mardi 28 février 2012

Article 13




A la suite du départ de Diana, je m'élevais espérant trouver un élément vu du ciel. Il m'arrivait régulièrement de commencer ma ronde de cette façon-là. J'avais une vue d'ensemble beaucoup plus importante.

Cependant, cette fois, l’attente ne fut pas longue. A peine arrivais-je au-dessus de la stratosphère que j'entendis Brainiac m'appeler.

- Superman, je suis là… disait-il d’une voix arrogante.

Je me précipitais une nouvelle fois vers le hangar et le découvrir qui m'attendais paisiblement. Je l'attrapais par le cou et le maintien en hauteur.

- Toujours aussi courtois! Dit-il sans montrer la moindre impression de douleur. Je sais que j'ai dû partir un peu vite tout à l'heure, mais de là à être aussi à cran. Tu n’as donc pas compris, tes muscles ne vont pas pouvoir m'arrêter. Les seules qui peuvent sont tes amis de la Légion et hélas pour eux, il n'arrive pas à capter mes déplacements assez rapidement pour arriver à temps.

- Dit moi exactement ce que tu mijotes Brainiac.

- Rien de bien compliquer, vois-tu. Pas besoin d’un QI supra-développer pour mettre en place cette stratégie. Tu devrais trouver facilement… Mais si tu me lâches, je serai peut-être plus explicite. Je suis un homme de science, j’aime partager mes découvertes.

N'ayant pas particulièrement besoin de le maintenir, je le reposer à terre sans délicatesse, même si je savais qu'il ne ressentait rien, moi ça me faisait du bien !

- Parle maintenant! Insistais-je Tu veux libérer Doomsday?

- Je t'avoue que l'idée m'as traversé l'esprit, et je ne la trouve pas si mauvaise, mais j'ai un peu peur que tu ne sois pas à la hauteur pour te battre contre lui et comme tu le sais, un monde sans aucune vie ne m'intéresse pas, je suis un collectionneur, pas un destructeur.

- Tu as pourtant détruit mon monde? Lui rappelais-je.

- Oh non, ne me confond pas avec mes anciennes versions, elles sont si primaires. Je viens du XXXIème siècle,  et c'est mon monde que je veux changer. Hélas si toi tu as disparue depuis longtemps tes idées elles sont restées, et se sont développées au-delà de l’imaginable, et à travers toutes les galaxies. Si tu savais à quel point ce monde est d'un ennui mortel.

- Me détruire ne changera pas ce qui se déploie déjà aujourd'hui, je ne suis pas seul.

- Oui, j'en suis conscient, le futur te prend pour le symbole, car tu as toujours étais le plus intègre de tous, et ta nature d’extra-terrestre à permis à la Terre de s’ouvrir à d’autre forme de vie, mais tu n'es effectivement pas seul à avoir les mêmes valeurs de justice et de vérité qui pullule dans ma cité. Ta destruction ne suffit pas aujourd'hui, tu n'as jamais influencé des êtres comme Batman ou même ta bien-aimé Wonder Women, c'est bien la raison pour laquelle je ne veux pas  te tuer particulièrement. Bon si tu disparaissais ça ne me poserais pas non plus de soucis.  Mais ça n'est pas mon plan. Du moins, concernant ton double de 2013.

- Alors que cherches tu exactement en venant ici?

- Je me suis toujours demandé d'où te venez ta si grande force de caractère? De ton éducation? De ta nature Kryptonnienne? De ta formation auprès de Jor el? Tu sais que c'est rare pour un être après autant d'année n'avoir jamais fait une seule bavure, et en plus tu es quasiment immortel.

Il me sourit, toujours de cette même façon arrogante qui me mettait hors de moi, avant de reprendre son monologue.

- J'ai voyagé à travers le temps et l'espace, j'ai traversé des dimensions et découvert des univers parallèles et ça m'a beaucoup appris sur toi. Tu es un grand sentimental Superman...Tu savais que sur certaine terre ta véritable identité avait toujours était connu?

Je ne pu m'empêcher de le regarder avec une extrême animosité.

- Sur d’autres, tu sors avec Wonder Woman…  j’en ai même visité une ou tu as été élevé par des communistes russes… très intéressant ses découvertes. Certaines dimensions étaient vraiment plaisantes, je rêve de me retrouver dans ce genre d’endroit, ou je pourrais faire la loi tellement facilement vu leur esprit limitée… Mais que veux-tu, nous sommes toujours attachés à l’endroit ou nous avons commencé…

-  Ou veux-tu en venir ? M’impatientais-je.

Il me sourit, paternellement.

-  La patience, n’a jamais était ton truc Clark ! Bon, très bien, je continu. Ce que j’ai découvert sur ces Terres si distinctes c’est que tes changements de volonté, de force de caractère était souvent en lien avec un seul et unique élément…, Alors, auras tu encore ce même courage et cette force si ta femme n’était plus ? C'est une théorie que j'aimerais vérifier.

A ces mots, la panique et la colère me submergèrent ! Je le repris par le col et le souleva une fois encore.

- Qu’as tu fait? Dis-je d’une voix dure!

Il me sourit une nouvelle fois et j’avais envie de l’étriper !


  
-    Je ne suis pas encore bien arrêté sur la façon dont je vais opérer, le problème en anticipant trop, c'est que tout est déjà tracé. Et avec cette facilité de voyager dans le futur nous en révélons trop. J'ai créé un programme pour suggérer une marche à suivre à Doomsday, il devrait être instantanément attiré vers ta femme,  tuant et détruisant tout de qu’il trouverait sur son passage. Mais j'ai aussi des lasers qui traverse les murs, c'est fou ce qu'on peut trouver sur certain monde ou tu n'existes pas. Des armes si vicieuses. Certaine peuvent même être contrôlé à distance, ou déclencher à un moment précis. J'adore. Dit-il tout en disparaissant une fois encore dans son vortex me laissant les mains totalement vide.

Au moment ou Brainiac a évoqué Lois, mon esprit s’est mis à capté instantanément le son des battements de son cœur. Tout semblé normal, mais la peur qui me tenaillait m’obligea à vérifier par moi-même.

Elle était dans notre chambre, dormant paisiblement dans mes bras, enfin, dans les bras de mon double. L'essentiel était qu'elle soit en sécurité, et là je la savais en sécurité. Je n'avais pas à m'inquiéter pour le moment. Juste à veiller. Son cœur était paisible et la musique qu’il faisait m’allait totalement.

Je ne me rappelais plus le moment ou écouter son cœur fut comme un second souffle pour moi. Plus la ligue s’était développée, plus les missions particulières avaient pris un angle universel. La rencontre de Hal Jordan avec la lanterne verte, avait d’ailleurs précipité l’ouverture de la Terre à des centaines de Galaxies. J’avais au cours de ses dernières années passaient un temps trop long loin des miens. A force de m'éloigner de la Terre, j'avais fini par me rendre compte que le son régulier, paisible du battement de son cœur, était la dernière chose qui disparaissait et la première que j'essayais de trouver quand je rentrais sur Terre.

C'était venu naturellement et ça avait fini par être une nécessité. Je le connaissais entièrement. Je reconnaissais Le bruit qu'il faisait quand elle était heureuse, quand elle était détendue, quand elle était calme, quand elle dormait, ou même quand elle était anxieuse, quand elle avait peur ou qu’elle était excité. Et il m'avait permis d'anticiper toutes les fois où elle se sentait en danger.

Montrer si ouvertement au monde entier son soutien indéfectible à mon encontre l'avait de nombreuses fois mis en dans des situations à risques, mais pour mon grand désarrois, elle savait également très bien se mettre toute seule dans de mauvaises situations.

Le son de son cœur m'avait manqué, j'avais l'impression de ne jamais rentrer chez moi depuis qu'elle était partie. Comme si, c'était de savoir que j'allais la retrouver qui identifier ma demeure...

Oui, elle était ma demeure, elle faisait que n'importe qu'elle endroit au monde pouvait devenir chez moi du moment qu'elle était là. Je ne laisserais jamais personne s’en prendre à elle.

(...à suivre)

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