parle de chose plus concrète. Ma force, ma vitesse, il arrivait à l’encaisser. Mon ouïs, c’était déjà plus compliquer.

- Non, je pense que j’y arrive toujours, mais ça me demande une concentration continuelle, et depuis quelques temps, je me demande si finalement ce n’est pas mieux que j’entende certaines choses.

- Tu ne t’es pas montré Clark. Commença à paniquer mon père. Tu sais bien que c’est dangereux.

- Non, personne ne m’a vu Papa, mais comprend moi, ce que je veux dire c’est que je ne peux pas rester sans rien faire, quand j’entends des appels au secours et que je sais que je peux faire quelque chose. Je n’y arrive plus.

- Oh Clark… ma mère m’entoura de ses bras.

- Ce n’est peut-être pas une bonne idée que tu restes à Métropolis. Proposa mon père.

- Papa, je ne peux pas fuir continuellement. J’ai passé ses cinq dernières années à voyager, et j’ai appris à me connaitre. Je sais aussi ce que je ne veux pas être. Et puis, tu sais, je suis rapide, les gens que j’ai sauvé ne s’en sont même pas rendu compte.

- Clark…

Je ne laissais pas continuer mon père.

-  Je t’assure, je peux y arriver. Je ne peux plus rester les bras croisés. J’ai sauvé des tas de gens pendant ses dernière années, en utilisant mes pouvoirs, ou meme sans les utilisés. C’est pour ça que je suis fait. Je vous en parle, car vous êtes les seuls au courant de mes dons. Mais P’pa, essaies de me comprendre. Si tu avais le pouvoir de changer les choses, resterais tu ici sans rien faire ?

- Clark, je…

- Biensur que non, chéri. Ton père serai le premier à partir. Coupa ma mère en lui prenant la main.

Je lui souris, content de voir qu’elle me soutenait comme d’habitude.

- Par contre, j’ai besoin de votre approbation. ajoutais-je. Si jamais les choses tournent mal, vous serez en première ligne de mire. Vous êtes les personnes que j’aime le plus au monde. Mes seuls proches... Ma décision pourrait un jour vous mettre en danger, et je ne suis pas sûr de pouvoir le supporter.

- Clark, fait ce que tu as faire. Me dit ma mère avec conviction. Ton père et moi, nous sommes loin. Très loin. Ne t’inquiète pas pour nous.

- Papa ? demandais-je voyant qu’il ne réagissait plus depuis quelques minutes.

Il me regarda un instant, droit dans les yeux, puis se tourna vers ma mère. Elle lui souriait tout en serrant sa main.

- Mon fils, j’ai toujours su qu’un jour tu accomplirais de grandes choses. Tu as tout pour être quelqu’un. Je… Quand nous t’avons trouvé, nous avons promis de te protéger, mais tu es grand maintenant. Tu es largement capable de prendre tes propres décisions. Nous le savons depuis longtemps. Comme nous savons depuis longtemps que ton destin est plus grand qu’on n’aurait pu l’imaginer, il y a 25 ans. Tous ses dons, sont là pour quelque chose. Fais ce que tu as à faire. Nous serons toujours derrière toi. Comme l’a si bien dis Martha, ne t’inquiète pas pour nous. Je suis fier de toi Clark. Tu es un homme formidable. Tu l’as toujours était.
Il parlait lentement, choisissant ses mots avec justesse et profondeur. Je sentais que se qu’il me disait était important pour lui et pour moi.

- Par contre, fait attention à toi. Ajouta-t-il sereinement.

- Je serai prudent. Promis. Répondis-je en les serrant tous les deux dans mes bras.

 à suivre...


4 commentaires:

  1. Ahhhh j'adore :D , excellent partiel comme toujours !

    Martha et Jonathan me font bien rire avec leur sous entendu , ces deux là n'ont déjà jamais été dupes déjà dans L & C quant aux sentiments entre les deux mais dans SV c'était encore plus évident , ils ont tout de suite compris l'étincelle qu'il y avait entre eux et Martha la première :P

    J'adore comment Clark essaie de se défendre et tout ça ne fait que l'enfoncer d'avantage au lieu du contraire ptdrrrr !
    Maintenant , à défaut j'ai hâte de voir si il présentera ses parents à Loïs :P , ça serait marrant , surtout si Martha n'arrête pas de les taquiner tous les deux et j'imagine un Clark tout rouge .

    En tout cas , ça y est , il est décidé à devenir le super héros que tout le monde attend , sera t-il le Blur ou directement Superman ? Telle est la question mais il va rapidement faire parler de lui et je sens qu'une certaine Loïs va lui coller aux bask autant en tant que CK que super héros :P


    Vivement la suite , j'adore <3 <3

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, je les imagine trés bien taquinais clark sur sa relation "platonique" avec Lois.

      On sent tellement leur attachement mutuelle, bien qu'eux ne s'en rende pas compte du tout. Que je ne pouvait pas m'empêcher de faire ça. Apres tout, Clark s'il décide tout d'un coup d'arréter son voyage, de venir à Metropolis et en plus de travailler au Daily Planet... NON... on n'est pas dupe!! ça fait quand meme beaucoup de coincidences :)

      Merci pour ton com Ericaclois ;)

      Supprimer
  2. J'dore la discussion entre parents il le taquine a propos de Lois voyantdéja les signe de leur histoire et la discussion bientot il va porté le costume j'espere

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Lol, merci Jess pour ton message. J'aime bien les relations simples qui existe entre Clark et ses parents. On sent l'amour entre eux, et que la communication est primordiale, simple et agréable. un vrai soutien <3
      Pour le costume, je sens moi aussi que c'est pour bientot ;)

      Supprimer